| ★ HARDWARE ★ LES PC D'AMSTRAD ★ AMSTRAD PC 3000 ★ |
| Amstrad PC série 3000 | Hardware Les Pc D'amstrad |
LA RENTREE DANS LE RANGEN RECOMPOSANT SA GAMme de compatibles avec les quatre modèles de la série 3000. Amstrad prétend aujourd'hui offrir des ordinateurs dont la qualité de construction ne peut plus être mise en doute et se cherche une respectabilité nouvelle sur le marché professionnel, tout en maintenant ses prix à un niveau digne du marché grand public ! En matière de PC. Amstrad n'en est pas à son coup d'essai. On se souvient de la sortie du PC 1512, en septembre 1986, puis du PC 1640 un an plus tard, livrés avec GEM et avec une souris, et dont 1 ambition était de réussir à la lois sur les marchés de la micro-informatique familiale et professionnelle. Puis ce fut en 1989, la série des PC 2000, aux ambitions professionnelles encore plus affirmées. Un renouveau partiel Fleuron de cette gamme, le PC 2386 est équipé, pour un prix très compétitif, d'un microprocesseur 80386 à 20 MHz. de 4 Mo de mémoire vive, d'un circuit graphique VGA et d'un disque dur de 65 Mo. Le PC 3286 bénéficié d'une qualité de fabrication bien supérieure a celle de ses grands freres. >> C'est justement ce dernier qui a causé du tort aux PC 2000 peu après leur lancement. Un contrôleur sophistiqué implanté sur la carte mère poussait les disques durs dans leurs derniers retranchements, à tel point que sur ce critère, le PC 2386 obtenait la note exceptionnelle de 25.8 au standard de performances de SVM ! (voir le banc d'essai publié dans le n° 58). Mais il a bien vite fallu déchanter : le manque de fiabilité des disques durs trop sollicités, et l'impossibilité d'en vérifier systématiquement la qualité, conduisirent Amstrad à équiper ses machines d'un autre contrôleur de disque, moins performant, occupant un des connecteurs d'extension. F.n outre, la qualité de fabrication des PC 2000 ne correspondait pas vraiment aux critères retenus par les responsables des achats dans les entreprises. La nouvelle gamme comprend trois modèles : le PC 3086, équipé, comme l'ancien PC 2086, d'un microprocesseur 8086 à 8 MHz et de 640 Ko de mémoire vive : le PC 3286. doté d'un microprocesseur 80286 à 16 MHz et de 1 Mo de mémoire vive : le PC 3386SX muni d'un microprocesseur 80386SX à 20 MHz et de 1 Mo de mémoire vive. Avec cette nouvelle série d'ordinateurs, Amstrad donne avant tout l'impression de vouloir corriger le tir, une impression confirmée par le fait que le renouveau des machines n'est que partiel : elles conservent en effet le clavier et les moniteurs des modèles de l'ancienne série. De fait, les PC 3086, 3286 et 3386SX rejettent toute solution technique aventureuse et bénéficient d'une qualité de fabrication de très loin supérieure à celle des modèles précédents. Le plastique des coffrets fait place au métal, le câblage est plus rigoureux, les divers éléments de la carte-mère sont plus accessibles. Si l'innovation n'est pas au rendez-vous, ces machines inspirent confiance et lont preuve de très bonnes performances, pour des prix équivalents à ceux des anciens modèles, du moins lorsque les configurations sont directement comparables. Car les nouveaux modèles diffèrent parfois des anciens. Ainsi, par exemple, la fréquence de fonctionnement du microprocesseur 80286 passe de 12 MHz sur l'ancien PC 2286 à 16 MHz sur le PC 3286. Quant au PC 3386SX, il faut le considérer comme une nouveauté à part entière. Il s'insère dans la gamme entre le PC 3286 et l'ancien PC 2386 évoqué plus haut, toujours commercialisé. Son microprocesseur est une version économique du 386 DX qui équipe le PC 2386. Les modèles de l'ancienne gamine étaient vendus avec Windows et le GW Basic : seule la version 3.3 de MS-DOS accompagne les nouveaux modèles, à l'exception du 3086 livré avec Works 2 de Microsoft. Les PC 3286 et 3386 SX sont en outre dépourvus de souris, un fait qui illustre mieux que de longs discours le nouvel état d'esprit du constructeur. Amstrad semble donc avoir misé sur l'ouverture des machines en évitant d'imposer à l'acheteur des options qui ne lui seraient pas forcément indispensables. AMSTRAD PC 3286
Selon les responsables de cette nouvelle gamme chez Amstrad-France. la cible visée est celle des entreprises au sens large, de la PME aux grands comptes. Un contrat de maintenance sur site est d'ailleurs proposé pour les PC 3286 et 3386 SX, en sus de la garantie de deux ans valable pour tous les modèles. Le PC 2086 est présenté comme un ordinateur semi-professionnel adapté à une utilisation en réseau. Ces ordinateurs sont néanmoins appelés à côtoyer, sur les étals des grands distributeurs, des machines plus familiales telles que le PS/1 d'IBM. Mais chez Amstrad, on affecte de ne pas se soucier de cette promiscuité : “Le PS/1 est une machine fermée, à la différence des PC 5000 qui sont évolutifs, en matière de périphériques, de mémoire, d'extensions". Et l'on ajoute, un rien railleur : "Le véritable concurrent du PS/1d'IBM serait plutôt le PC 3086". << La face arrière de l'unité centrale dispose d'un bloc de quatre commutateurs permettant de sélectionner le La nouvelle attitude d'Amstrad à l'égard du marché professionnel se remarque presque au premier coup d'œil : elle transparaît dans les lignes massives et passe-partout de la machine dont tout signe extérieur d'originalité a été gommé. Le profil effilé des modèles de la gamme 2000 a été abandonné pour des formes plus classiques, si bien que les PC d'Amstrad se fondent désormais anonymement dans la masse de la production actuelle. Pas de surprise du côté du clavier et du moniteur, puisque ce sont ceux des PC de la série 2000. Le moniteur -le PC 14 HRCD dans notre test - est monté sur un support orientable dont le piètement venait s'encastrer dans le coffret des PC de l'ancienne gamme. Le boîtier des PC 3086, 3286 et 3386SX ne comporte pas de logement pour le socle de l'écran, ce qui a pour avantage de faciliter le placement d'un moniteur d'une autre marque sur l'unité centrale et d'éviter de défigurer la machine lorsque le moniteur doit être posé ailleurs que sur le dessus du coffret. Le moniteur PC 14 HRCD comporte deux boutons de réglage de brillance et de contraste situés sur son flanc droit. À l'arrière se trouvent un bouton de réglage de la stabilité verticale de l'image ainsi que l'interrupteur de mise en marche. Dans des conditions d'utilisation idéales, la qualité d'affichage est bonne. Toutefois, dès que l'éclairage ambiant contraint à pousser la luminosité jusqu'à sa limite, on peut déplorer certains débordements de couleurs qui rendent les contours un peu flous. Le clavier AZERTY de 102 touches adopte la disposition classique des modèles pour PC-AT. Les douze touches de fonction sont alignées sur la rangée supérieure. Les touches de verrouillage du pavé numérique, des majuscules et de défilement d'écran sont munies de témoins lumineux. Le léger manque de rigidité du châssis du clavier ne se répercute pas sur la qualité de toucher qui se situe dans la moyenne. L'examen de l'interieur du 3286 confirme l'impression de serieux qui se dégagé de cet ordinateur. >> Une qualité qui inspire confiance Le seul élément nouveau des PC de la série 3000 est donc l'unité centrale. La face avant du PC 3286 testé ici est des plus classiques : on y trouve le haut-parleur et son potentiomètre de réglage (ce qui n'est pas un luxe, compte tenu de la sonorité désagréable des PC), un témoin de fonctionnement, un témoin d'accès au disque dur. l'emplacement des lecteurs de disquettes et du disque dur. et l'interrupteur de mise en marche qui peut parfois rester bloqué en position enfoncée lorsque le capot, mal ajusté, vient frotter contre lui. Placé légèrement en retrait, sous le décrochement de la base de l'appareil, ce dernier ne devrait pas exposer l'utilisateur aux risques d'une extinction involontaire de la machine. En bas à gauche, une ouverture pratiquée dans la face avant donne accès à un connecteur pour souris Amstrad directement soudé sur la carte-mère. Cette prise n'est active que sur le PC 3086, seul appareil de la gamme livré avec une souris. Une souris Microsoft reliée à la prise série ne peut fonctionner que lorsque le connecteur pour souris Amstrad est désactivé par le retrait d'un petit contacteur de la carte-mère. Les PC3286 et 3386SX doivent être livrés sans ce contacteur. ce qui confine cette prise pour souris, survivance quasi unique du particularisme amstradien, dans un rôle purement figuratif. La face arrière dispose d'une prise secteur servant à alimenter le moniteur, de sorte qu'il suffit d'un seul cordon pour relier l'ensemble au secteur. À proximité de la sortie vidéo standard se trouve un bloc de quatre commutateurs permettant notamment de sélectionner le type d'écran (normal ou multisyn-chrone). L'ordinateur dispose en outre d'un connecteur série, d'un connecteur parallèle et d'une prise non standard de branchement du clavier. L'alimentation est refroidie par un puissant ventilateur qui expulse assez bruyamment l'air chaud à travers des orifices percés dans la face arrière. Toutes les chances de son côté La mémoire vive, de 1 Mo en version de base, peut être étendue jusqu'à 16 Mo par remplacement des quatre barrettes SIMM (Single Inline Memory Module) de 256 Ko présentes sur la carte-mère, alors que l'ancien PC 2286 ne pouvait aller au-delà de 4 Mo. La répartition entre la mémoire de base, la mémoire étendue et la mémoire paginée, à la nonne LIM-EMS, est confiée à un petit programme de configuration appelé Setup. Les paramètres de la configuration de la machine sont sauvegardés dans une mémoire CMOS, alimentée par une pile. On est donc en présence d'une machine assez classique, évolutive, plus “ouverte” et mieux conçue que l'ancien PC 2286. Mais cette sagesse de conception n'interdit pas le brio : en obtenant la note remarquable de 10.7 au standard de performances SVM, comme l'Olivetti M290S. également équipé d'un 80286 à 16 MHz, le PC 3286 fait jeu égal avec nombre de PC à base de microprocesseurs 80386SX ou DX. En choisissant clairement le camp des utilisateurs professionnels, en renonçant à présenter une machine de ce prix comme un ordinateur familial et à faire des économies au détriment de la qualité de fabrication, Amstrad semble cette fois-ci avoir mis toutes les chances de son côté pour convaincre les entreprises.
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||