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EXTENSION MÉMOIRE VORTEX SP (CPC Revue)

RAM-Rucksack für den CPC 464 (Happy Computer

Les extensions Mémoire Vortex SP64 à SP512 (Cahier de l'Amstrad)

VORTEX - EXTENSION 512 Ko (Hebdogiciel)

EXTENSION 512 Ko (CPC Revue)

La société VORTEX fabrique de nombreuses extensions pour les micro-ordinateurs AMSTRAD. Disponibles jusqu'alors sur les seuls marchés anglais et allemand, ces produits vont faire leur apparition en France où ils sont importés par la société MICRO-FAIR. Les premières extensions que vous allez pouvoir trouver chez les revendeurs sont les cartes mémoire destinées à accroître la capacité de votre CPC 464 ou 664. Les extensions destinées au 128 ne seront disponibles que plus tard. Les cartes mémoire actuellement distribuées ne conviennent donc que pour les modèles 464 et 664. Elles offrent toutes les possibilités suivantes : Augmentation de la taille mémoire disponible pour vos programmes Basic (selon le modèle de carte, vous disposez de 64 à 288 K entièrement utilisables pour récriture de programmes). Possibilité de mettre en œuvre un spooler de 32 K. Augmentation de l'espace mémoire disponible sous CP/M 2.2 (cet espace passe de 39 à 62 K). Présence (sauf dans la carte SP64/M). d'un Assembleur-Désassembleur résidant en ROM. Sur les modèles à partir de la SP128, existence d'un espace RAM supplémentaire pouvant être utilisé sous Basic, pour stocker et rappeler des pages d'écran, ou pour gérer un RAMFILE dont les enregistrements peuvent avoir de 8 à 1048 caractères ou encore sous CP/M comme disque virtuel, pouvant être utilisé exactement comme une disquette. A la lecture, les possibilités de ces cartes semblent réellement alléchantes. L'essai qui suit a pour but de vérifier si le matériel offre véritablement tout ce qui est promis. Nous vous précisons, en préalable, que ce test a été réalisé avec la carte SP512. Sachez que, à l'exception de la place mémoire disponible, les performances des autres cartes de la série devraient être identiques. 256K Memory Expansion from Vortex Le matériel Lorsque vous acquérez une carte de la série SP, vous entrez en possession de : 1) Un manuel utilisateur. 2) La carte d'extension et un radiateur en aluminium. 3) Une cassette. Le manuel utilisateur C'est un modèle du genre. Il est clair, précis, et complet. Il s'agit du meilleur guide utilisateur que j'aie eu entre les mains en ce qui concerne des produits proposés pour des micro-ordinateurs personnels. Du montage de la carte à l'utilisation des instructions Basic complémentaires, en passant par la génération d'un CP/M de 62 K de TPA, tout est expliqué en détail et de la façon la plus exhaustive possible. Je ne lui trouve qu'une lacune, importante pour qui travaille en assembleur Z80 : les adresses des extensions RAM dans l'espace mémoire de l'Amstrad ne sont pas indiquées. Nota : la documentation dont j'ai disposé était en anglais. La traduction en français est en cours et devrait être terminée lorsque les cartes seront en vente en France. Espérons que, contrairement à ce qui se passe en général, la version française sera aussi précise que la version anglaise ! La carte d'extension Sa fabrication semble avoir été soignée. Je ne suis pas qualifié pour juger de la qualité des composants utilisés, mais le montage dégage une impression de robustesse et de sérieux. Sans entrer dansle détail, la carte comporte essentiellement : 1) 16 socles destinés à recevoir des RAM pouvant avoir jusqu'à 32 K chacune (les RAM qui sont montées dans ces socles dépendent du modèle de la carte). 2) Une ROM contenant l'Assembleur-Désassembleur et les extensions Basic. 3) Des connecteurs à 40 broches où seront branchés les câbles qui relient la carte à votre unité centrale. 4) 2 socles à 40 connexions sur lesquelles seront montés le Z80 et le Gate Array du CPC. Vous disposez en outre des câbles de liaison, de l'unité centrale et de la carte, ainsi que d'un radiateur aluminium qui devra, éventuellement, être monté sur le Gate Array en remplacement du radiateur déjà présent dans le CPC. La cassette Elle contient le programme autorisant la génération d'un CP/M ayant 62k de TPA et un programme permettant de tester le bon fonctionnement de la carte d'extension. Le montage de la carte L'extension VORTEX se monte à l'intérieur de votre CPC. Ne reculez pas devant l'obligation d'ouvrir votre ordinateur. Les instructions de montage données dans le manuel sont détaillées à l'extrême. Si vous les lisez attentivement et les respectez à la lettre, il ne vous faudra pas plus d'un petit quart d'heure pour mettre en œuvre votre extension. Si toutefois vous ne désirez pas faire le montage vous-même, il vous reste la possibilité de demander à votre revendeur de l'effectuer. Dans hypothèse où vous prendriez en charge l'installation de la carte, suivez les conseils suivants : Travaillez en douceur lorsque vous allez enlever le Z80 et le Gate Array de votre unité centrale pour les monter sur votre carte. Ne forcez ni pour les sortir de leurs logements, ni pour les mettre sur l'extension. Le simple fait de tordre une patte peut rendre un de ces composants inutilisable, or si un Z80 peut se trouver sans difficulté, il n'en est actuellement pas de même du Gate Array qui est spécifique aux Amstrad. N'oubliez pas de remplacer, lorsque c'est le cas, le radiateur de votre Gate Array par celui qui vous est fourni avec la carte. Et prenez garde alors à bien mettre le nouveau radiateur dans le bon sens. Prenez garde au sens dans lequel vous allez mettre le Z80 et le Gate Array sur la carte. Ce sens vous est indiqué par des encoches en forme de demi-lune qui se trouvent sur les composants. Et n'oubliez surtout pas de mettre la feuille de plastique qui isolera votre extension de l'unité centrale. Si vous suivez ces conseils et respectez bien ce que vous indique le guide utilisateur, le montage de votre carte se fera sans aucun problème. L'utilisation de la carte Une fois votre carte montée, la mise sous tension de votre CPC provoquera l'affichage d'un message indiquant la place mémoire disponible pour les programmes Basic, pour le RAMFILE, et pour le SPOOL. Ainsi, avec une SP512, vous disposez de 288 K pour le Basic, et 256 K pour le RAMFILE (dont 32 peuvent être utilisés comme spooler). Vous avez deux possibilités pour utiliser votre carte d'extension sous Basic. Vous pouvez soit utiliser le Basic 1.0 seul, soit le mettre en œuvre par l'intermédiaire du Basic Operating System (ou BOS) qui est dans la ROM de l'extension. Utilisation avec Basic 1.0 seul Dans ce cas, vous disposez de 42245 octets de mémoire pour vos programmes. Les seules fonctionnalités de la carte dont vous pourrez profiter sont les instructions graphiques qui, à l'exception de l'instruction FILL, donnent à votre CPC la même gamme d'instructions qu'un 6128. Il s'agit des RSX suivantes : |GPAPER et |GPEN permettant de fixer le pen et le papier graphiques. |MASK et |UNMASK qui autorisent le masquage des encres pour le tracé des graphiques (|MASK permet de tracer des lignes en pointillé). |FRAME qui synchronise l'affichage sur l'écran avec la position du spot. Elle vous permet d'avoir des mouvements plus "fluides". (Cet effet peut être obtenu sans la carte, avec l'instruction CALL &BD19). |FAST qui double presque la vitesse d'affichage lorsque l'écran est en mode 2. (Cet effet est annulé par |SLOW). Le seul intérêt de ce mode de travail est de vous permettre d'utiliser les programmes un peu importants, écrits lorsque vous n'aviez par l'extension. Pour vos nouveaux programmes, évitez-le car il ne vous permet pas de profiter de tout ce que vous offre l'extension, en particulier de l'accroissement de la mémoire disponible. Utilisation avec Basic 1.0 sous BOS C'est là que les choses sérieuses commencent. En effet, sous BOS, la mémoire dont vous disposez va être divisée en banks de 32 K et, dans chacune de ces banks, vous pourrez écrire des instructions Basic. Chaque bank aura un numéro, et le numéro 0 sera affecté à la RAM de votre unité centrale. Les numéros 1 (et jusqu'à 9) seront affectés à la RAM dont vous disposez avec votre extension. Le minimum de mémoire dont vous allez disposer avec ce système (et cela uniquement pour les programmes Basic), est de 64 K. C'est toutefois à vous de gérer les changements de bank. Vous avez pour cela toutes les instructions permettant d'écrire une partie de programme dans la bank de votre choix ; de vous brancher avec |GOTO OU |GOSUB, à partir d'une bank, sur une ligne ou un sous-programme dans une autre bank et de définir si vous voulez ou non utiliser le spool d'impression. Vous pourrez encore initialiser le RAMFILE ou le stockage d'écrans et préciser si des variables seront utilisées dans une ou plusieurs banks. Vous pourrez donc, sous BOS, disposer d'un minimum de 64 K de mémoire pour vos programmes. Pour tenter de comparer les performances du Basic Locomotive avec et sans BOS, j'ai effectué quelques tests simples dont vous trouverez les résultats ci-après. 1) L'utilisation du BOS n'occasionne qu'une perte de temps minime dans la mesure ou l'exécution a lieu dans la même bank. 2) Le changement de bank provoque (et c'est normal) une perte de temps non négligeable. Vous aurez donc intérêt à structurer vos programmes pour que les changements de bank soient les plus rares possible. La place disponible sous BOS doit vous permettre, si c'est nécessaire, de répéter deux fois la même séquence d'instructions. Et le passage des variables d'une bank à une autre peut se révéler plus rapide que des changements répétés de bank. 3) Les instructions |GOTO et JGOSUB qui autorisent le changement de bank, si elles aboutissent au même résultat, ne s'exécutent pas comme les GOTO et GOSUB BASIC LOCOMOTIVE. Elles recherchent la ligne appelée à l'aide de son numéro et non par l'intermédiaire de son adresse. Vous gagnerez donc du temps en plaçant les routines appelées par |GOSUB en début de bank. (Regardez le numéro de la ligne appelée par |GOSUB dans les deux derniers exemples). Aux instructions permettant de se brancher se rajoutent celles permettant de définir un RAMFILE, et d'écrire ou lire des enregistrements dans ce fichier. Vous disposez ainsi de la possibilité de gérer des fichiers à accès direct en RAM, fichiers pour lesquels les temps de lecture et écriture seront autrement plus rapides que pour les mêmes fichiers définis sur disquette. A cela se rajoute le spool d'impression. La présence de cet élément vous permet d'imprimer tout en continuant à travailler. Le listing est stocké en RAM, puis imprimé indépendamment de ce que vous exécutez ensuite. Tout cela fonctionne parfaitement. Mais le BOS présente, à mon avis, un défaut important. L'instruction |COM-MON, qui permet de définir si des variables seront utilisées dans une ou plusieurs banks, ne fonctionne pas pour les variables dimensionnées. Il est assez fastidieux (et surtout long) de passer un à un les éléments d'une variable dimensionnée d'une bank à une autre. J'ai signalé cette anomalie à l'importateur et celui-ci, après une communication avec VORTEX, m'a signalé que l'amélioration serait (si possible) apportée dans les meilleurs délais. Enfin, pour en terminer avec le Basic, je vous signale que les instructions |GOTO et |GOSUB peuvent utiliser des noms de variable (contrairement aux GOTO et GOSUB du BASIC LOCOMOTIVE). Ceci est dû a leur mode de travail. Utilisation sous CP/M Sous CP/M, vous allez disposer de 62 K de TPA pour les programmes. En plus de cela, vous avez l'usage d'un RAM-DISC qui vous permet de travailler uniquement en RAM, avec tous les gains de rapidité que cela implique. Le drive virtuel que vous possédez ainsi a le numéro d'unité C, et l'utilitaire PIP permet de transférer les fichiers entre la disquette et le RAMDISC. L'intérêt majeur consiste dans le fait que la possession de 62 K de TPA permet d'envisager l'utilisation de logiciels comme WORDSTAR ou DBASE II. VORTEX 512K MEMORY EXPANSION AND OPERATING SYSTEM A 512K Memory Expansion from Vortex. Massive for its time!!!! Conclusion Je ne voudrais pas que cet essai semble trop élogieux. Force est pourtant de reconnaître que les extensions mémoire VORTEX ont à peu près tout pour séduire celui qui veut "obtenir plus" de son CPC, et que les rares lacunes constatées (pour le passage des variables sous Basic en particulier) sont de peu d'importance par rapport aux avantages apportés par leur installation. Je ne reviendrai pas sur la qualité de la documentation et sur l'apparente solidité de la réalisation. Je rappelerai seulement les points suivants : Contrairement aux extensions dont j'avais eu connaissance jusqu'à aujourd'hui, ces cartes offrent à l'utilisateur une réelle augmentation de la capacité mémoire sous Basic. L'augmentation de la TPA sous CP/M permet d'envisager l'utilisation sur les CPC 464 et 664 de logiciels à vocation professionnelle du type WORDSTAR ou DBASE II. La place mémoire disponible autorise à espérer l'apparition, pour les CPC équipés de ces cartes, de logiciels importants et de qualité et, pourquoi pas, de produits du genre compilateur Basic ou bien un Turbo Pascal laissant plus de place disponible à l'utilisateur que la version actuelle réalisée pour le 6128. Quant aux prix, je les trouve tout-à-fait corrects par rapport aux facilités supplémentaires accordées aux utilisateurs. A titre indicatif, ils devraient être compris entre 1110 FF pour la SP64 et 1670 FF pour la SP512. En conclusion un bon produit, d'un prix intéressant, et qui ouvre aux CPC 464 et 664 des horizons nettement plus larges que ceux auxquels ils étaient limités jusqu'alors. R. P. Spiegel , Cahiers de l'Amstrad °3 , Avril/Mai 1986 PS : à la lecture de mon papier, je m'aperçois que j'ai omis de vous préciser un élément important : le passage d'un modèle de carte à un modèle supérrieur se fait tout simplement en rajoutant les RAM nécessaires.

CPCrulez[Content Management System] v8.7-desktop Page créée en 392 millisecondes et consultée 9409 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.