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12/3.3 - Maintenance des imprimantesCoding Classeurs Weka
12/3.3 - Maintenance des imprimantes

Au-delà de l'entretien de routine consistant surtout en nettoyages périodiques, les imprimantes informatiques peuvent exiger des réparations tant sur le plan mécanique qu'électronique. Bien que les ordinateurs Amstrad, munis d'une prise normalisée CENTRONICS, puissent fonctionner avec des imprimantes très diverses, de nombreux utilisateurs restent fidèles jusqu'au bout à leur marque préférée : ils y gagnent une parfaite homogénéité de leur système informatique.

Les imprimantes Amstrad les plus répandues sont les machines de la série DMP (Dot Matrix Printer c'est-à-dire imprimantes matricielles) : DMP 2000, DMP 3000 et DMP 4000.

Nos lecteurs savent bien que la technique de la matrice de points, employée notamment par les imprimantes à aiguilles, se prête tout aussi bien à l'impression rapide de listings qu'à l'édition de documents en qualité courrier avec différentes fontes de caractères, sans oubier la création de graphismes. Nous allons donc reproduire ici les plans et schémas de ces imprimantes à tout faire, extraits des documents fournis par Amstrad aux ateliers de dépannage : nos lecteurs possédant une certaine habitude de la maintenance électronique et micromécanique les apprécieront à leur juste valeur !

Schémathèque DMP 2000 / DMP 3000

La figure 1 est une vue éclatée des machines DMP 2000 et DMP 3000, ces deux imprimantes de construction semblable diffèrent seulement par quelques caractéristiques opérationnelles.

Ce plan permet, moyennant un minimum de soin, le démontage du boîtier et la dépose des organes principaux, sans oublier l'accès au circuit imprimé.

La légende apparaissant sur le tableau ci-après permet un repérage rapide de chaque élément.

  1. Dessus de boîtier
  2. Fond de boîtier
  3. Antipoussière
  4. Bouton rotatif
  5. Blindage
  6. Refroidisseur
  7. Guide de papier
  8. Presseur
  9. Patte de masse
  10. Etiquettes
  11. Etiquettes
  12. Etiquettes
  13. Pied caoutchouc
  14. Anneau caoutchouc
  15. Mécanisme
  16. Transfo secteur
  17. Cordon secteur
  18. Interrupteur
  19. Circuits imprimés
  20. Circuits imprimés
  21. Circuits imprimés
    Ruban
    Câble

Le mécanisme proprement dit (repère 1 5 de la figure 1 ) mérite à lui seul un éclaté séparé. Le détail de la figure 2 ne doit cependant pas faire perdre de vue le fait que les interventions sur ce sous-ensemble exigent une habileté certaine. La table de correspondance fournit les références AMSTRAD des pièces détachées, dont beaucoup sont spécifiques et difficiles à remplacer par des composants d'une autre origine. C'est de loin la partie électronique qui peut le mieux être dépannée par un non-professionnel : le schéma électronique de la figure 3 est un classique du genre, et fait appel à beaucoup de composants tout à fait standards et donc faciles à approvisionner.

Un microprocesseur associé à des mémoires RAM et EPROM (programmées spécifiquement) pilote l'ensemble de la machine, par l'intermédiaire de composants de puissance chargés de commander les moteurs pas à pas CRM (tête) et IFM (papier) ainsi que les neuf électro-aimants actionnant les aiguilles d'impression (ND1 à ND9).

L'alimentation est classique (redresseur et régulateur 7805), mais comporte un circuit de reset à LM 339 chargé de veiller à ce que tout se passe bien lors de la mise sous tension.

Les figures 4 et 5 reproduisent les deux faces du circuit imprimé rassemblant tous ces composants, transformateur et filtre secteur exceptés.

Enfin, la figure 6 montre comment est effectuée l'interconnexion générale.

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Fig. 1 : Eclaté général (Document Amstrad).

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Fig. 2 : Eclaté général (Document Amstrad).

RepèresRéférencesRepèresRéférences
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Références des pièces détachées mécaniques pour DMP 2000 / 3000.

Schémathèque DMP 4000

Plus performante, la DMP 4000 reste néanmoins une imprimante à neuf aiguilles dont la conception rappelle celle de ses aînées : en témoigne l'éclaté général de la figure 7.

Le mécanisme est toutefois totalement différent : on trouvera son schéma éclaté à la figure 8, accompagné d'un tableau d'équivalence entre repères du schéma et numéros de pièces détachées AMSTRAD. En cas de remplacement, il est vivement conseillé de n'utiliser que des fournitures d'origine.

Le schéma électronique est pour sa part reproduit à la figure 9, sur laquelle on notera de nombreuses similitudes avec les DMP 2 000 et 3 000.

Les figures 10 et 11 montrent l'implantation du circuit imprimé principal, vue depuis ses deux faces, tandis que les figures 12, 13 et 14 donnent le détail des trois petits circuits imprimés annexes : carte-relais, clavier de commande, filtre secteur respectivement.

Bien que cela soit indiqué (en anglais) sur le circuit lui-même, on ne répétera jamais assez que le fusible ne doit être remplacé que par une cartouche du même type (1A temporisé).

Le non-respect de cette consigne pourrait entraîner de graves détériorations et éventuellement l'incendie de l'imprimante.

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Fig. 3 : Schéma des DMP 2000 et DMP 3000 (Document Amstrad).

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Fig. 6 : Câblage des DMP 2000 et DMP 3000 (Document Amstrad).

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Fig. 4 et 5 : Plans du circuit imprimé des DMP 2000 et DMP 3000 (Document Amstrad).

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Fig. 7 : DMP 4000 : Eclaté général (Document Amstrad)

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13 tours autour de la poulie G (sens inverse d'horloge)

Fig. 8 : DMP 4000 : Eclaté du mécanisme (Document Amstrad).

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Fig. 10 et 11 : Plans du circuit imprimé principal (Document Amstrad).

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L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.