★ PEOPLES ★ UN NOUVEL AMSTRAD 512 KO ! (HEBDOGICIEL) ★ |
EXCLUSIF : UN NOUVEL AMSTRAD 512 Ko ! (Hebdogiciel n°138) | CECI N'EST PAS UN AMSTRAD (Hebdogiciel n°139) | Hebdogiciel n°160) |
Le nouveau CPC 5512 annoncé la semaine dernière ? Du pipeau ! Un article et un appareil fabriqués de toutes pièces sur un appareil qui n'existe pas !INVENTION L'article d'Hebdogiciel n°138, à propos d'un prétendu nouvel Amstrad 512 ko qui se dénommerait CPC 5512, décrit en détails et fournit de multiples à indications techniques sur un appareil qui, non seulement n'est pas proposé sur le marché, mais encore n'existe même pas à l'état de prototype ou simplement de projet. MONTAGE La photographie qui illustre l'article est le résultat d'un montage de différents éléments sans lien entre eux et qui n'ont jamais constitué une entité. Le montage a été poussé jusqu'à l'introduction dans le lecteur d'une disquette 5 pouces ¼ , sur laquelle la marque Amsoft a été apposée. Le concepteur du montage n'a pas craint d'inscrire sur l'écran du moniteur le texte contrefait et modifié du message qui apparaît sur les ordinateurs CPC Amstrad. Si le moniteur et le clavier semblent bien être des produits Amstrad, il apparaît que tel n'est pas le cas au lecteur de disquettes, bien que celui-ci ait été choisi délibérément dans le style des lecteurs Amstrad. A partir de ce montage et de cet appareil inventé jusque et y compris dans sa dénomination et son prix, Hebdogiciel se livre à de prétendues constatations techniques et à des appréciations critiques. Il est souvent fait grief aux journalistes de déformer la réalité mais que penser lorsqu'un événement, en l'occurrence la prétendue sortie du non moins prétendu CPC 5512, est présenté comme réel, alors que c'est un produit de l'imagination et d'un montage ? MANŒUVRE L'article commence par cette phrase : "On ne voit pas très bien quel est le but de cette machine". AMSTRAD France, quant à elle, voit clairement quel est le but ou en tout cas le résultat de cette opération journalistique : dissuader le public de faire l'acquisition du CPC 6128 dans l'attente de la mise sur le marché, qui ne viendra jamais, de ce CPC 5512. IMPUNITE Les lecteurs d'Hebdogiciel ne seront pas impunément égarés. Marion VANNIER Gérante d'AMSTRAD Sarl QU'EST-CE QUI SE PASSE ? Bonjour, je reprends la main après ce beau monologue d'Amstrad. Mais qu'est ce qui se passe ? L 'HHHHebdo qui fait de la désinformation ? Du montage ? Mais à qui peut-on faire confiance, mon pauvre monsieur ? Mais à qui se fier, ma pauvre dame ? Figurez-vous que nous en avons marre d'être le plus honnête, le mieux informé, le plus objectif et qu 'un beau montage, un joli petit scoop complètement bidon, ça manquait à notre panoplie d'anarchistes du stylo. HISTOIRE DE FAINEANT La semaine dernière, on s'est fabriqué de toutes pièces le bel ordinateur qui devrait être sur les étagères de tous les revendeurs depuis longtemps. On a fait un magnifique essai de cette machine inexistante, essai d'autant plus facile que nous avons inventé les caractéristiques techniques au fur et à mesure de l'écriture ! Ça c'est du bel article pas fatigant ! CHAUD DEVANT Attendez, c'est pas fini, le plan comportait une suite. Il fallait qu'Amstrad demande un droit de réponse pour faire un deuxième article encore moins fatigant que le premier puisque c'est Amstrad lui-même qui l'écrirait. Il fallait aussi qu'Amstrad réponde vite pour que les deux articles se suivent à une semaine d'intervalle. On a eu chaud, mais ça a marché comme sur des roulettes : le journal est sorti le vendredi en kiosque, Amstrad s'est rué dessus comme chaque semaine et sa réponse est partie le jour même. On a reçu la prose de Marion Vannier avec le lot de menaces juridiques habituelles dès le lundi, juste à temps pour le bouclage du canard que vous êtes en train de lire. Ouf ! Le tour était joué : deux articles de première page sans sortir des locaux du journal. Et le deuxième article écrit directement par Amstrad ! Plus bidon que ça, tu meurs ! MISE AU POINT Cette honteuse manipulation avait aussi un but plus sérieux : mettre les points sur les "i" sur un sujet délicat, le droit de réponse. Les constructeurs et importateurs que nous égratignons se font de douces illusions sur leur droit. Un droit de réponse n'est en aucun cas obligatoire. Il est proposé par la société qui pense avoir été indûment attaquée et c'est le Directeur de la Publication qui décide de le passer ou pas. Si le droit de réponse est refusé, il ne reste plus qu'à aller faire un tour devant les tribunaux.
FOURBERIE Et pour être refusé, vous pouvez compter sur Ceccaldi pour les refuser. Les droits de réponse sont fait pour répondre à des attaques ou à des contrevérités, pas pour faire de la propagande ou de la publicité. 1) Dans la réponse d'Amstrad publiée au début de cet article, nous avons supprimé un très joli passage concernant les disquettes .“Par ailleurs, AMSTRAD FRANCE, qui a vendu plus de 350.000 disquettes au mois de mai et qui possède en permanence un stock tampon de 200.000 pièces, voit également dans cet article une manœuvre pour détourner la clientèle potentielle du matériel équipé en 3 pouces." Ce passage, comme vous pouvez le constater, n'a strictement aucun rapport avec le faux Amstrad et ne rentre en aucun cas dans le cadre du droit de réponse demandé. Mais on essaye quand même (lire l'article sur les disquettes Amstrad dans ce même numéro). 2) Nous avons dénoncé, il y a environ deux mois, le service après-vente défaillant de Commodore France. Deux semaines plus tard, nous avons précisé que Commodore venait enfin d'organiser un SAV potable autour d'un certain nombre de sociétés de sous-traitance. Le SAV était défaillant AVANT l'article, il l'est moins maintenant, ça n'empêche pas Kleber-Paulmier, l'innéfable PDG de Commodore France, de demander un droit de réponse injustifié et de l'assortir d'un passage de plusieurs pages sur ses démêlés avec Procep, l'ancien importateur de Commodore avec qui il est en procès. DERNIERE PRECISION Un dernier point rigolo : l'article sur le faux Amstrad comportait un (1) bien visible dès le début de l'article (“On ne voit pas très bien quel est le but de cette machine (1 )....) et ce (1) renvoyait à la phrase suivante “qui n 'existe pas, d'ailleurs : c'est un gag." Il est donc incontestable que quand on écrit "... cette machine qui n'existe pas, d'ailleurs : c'est un gag. ", le faux est désamorcé et le droit de réponse devient injustifié ! Le renvoi au (1) en question a malheureusement eu droit à une erreur de montage et s'est retrouvé perdu au milieu de la page 23. Le maquettiste a été copieusement engueulé et nos lecteurs avaient rectifiés d'eux-mêrhe, sauf les impunéments égarés. Hebdogiciel n°139 |
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