Distributeur : Run informatique Support : disquetteC'est certainement le traitement de texte le plus connu sur CPC. En effet, on le retrouve chez Amsoft sous le nom de Amsword, mais il y a aussi une version de l'éditeur suisse Sémaphore nommée Senword, sous oublier celle de Micro-Bureautique appelée MBMot. A l'origine, le créateur est l'anglais Tassman et le logiciel porte le nom de Tasword. Les différentes versions sont soit légèrement modifiées (on se demande pourquoi ?) comme celle de M.B., soit simple francisation pour Amsoft et Sémaphore. Avec ce traitement de texte, vous travaillez sur un écran divisé en trois zones. La partie haute est une aide permanente à l'utilisateur. Elle présente par un menu déroulant toutes les commandes nécessaires au fonctionnement du logiciel. La totalité des commandes peuvent être visualisées sur une page écran en pressant « ESC ». Dans la seconde zone, vous sais-sissez votre texte avec une possibilité de travailler au kilomètre, c'est-à-dire d'enchaîner les phrases à la suite sans s'occuper de la forme, de saisir avec ou sans justification de blancs (compensation des espaces sur chaque ligne) permettant d'aligner parfaitement le texte à droite. La largeur de la page est définissable entre 1 et 80 signes par ligne. La troisième partie donne des informations sur les options utilisées. Avec les codes d'imprimantes, on peut donner la valeur des caractères que Ton souhaite obtenir à l'impression : mini, gras, étendu, double, etc. Comme pour Textomat, il est possible de créer sa propre grille compatible avec une imprimante autre qu'une Epson ou DMP-1. En pressant « CTRL-ENTER », on accède à un menu pour la sauvegarde ou le chargement d'un texte, l'impression, la fusion de plusieurs textes. Un retour au Basic est possible, par exemple pour formater une imprimante. Pour revenir sous tasword, il faut refaire un "RUN" du logiciel. Cette opération ne faisant pas perdre un texte saisi est toujours présent en mémoire centrale. Par contre, une erreur entre la sauvegarde et le chargement est fatale. En effet, si un chargement est demandé, le texte en mémoire est effacé automatiquement. Un petit défaut sur Tasword que l'on retrouve pas chez Textomat, car ce dernier organise la fusion des différents textes chargés. Toutes les modifications du programme original sont possibles avec l'option « Changer ». On peut modifier la présentation d'une page, les codes imprimantes, le second jeu de caractères, les couleurs de bord, fond et encre. La documentation fournie est très explicite. Le logiciel s'utilisant très facilement dès le début, grâce notamment à son menu déroulant. Une série de logiciels complémentaires est disponible, augmentant ainsi les possibilités de Tasword. Si l'on fait une comparaison entre Textomat et Tasword, le choix sera difficile : ce sont d'excellents logiciels de traitement de texte, presque professionnels. Si les logiciels ne reçoivent aucun reproche sérieux, il est quand même regrettable que le clavier de la machine ne soit pas un Azerty accentué. Il pose quelques problèmes à ceux qui ont reçu une formation, ou travaillé pendant des années, avec une telle disposition des touches.
Cahiers de l'Amstrad n°3 , Avril/Mai 1986 |