★ AMSTRAD CPC ★ Lundi 23 Novembre 2002 ★

Edito

Ca y est on tient le bon bout, ouverture de ce site consacré au micro qui s'est véritablement incrusté dans une grande partie des foyers français, j'ai nommé le CPC. Machine qui à l'époque, existe sous deux formats différents: en version cassettes ( 464, ah douce époque où l'on pouvait partir boire un coup pendant que le jeu se chargeait), et le 6128, pour les disquettes ( le 664 est enterré ).

★ AMSTRAD CPC ★ Un peu d'histoire... par Quazar CPC ★

L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC664 équipé d'un lecteur de disquettes 3" intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. Le CPC 6128 balaya complètement le Commodore C128 et le MSX qui n'ont jamais réussi à s'imposer en France. En outre, tout comme les PC, le CPC fut fabriqué sous différentes marques ; par exemple, en Allemagne, on parlait de Schneider CPC.

Ce fut ainsi les beaux jours jusqu'à la sortie de l'Atari ST520 en 1986 puis de l'Amiga A500 en 1987. Malgré ces deux machines largement plus performantes les Amstrad réussirent à se maintenir grâce à leur faible coût et à leur bonne ergonomie. En 1990 Amstrad décide de renouveler sa gamme et sort les 464plus et 6128plus compatibles avec leur nouvelle console, la GX4000. Ces machines n'eurent réellement du succès qu'en France mais n'ont pas survécus, en 1992, à la sortie de l'Amiga A1200 et à la chute du prix des PC (d'ailleurs initiée par la société Amstrad elle-même ..). Les derniers éditeurs français ont abandonné le CPC en 1993 et la dernière revue française, Amstrad Cent pour Cent, a mis la clef sous la porte fin 1993.

Néanmoins la machine n'est pas morte pour autant et le développement n'a jamais cessé depuis 1984 !

L'architecture...

L'Amstrad CPC est un petit bijou électronique ! Non pas que son architecture soit révolutionnaire comme a pu l'être celle de l'Amiga A1000 en 1985 mais car c'est bourré d'astuces ! L'ingéniosité d'implémentation des différents composants fait certainement de l'Amstrad une des meilleures machines 8 bits sinon LA meilleure.

Côté vidéo il dispose de modes vidéo multiples et tout est paramétrable. Il y a un mode basse résolution (ratio 160x200) en 17 couleurs, un mode moyenne résolution (ratio 320x200) en 5 couleurs et un mode haute résolution (ration 640x200, unique en 1984 !) en 3 couleurs. La palette est constitué de 27 couleurs RVB. Il existe de plus un mode entrelacé qui permet d'afficher sans broncher du 800x600 et le chipset vidéo permet de bidouiller pour le faire en 27 couleurs au lieu de 3. Il est également possible de balayer en mode PAL, NTSC ou même VESA ! La RAM vidéo peut aller jusqu'à 64Ko et il est permis de faire des scrollings hard horizontaux et verticaux, des ondulations d'écran hard, etc...

Côté RAM et ROM la machine dispose d'une MMU (le Gate Array) relativement souple qui permet de gérer jusqu'à 512Ko de RAM et 4Mo de ROM alors que le Z80 ne peut en adresser que 64Ko. Tout un tas de commutation est possible : il est par exemple commun de commuter une ROM en lecture et une RAM en écriture et ce à la même adresse ce qui est très utile pour la RAM vidéo. De plus, la porte a été laissé ouverte quant à des évolutions éventuelles ce qui permet de customiser un CPC jusqu'à plusieurs Mo de RAM sans soucis.

Côté son le CPC dispose du même chip que l'Atari ST. C'est certes nettement moins performant que le processeur SID du C64 mais bien exploité il donne des résultats honorables. Il offre 3 canaux FM avec volume, fréquence et niveau de bruit blanc réglable. Il dispose également d'un générateur d'enveloppes de volume hard et permet de jouer des samples selon une échelle logarithmique 4 bits.

Le Système d'Exploitation

Le CPC est dès le départ une machine multiOS puisqu'elle dispose de 2 OS. Le premier, entièrement en ROM, fut développé par Locomotive Software et est sans conteste l'un des meilleurs OS existant sur machines 8 bits (il n'a même pas grand chose à envier à l'OS de l'Atari ST). L'interface de base par défaut pour exploiter cet OS est un Basic, le Locomotive Basic. Il est relativement puissant et rapide mais il existe tout un tas d'autres interfaces graphiques ou non. Mais le point le plus intéressant de cet OS est son système de ROMs ; en effet, par l'adjonction de ROMs dans des boîtiers d'extension externe on peut simplement augmenter les fonctions du système sans altérer la RAM. De nombreux programmes sont d'ailleurs disponible autant en version disk qu'en version ROM ; ainsi, dès le démarrage, ont dispose par exemple d'un traitement de texte ou d'un assembleur sans avoir eu à faire aucun chargement : c'est plus rapide qu'un disque dur !

Le second OS n'est que partiellement en ROM, c'est le CP/M de Digital Research (le truc que Microsoft a copié pour faire son MS-DOS). Il s'agit là d'un OS réservé à usage professionnel qui permet d'utiliser tous les logiciels prévus pour CP/M 8 bits sur CPC à savoir dBase, Multiplan, le Turbo Pascal, le Langage C, etc...

De fait le CPC est la machine 8 bits bénéficiant du meilleur OS !

Et le CPC+ alors ?

Il s'agit là d'un CPC amélioré.

Il dispose de 16 sprites hard zoomable en 15 couleurs avec gestion de la transparence, d'une palette de 4096 au lieu de 27, de 3 canaux DMA pour la gestion du son (ce qui permet de jouer de la musique FM, des samples et même d'émuler les sons SID du C64 sans occuper le processeur), de diverses facilités pour la gestion des scrollings hard, des interruptions, etc... En fait, c'est une bonne machine ; on peut même affirmer qu'il s'agit de la machine 8 bits la plus puissante jamais conçue, mais elle est sortie beaucoup trop tard. Alors qu'il existe des milliers de programmes pour CPC il n'y en a que quelques dizaines pour le CPC+ ; heureusement il est 99% compatible CPC. Le gros hic vient de l'OS qui n'a pas évolué depuis le CPC 6128 et qui ne gère absolument pas ces nouvelles fonctionnalités. Mais la machine est depuis peu enfin reconnue par la scène et cette adoption va faire arriver tout un tas de nouveaux programmes.

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L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.