CODINGLA BIBLE DU CPC 6128

La bible du CPC 6128 : 1.10.07 Le connecteur d'extension

Cette interface est la plus universelle du CPC. Sur cette carte de conducteurs à 50 pôles se trouvent, outre tous les signaux du processeur, différents signaux de commande. C'est ici que sont connectées toutes les extensions du système.

La signification des signaux 3 à 39 nous est connue puisqu'elle découle de la description du processeur. C'est pourquoi nous allons nous limiter ici aux connexions restantes.
Sur le pin 1 figure encore une fois le signal -sonore. Ce signal n'est toutefois que mono, les trois canaux sont conduits ici.
Les pin 2 et 49 sont reliés à la masse de l'alimentation électrique.

Une particularité est constituée par le signal BUS-RESET* sur le pin 40. En plaçant ce signal à low, on provoque un reset du système.
Malheureusement, le CPC vide toute la mémoire lors d'un reset. Ce signal n'est donc comme signal d'alarme pas plus efficace que le fait de couper puis de rallumer l'ordinateur.

Sur le pin 41 figure le signal reset proprement dit pour les extensions extérieures. Notez cependant que tous les composants ne peuvent pas être alimentés avec ce signal.
Le 8255 a par exemple besoin de ce signal sous sa forme inversée.

Les deux signaux ROMEN* et ROMDIS sont très intéressants. Le signal ROMEN* qui se trouve sur le pin 42 signale par son niveau low un accès à la ROM intégrée de 32 K. Cet accès peut cependant être interdit par un niveau high sur le pin 43, ROMDIS. La totalité de la ROM intégrée peut donc être ainsi remplacée par des Roms ou Eproms extérieures.

Par un décodage approprié des canaux d'adresse, il est cependant également possible de ne masquer et remplacer que des zones déterminées de la ROM intégrée.

Les deux signaux RAMRD* et RAMDIS ont une fonction semblable pour les accès en lecture sur la Ram interne. Ces signaux sur les pins 43 et 44 peuvent être utilisés pour échanger par exemple des zones de mémoire déterminées avec des Roms ou même des Rams. La commande de Rams extérieures n'est cependant pas très simple sur le CPC. La principale difficulté vient du fait que le signal WR* pour les Rams internes n'est pas produit par le processeur mais par le Gâte Array. Cette impulsion d'écriture ne peut malheureusement (à notre connaissance) être empêchée par aucune astuce de programmation, de sorte qu'un accès en écriture à une Ram externe adresse toujours également et écrit sur la Ram interne.

Le signal CURSOR envoyé sur le pin 46 est fourni avec une programmation appropriée par le contrôleur vidéo. Le CRTC dispose en effet de la possibilité offerte par le curseur électronique. Suivant la programmation, un signal carré d'une fréquence d'environ 1.5 ou 3 Hertz apparaît sur cette sortie. Mais il est également possible de programmer sur cette connexion des niveaux low ou high permanents.

Après l'allumage du CPC, c'est un niveau low permanent qui figure ici.

L'entrée LPEN (Light Pen) sur le pin 47 est reliée directement avec l'entrée light-pen du CRTC. Ce circuit intégré dispose de tous les registres nécessaires pour la gestion du light pen.

L'utilisation du light pen, surtout en graphisme haute résolution est cependant difficilement réalisable sur le CPC car le contrôleur vidéo fournit certes l'adresse MA de la position actuelle du light-pen mais il n'indique pas l'adresse RA actuelle. Du fait de la structure spéciale de la Ram vidéo, cette indication est cependant nécessaire si l'on veut dessiner sur l'écran avec le light-pen.

L'entrée pin 48 porte la désignation EXP* et est reliée au port B du 8255 Bit 4. Une extension extérieure peut placer cette connexion sur la masse et se faire ainsi remarquer par le système d'exploitation.

Le dernier signal à évoquer, sur le Pin 50, est le signal d'horloge du processeur. Ce signal, avec une fréquence de 4 MHz, est par exemple utilisé par le contrôleur du lecteur de disquette.

★ ANNÉE: ???

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L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.