★ HARDWARE ★ EXTENSION MÉMOIRE VORTEX SP 512 ★ |
Depuis la sortie du CPC 6128, le 464 se sent un peut complexé avec ses 64 k de mémoire, comparativement aux 128 k de son grand frère. Rassurons tout de suite les possesseurs de l'ainé de la famille des CPC car ils peuvent désormais concurrencer et même dépasser les caractéristiques mémoire du 6128 grâce à une société anglaise, VORTEX, qui propose actuellement une extension 64, 128, 256, 320 ou 512 k. C'est cette dernière que nous avons testée pour vous.MONTAGE Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il ne s'agit pas ici d'un montage venant se brancher sur le connecteur d'extension de l'AMSTRAD déjà occupé dans bien des cas par l'interface disquette, mais d'une carte s'implantant sans soudure à l'intérieur de l'ordinateur. Pas moins de 40 circuits intégrés sont disposés sur cette carte (512 k) de 250 x 90 mm parmi lesquels on trouve des RAM sur support, des circuits buf-fer et de décodage d'adresse et, le meilleur, une EPROM contenant un programme dont nous reparlerons plus loin. L'installation de cette carte est simple, grâce à deux connecteurs 40 broches reliés à cette dernière par deux courts câbles en nappe qui se connectent à la place du microprocesseur et du circuit spécialisé. Les deux circuits ainsi retirés de leur support, ont une place réservée sur l'extension. Pour finir le montage, un fil terminé par une petite pince vient se connecter sur une patte de résistance de l'unité centrale. Bien que ce travail soit simple à réaliser, une certaine dose de minutie est tout^de même nécessaire car, si le microprocesseur est facile à trouver en boutique, il n'en va pas de même pour le circuit spécialisé qui, lui, est introuvable. Il faut toutefois souligner que la notice livrée avec la carte est, bien qu'elle soit en anglais, très claire et précise sur la procédure â suivre pour l'installation. Souhaitons que la traduction française, qui ne saurait tarder à paraître, soit aussi bonne. MISE EN ROUTE Si le montage de la carte dans l'ordinateur s'est bien passé, on est immédiatement renseigné du bon fonctionnement de l'ensemble dès la mise sous tension de l'AMSTRAD. En effet, un petit tableau apparaît, donnant les caractéristiques mémoires de notre CPC sous le message habituel de présentation du Basic LOCOMOTIVE :
La mémoire est constituée maintenant de 9 blocks de 32 k pour le Basic, soit 288 k, 256 k sont réservés pour les datas et 32 k pour le spooler imprimante. Dans les 288 k de mémoire pour le Basic, il est possible d'y faire tenir un programme qui pourra comporter 9 fois les mêmes numéros de lignes, la sélection se fera par le numéro de la banque mémoire. Le spooler imprimante, quant à lui, permet de disposer d'une mémoire tampon très utile pour libérer l'ordinateur de la contrainte du temps d'impression. Désormais, il sera possible de se servir de l'ordinateur pendant que l'imprimante travaille. Toutes ces possibilités offertes sont bien sûr gérées par un ensemble d'instructions supplémentaires s'initiali-sant sous forme de RSX. UTILISATIONS SOUS BASIC Après initialisation du système, le CPC 464 se retrouve dans une configuration standard avec quelques instructions RSX supplémentaires, dédiées exclusivement au graphisme et simulant les possibilités d'un 6128.
UTILISATION SOUS BOS (BANK OPERATING SYSTEM) Nous avons vu l'utilisation sous Basic seul qui offre quelques possibilités nouvelles pour les graphiques, mais rien au sujet de la RAM additionnelle. Il existe cependant une autre commande RSX, BOS, qui permet la gestion des banques de mémoire. Sous BOS, 29 instructions sont disponibles :
LE MONITEUR RESIDENT Dans l'EPROM de la carte se trouve, en plus de ces instructions, un petit moniteur langage machine qui permet de travailler facilement en Assembleur. On y trouve les commandes classiques telles que "A" pour assembler, "L" pour désassembler, "D" pour dumper et quelques autres encore bien pratiques qui font penser aux fameux CALL 151 de l'APPLE. Ce moniteur se lance par la commande IMON. Notons toutefois que l'Assembleur est une version simple qui n'accepte aucune étiquette ni variable. UTILISATION SOUS CPM Livré sur cassette, un petit utilitaire vous permettra en plus de transformer votre CPM 2.2 en un CPM 2.2+ ayant, cette fois, un TPA de 61 k et un disque virtuel en RAM. C'est la porte ouverte à l'utilisation de logiciels professionnels tels que WORDSTAR, mais attention, ce n'est pas une compatibilité CPM + , si bien que, même avec ces 61 k de TPA, DBASE II ne tournera pas. CONCLUSION On ne peut dire qu'une chose : cette extension est on ne peut plus intéressante et originale de par son installation qui ne monopolise pas le bus d'extension. Plus de limite ou presque pour vos programmes et, en prime, un spooler très utile. De quoi faire pâlir d'envie certains ordinateurs professionnels. Dommage que le fabricant n'ait pas choisi le même BANK MANAGER que le 6128, ce qui aurait permis de se servir, avec quelques adaptations, de CPM + . Quoi qu'il en soit, un grand coup de chapeau à la société VORTEX, car 512 k sur un CPC 464, c'est une prouesse. CPC REVUE |
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