HARDWARELes CPC ★ CPC SUPER-STAR ★

CPC Superstar (Tilt)
La réputation de fiabilité des CPC est-elle le reflet de la réalité ? Seul un utilisateur de longue date peut répondre à cette question. Il nous raconte ici son expérience à bord d'un CPC 464, bientôt remplacé par un CPC 6128. Ne soyez pas étonnés de retrouver des mésaventures semblables aux vôtres. Les expériences se suivent et se ressemblent ..

J'ai acheté mon premier CPC au mois d'avril de l'an de grâce 1985. Il avait récemment fait son apparition sur les étagères des magasins de ma province, tout auréolé des dithyrambes de la critique unanime. Son constructeur avait enfin la bonne idée de proposer un système complet rassemblant une unité centrale performante et extensible , un magnétophone à cassettes et un tour vidéo. Le tout sans câbles spaghettis disgracieux et à un prix plutôt intéressant . En fait l'idée des ingénieurs d'Amstrad venait couper l'herbe sous les pieds de Commodore, Sinclair, Onic et autres Thomson, les principaux concurrents de l'époque. Bref, j'arrachai mon CPC 464 flambant neuf des griffes de son vendeur, en me délestant au passage d'un encombrant chèque de 4500 F . Emporté par l'élan, j'avais jeté mon dévolu sur un moniteur couleur, plus apte à satisfaire mes ambitions graphiques et à réjouir ma famille en jeux et exercices pédagogiques . Les logiciels n'étaient à l'époque ni très nombreux ni très bons mais je sentais venir révolution par brouettes entières. L'histoire commençait.

Si j'avais acheté ce CPC 464 en vue de faire un placement à terme, j'aurais perdu 1500 F en moins de deux ans. Le même ordinateur ne coûte plus aujourd'hui, au supermarché du coin, que 3000 F. Et moins que rien sur le marché de l'occasion. Phénomène commun au monde micro-informatique tout entier et qu'il faut assumer sous peine de mourir idiot. Cependant, je n'ai pas le sentiment d'avoir perdu mon temps Et je ne regrette pas les quelques milliers ( ou millions ? ) de kilo-octets parcourus en compagnie de la machine, puis de son successeur : le CPC6128.

Tout avait bien commencé Une fois extrait de ses cartons et installé comme il convient à proximité de la prise de courant disponible – une seule prise, quel rêve ! – la famille put entamer des dialogues avec l'animal électronique. Paradoxalement, ce n'est pas le CPC qui subit les premières atteintes de l'usure, mais le manuel. Toujours feuilleté d'une main fébrile, l'autre continuant à pianoter avec enthousiasme, c'est lui qui lui la première victime de notre volonté débridée d'acquérir les rudiments de la programmation. Surtout lorsque je le confondis avec un coussin confortable et m'assis dessus par mégarde et néanmoins voluptueusement. La reliure spirale si pratique, mais ô combien fragile, n'y résista pas. Nous fûmes alors contraints de tourner prudemment les pages, irrémédiablement coincées par un fil de fer déformé, n'ayant plus de spirale que le nom ! Je ne suis pas entièrement persuadé qu'un autre système aurait mieux résisté à la fougue du débutant Un usage abusif des premiers jeux mit peu à peu à mal le magnétophone. Ou plutôt le morceau de plastique – ridicule – sur le quel on doit appuyer vigoureusement pour mettre la tête de lecture au contact de la bande magnétique En un mot, la touche « play ». Un beau jour, elle se cassa en deux, un morceau tombant au fond du CPC. Ce fut à la fois l'occasion d'ouvrir l'appareil pour y récupérer le précieux élément et celle de tester les colles modernes. Sur le premier point, on ne peut que féliciter les concepteurs du boîtier : un simple tournevis suffit à l'opération. Sur le second point, je vous recommande les colles instantanées qui, si elles sont capables de fixer des gens au plafond avec la tête en bas, savent aussi recoller durablement les touches de magnétophone cassées. D'ailleurs, la réparation tient encore !

Mieux vaut éviter l'usage de cassettes trop bon marché...

Je ne m'étendrai pas trop sur de mineurs incidents de magnétophone qu'il fut aisé de résoudre par l'usage judicieux du coton-tige. A ce sujet, j'éviterai à l'avenir l'usage de cassettes trop bon marché. Elles stockent mal les données qu'on leur confie et encrassent, sans perdre de temps, la tête de lecture-écriture du magnétophone. Sur les demandes insistantes de la famille, il fallut passer à une pratique plus « hard » et consommer quelques-uns des jeux d'arcade les plus performants du moment. Cela ne manqua pas de surprendre certaines touches du clavier. Elles finirent même par montrer, au bout d'un temps qui me parut remarquablement long, de l'indifférence, voire de la réticence, à la frappe. Ce que voyant, je me rendis chez mon revendeur afin de tirer parti de la garantie et faire réparer au plus vite l'objet récalcitrant. Ce fut l'affaire de quelques jours. Amstrad France se contenta de signaler l'impossibilité d'échanger le clavier, cette pièce n'étant pas disponible avant un délai plus ou moins indéterminé, mais de toute façon fort long... Les choses auraient pu s'éterniser si ce revendeur compétent (ou énervé par mon insistance] n'avait pris son tournevis et réalisé sous mes yeux l'opération miraculeuse qui rendit la vie à l'engin.

En quelques instants, le CPC fut mis sans anesthésie sur la table d'opération et son clavier se trouva démonté. Ce que l'on pourrait prendre, à moins d'un examen plus attentif, pour un bel et bon ensemble mécanique, n est autre qu'un vulgaire sandwich de plastique, agrémenté de-ci. de-là par quelques pistes métallisées. De minuscules ressorts placés sous les touches sont là pour établir la pression nécessaire et suffisante lors de la frappe, tout en donnant assez de « nervosité » sous les doigts pour le confort de l'usager... Le technicien avisé vérifia avec précaution l'état du sandwich en soulevant délicatement les feuilles plastifiées et rétablit la position des ressorts sous les touches fatiguées. J'en étais donc quitte pour de sincères remerciements et un nouveau chèque. Car, bien que la réparation eût été effectuée gratuitement, le vendeur m'avait convaincu de faire l'emplette d'un joystick de grand luxe, seul gadget capable d'empêcher une nouvelle intervention à clavier ouvert. En cas de nécessité, je me promis de l'effectuer moi-même, puisque l'opération semblait tellement simple ». Ces quelques anecdotes révèlent que les pannes les plus courantes ont des causes mécaniques auxquelles il est relativement facile de remédier. Attention, si votre CPC est encore sous garantie, nous vous déconseillons vivement d'intervenir à l'intérieur du clavier : vous courez le risque de perdre le bénéfice de cette garantie. Ce qui serait dommage, vous en conviendrez !

Les problèmes de magnétophone sont les plus fréquents, mais ils se raréfient quand on utilise des cassettes de bonne qualité. Il est malgré tout parfaitement inutile d'employer des cassettes à la pointe de la technologie hi-fi, l'oxyde de fer est bien suffisant.

Les secrets d'un bon réglage du magnétophone

Si le lecteur de cassettes de votre CPC 464 ne lit pas d'anciens logiciels que vous lui proposez, c'est qu'il a besoin d'être réglé. Mais attention : une fois ce réglage effectué, il est possible que vos cassettes les plus récentes refusent maintenant le chargement! A vous de peser le pour et le contre...

  • Munissez-vous d'un mini-tournevis, si possible en matériau non magnétique.
  • Pressez la touche « play » du magnétophone.
  • Introduisez le tournevis dans le (seul) petit trou prévu à cet effet, sous le couvercle et juste au-dessus de la tête de lecture, jusqu'à atteindre la vis de réglage.
  • Tournez délicatement cette vis (d'un huitième de tour environ) dans te sens des aiguilles d'une montre.
  • Faites un essai de chargement d'une ancienne cassette devenue récalcitrante.
  • Si le chargement est encore douteux, mais meilleur, tournez encore la vis d'un huitième de tour dans le même sens.
  • Si aucune amélioration n'apparaît, remettez la vis dans sa position initiale et tournez-la, cette fois, d'un huitième de tour dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.

Encore une fois, attention. Ce réglage ne doit être effectué que par doses « homéopathiques ».

RÉPUTATION DE FIABILITÉ ? DES FAITS !!!

Les pannes les plus courantes sont les plus simples à réparer

Un nettoyage régulier (chaque quinzaine, par exemple) de la tête de lecture est une bonne précaution, comme sur n'importe quel autre magnétophone. Vous pouvez utiliser un coton-tige ou, mieux encore, une cassette de nettoyage. Enfin, si un réalignement de cette tête est exceptionnellement nécessaire (le CPC ne peut plus lire ses anciens enregistrements mais lit parfaitement les plus récents), l'usage homéopathique d'un petit tournevis fera rentrer les choses dans l'ordre. N'importe qui peut se lancer dans ce réglage, à condition de respecter des règles élémentaires de prudence.

Si vous avez l'habitude de poser cassettes ou disquettes enregistrées sur le moniteur (c'est ma foi aussi pratique que déconseillé ), ne vous étonnez pas d'avoir quelques difficultés à les relire ! Les champs magnétiques très puissants qu'il engendre ont la détestable manie d'effacer les enregistrements. Impossible alors de recharger vos programmes... Si vous utilisez un CPC6128 en compagnie d'un magnétophone classique, le même phénomène a lieu lorsque vous posez vos supports magnétiques sur le haut-parleur.

Les problèmes de clavier peuvent être résolus par la méthode dite du « Do it yourself », à savoir « Faites-le vous-même ». C'est là l'avantage de la technologie économique et rudimentaire adoptée. Les réparations s'en trouvent facilitées. Mais des précautions élémentaires évitent bien des déboires :


Une sérigraphie sur l'unité disquette précise le code des
touches du clavier ainsi que le code des couleurs

Les pannes pures et dures ne sont pas forcément mortelles !

  • Ne laissez pas votre CPC trop longtemps sans abri anti-poussière. Un simple carré de tissu ou de plastique suffira à le protéger et vous évitera des soucis. Il existe aussi des couvercles en plastique rigide, spécialement adaptés aux formes des CPC, chers mais très efficaces. En cas de besoin, un pinceau souple et une soufflette élimineront sans danger les poussières indésirables.
  • Ne buvez pas de café ou de lait-fraise et ne mangez pas votre tartine beurre-confiture en pianotant au clavier.
  • Evitez de le martyriser : il s'accommode mieux, vu sa conception Spartiate, d'une manipulation douce...
  • Ne fumez pas en utilisant votre CPC. Les cendres qui tombent entre les touches ne manqueraient pas de s'infiltrer dans le sandwich du clavier, avec les conséquences que vous devinez.

Bien sûr, les pannes pures et dures, celles de l'électronique, existent aussi. Elles apparaissent d'ailleurs le plus fréquemment au cours des premières dizaines d'heures d'utilisation. A l'issue de cette période, le risque de panne diminue considérablement, pour autant que vous utilisiez votre CPCavec un minimum de soins. On peut admettre alors que la machine sera obsolète bien avant d'avoir sa première vraie panne ! C'est du moins ce que dit la théorie-La réputation de fiabilité des CPCest basée sur des faits précis. D'abord, ils sont construits avec des circuits de conception déjà ancienne, donc très rodés. Ensuite, leur alimentation n'est pas incluse dans l'unité centrale, ce qui élimine certains problèmes de surchauffe. Enfin, le nombre de circuits est assez réduit.

Les CPC détestent, tout comme les autres ordinateurs, les températures trop froides ou trop élevées. Trop froides, et la condensation apparaît, avec pour conséquences des problèmes de clavier (dont certaines touches collent) ou des faux contacts (qui entraînent des «plantages» inexplicables) et à moyen terme une oxydation générale des composants. Trop chaudes, vous risquez un vieillissement prématuré des circuits et une probabilité de pannes nettement augmentée à court terme. Ne stockez pas votre CPC dans un réfrigérateur, à la cave, dans la salle de bains ni sur un radiateur ou en plein soleil. Une température comprise entre 15 et 25 degrés convient. L'humidité doit être normale : on ne pianote pas sous la douche... d'autant que 220 volts, c'est dangereux.

Les risques électriques sont extrêmement importants sur le moniteur, qu'il soit monochrome ou couleur. Cela est d'ailleurs signalé sur leur panneau arrière. Gardez-vous donc de toute intervention, quelle qu'elle soit, sur ces appareils. Seul un technicien compétent saura procéder sans danger aux interventions nécessaires. Savez-vous que les moniteurs Amstrad ne sont rien d'autre que des téléviseurs un peu modifiés ? Il leur manque seulement le tuner de réception.

Les « plantages » inexplicables s'expliquent souvent fort bien...

Du même coup, votre réparateur habituel pourra vous venir en aide lorsque la garantie sera dépassée. La durée moyenne de vie d'un téléviseur est estimée à 10 ans. Celle des moniteurs Amstrad en est sans doute très proche, et pour eux aussi, quelques précautions d'entretien vous épargneront des soucis: ni poussière, ni températures extrêmes, ni humidité excessive. Cigarettes encore? La fumée est constituée de particules solides qui sont attirées comme la poussière par l'électricité statique des écrans : encore une bonne raison pour ne pas abuser du tabac. Un vice trop salissant pour le CPC !

COMMENT BIEN ENTRETENIR SON MICRO ?

Nettoyez de temps en temps l'écran du moniteur avec un chiffon doux et un peu d'alcool à brûler. Et surtout, n'utilisez jamais directement un vaporisateur destiné au nettoyage des vitres: ce serait le plus sûr moyen de faire entrer de l'humidité dans le coffret du moniteur. Il ne vous le pardonnerait pas ! Les câbles qui relient le CPCà son moniteur ont pour principal défaut d'être un peu courts. Il vaut mieux éviter de les étirer au maximum. Mous avons vu des câbles qui avaient fini par s'arracher dans le feu de l'action. Heureux encore quand l'arrière du CPCrestait intact ! Dans un tel cas, il est peu probable que la garantie joue son rôle et vous devrez payer les frais de remise en état. L'usage de périphériques divers, trop souvent branchés et débranchés sur les prises arrière d'un CPC, peut aboutir à une usure prématurée des pistes de cuivre étamé qui assurent les contacts. Si de mauvais contacts finissent par se produire, une première solution consistera à essayer de dégraisser les prises du CPCà l'aide d'un peu d'alcool et d'un chiffon. Si rien n'y fait, il ne restera guère d'autre remède que de fixer vos périphériques avec une bande adhésive pour leur éviter de brinqueballer.

Du bon usage de la garantie : les erreurs à ne pas commettre...

La remise en état des connecteurs de sortie exigerait l'échange pur et simple de toute la carte. Il ne serait pas pris en compte au titre de la garantie. Un bon bricoleur pourrait tenter la réparation en fabriquant un nouveau connecteur soudé par un câble souple au connecteur déficient. Mieux vaut ne pas en arriver à ces extrémités fâcheuses ! Il faut reconnaître aux lecteurs de disquettes Amstrad une parfaite robustesse. Leur mécanique d'une fiabilité remarquable supporte plutôt bien tous les mauvais traitements qui leur sont infligés. Les disquettes elles-mêmes sont de qualité (ce qui justifie en partie leur prix trop élevé) et bien protégées dans leur boîtier rigide et fermé. Elles jouent sans doute un rôle important dans ce bilan. Même après un usage intensif, aucun symptôme alarmant ne se manifesté pour indiquer qu'un nettoyage des têtes serait bienvenu. Cette intervention est d'ailleurs déconseillée tant qu'elle n'est pas impérative... Elle consiste â procéder comme pour un magnétophone, à l'aide d'un coton-tige et de quelques gouttes d'alcool, et à nettoyer délicatement la tête encrassée. Il faudra prendre soin de ne surtout pas la rayer. Enfin, lors de cette opération, ne déplacez pas à la main le chariot de plastique qui supporte la tête car vous prendriez le risque de fausser tout l'ensemble !

L'exercice de la garantie n'est pas toujours de tout repos et s'apparente de temps en temps à un parcours du combattant. Votre revendeur se chargera rarement de réparer lui-même. D'ailleurs, il s'y refusera souvent même s'il en est capable, en affirmant que sa marge bénéficiaire trop réduite ne lui permet pas cette fantaisie. En général, il enverra votre machine en panne a un réparateur agréé par Amstrad qui se chargera de résoudre le problème. Des symptômes mal décrits, un bon de garantie oublié, une adresse mal indiquée, un emballage mal réalisé et ce sont parfois plusieurs semaines d'attente et des démarches sans nombre avant que votre machine enfin réparée revienne occuper vos loisirs. Le nombre de CPC vendus est un gage de sérieux. L'écrasante majorité des utilisateurs affirme qu'elle ne regrette pas d'avoir fait confiance aux Amstrad. Oh. bien sûr, les pannes existent, mais le sérieux apporté à leur fabrication, la qualité des circuits qui les composent font que leur réputation de robustesse n'est pas usurpée. Mettons à leur crédit que leur conception générale permet à l'utilisateur de réparer lui-même plusieurs petits problèmes fréquents. Et affirmons encore haut et fort qu'un minimum de soins peut prévenir beaucoup de soucis. Tant que la garantie restera opérationnelle, soyez prudent et ne commettez pas l'erreur fatale qui vous en ferait perdre le bénéfice. La simple ouverture du boîtier d'un CPC est déjà susceptible de vous y conduire ! Aussi, si vous pensez pouvoir réparer seul, n'en laissez aucune trace. Ensuite, n'hésitez pas à apporter votre CPC chez un réparateur radio ou TV, ou chez un technicien compétent' Beaucoup sauront vous dépanner car rien ne ressemble plus à de l'électronique que le mécanisme d'un CPC.

Les atouts techniques des CPC : une réalité incontournable

Quelques données techniques peuvent être utiles pour comprendre les raisons du succès des CPC. Ce qui frappe à l'ouverture des CPC, c'est le nombre réduit de composants. C'est plutôt une qualité: la dissipation thermique étant moins importante, les risques de panne en sont diminués. L'alimentation de l'ensemble est prise sur le moniteur vidéo. C'est encore un avantage. La carte imprimée du 6128 a été remaniée et fortement raccourcie. Mais on trouve les mêmes composants de base que sur le CPC 464. Le cerveau du système est un microprocesseur 8 bits antique : le Z80. Il est rapide puisqu'il est associé à un cceur qui bat à 4 MHz. Au centre de la carte, on trouve un groupe de 16 circuits-mémoire vive de 64 kilobits chacun. Le total nous donne bien les 128 Ko annoncés Sur le CPC 464, il n'y a que 8 circuits de ce type. Puisque le volume total de mémoire vive atteint ou dépasse les 64 Ko avec un processeur 8 bits, on en conclut que la gestion mémoire des CPC utilise la technique du « Bankswitching ». Basic et système d'exploitation sont contenus dans 32 Ko de mémoire morte. C'est un microprocesseur 8255A qui assure la gestion des entrées-sorties : clavier, joystick, magnétophone, imprimante, etc. A noter qu'il est totalement adapté au Z80, ce qui économise encore quelques circuits.

Un 6845 assure la gestion d'écran et la liaison avec le moniteur, tandis que la production sonore ( 3 voies et 8 octaves ) est confiée à un AY-3-8912. L'architecture générale est donc classique, à l'exception d'un seul circuit fabriqué spécialement pour Amstrad et qui répond au nom de « Gale Array ». Il assure tout seul un grand nombre de fonctions qui exigeraient sans lui une « circuiterie » très volumineuse.

L'assemblage est de grande qualité et les circuits vitaux sont placés sur des supports, pour faciliter la maintenance. A l'arrière, trois connecteurs «nez de carte» sont disponibles pour brancher une imprimante, des périphériques divers, un lecteur de disquettes supplémentaire ou optionnel, etc. Ces connecteurs ont le défaut d'être fragiles à l'usage. Attention, donc.

Le clavier est un faux clavier mécanique de conception économique, constitué d'un simple sandwich de plastique. Ce qui explique la médiocrité du toucher. Le lecteur de disqueltes, enfin. Le CPC 6128 intègre dans l'unité centrale le même lecteur de disquettes que celui qui est disponible en option pour le CPC464. On peut s'interroger sur le choix du format : des disquettes de 3 pouces au standard Hitachi. Format qui, soit dit en passant, perdit en son temps la bataille contre le 3 pouces ½ qui connaît aujourd'hui une grande vogue. Le choix du format 3 pouces semble être motivé par des impératifs de coût. Prix bas oblige. Les inconvénients sont de deux ordres. D'abord, ce format étant essentiellement présent sur les CPC, on peut imaginer que la fabrication des disquettes 3 pouces cessera brutalement quand le parc des Amstrad aura vieilli. D'autre .part, la capacité de ces disquettes est plutôt faible : 170 Ko parface, c'est insuffisant pour du travail réellement professionnel.

Les CPC sont des machines économiques, sans pour autant être Spartiates. Sans se situer à la pointe de la technique, elles tirent parti au maximum des possibilités offertes par leur conception. A ce titre, elles représentent un résumé de ce qui se faisait de mieux à l'époque des 8 bits... Une rusticité qui inspire confiance, même quand la mode évolue trop vite !

Jean-Pierre Lalevée , TILT HS n°4 , Juin 87

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L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.