★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ LES PASSAGERS DU VENT 2: L'HEURE DU SERPENT (c) INFOGRAMES/GLENAT ★ |
AMSTAR | CPC Revue | TILT | Popular Computing Weekly | Schneider CPC-Welt |
Il s'agit de la deuxième partie des « Passagers du vent ». Toujours superbe, encore plus difficile. Soleil et sortilèges. Pour le plaisir.
Quelques mois à peine après le lancement du premier épisode des Passagers du Vent (présenté dans Tih n° 39, page 52) sort la deuxième partie de l'aventure : « L'heure du serpent ». L'histoire de cette deuxième partie commence là où se terminait la première. Notre héroïne, Isa, pari pour le Dahomey rencontrer le roi Kpengla. Elle agit dans l'intention de percer le mystère de son identité, afin de sauver Hoël apparemment malade d'un sort qui lui a été jeté. Les graphismes — toujours splendides — suivent le principe d'une scène de fond qui définit l'atmosphère de chacun des sept chapitres du jeu. De multiples vignettes apparaissent en surimpression au rythme du déroulement de l'épisode. Nous avons testé la version tournant sur CPC. Ses graphismes profitent des capacités de la machine. Ils sont superbes. Quand nos personnages arrivent à la cour du roi, ils doivent surmonter la tension qui les oppose et des manifestations trop évidentes qui pourraient les mettre en péril. Isa hait Viaroux qui la courtise. Le roi, fort misogyne, n'apprécie pas la spontanéité de la seule femme de la troupe. Sa civilité lui fait proposer une démonstration de tir à l'arc, une femme abat une pintade sous les yeux du monarque et de ses hôtes. L'atmosphère semble se détendre. Pour peu de temps , hélas ! Car le monarque cherche à savoir si Isa manie habilement l'arc. L'arc non, mais le fusil peut-être. Viaroux propose d'utiliser un des fusils qu'il a offerts au roi. Boisbœuf lui déconseille instamment de suivre ces conseils. Qui croire ? Comment ne pas perdre la face ni heurter la susceptibilité du roi dont l'aide est décisive? Qu'elle ait adopté ou non le comportement le plus judicieux, l'apparition du sage dans la fenêtre viendra bientôt annoncer la clôture du chapitre. Il pose une question et vous devez cliquer le portrait du personnage le mieux à même d'y répondre. Ces interrogations entreront en compte dans la solution des dernières péripéties de l'aventure. Des améliorations notables enrichissent ce nouvel épisode. Des détails d'abord: la musique change selon les chapitres. Plusieurs mini-séquences d'animation sont disséminées çà et là dans l'aventure. Les chapitres démarrent systématiquement en cliquant l'image principale et parfois une action décisive s'enclenche à partir des vignettes. Gare aux coups de feu impromptus à force de trop chatouiller les personnages avec le curseur! Plus essentiel : la touche R commande un retour de toutes les séquences du chapitre à une vitesse plus ou moins rapide. Et, surtout, le jeu est beaucoup plus difficile. Atteindre le but demande plus d'instructions, plus de réflexion devant les alternatives proposées. L'option de sauvegarde n'en devient que plus précieuse! Une caractéristique diabolique échappera a votre perspicacité dès vos premières tentatives : même si continue. Vous passez alors à un chapitre suivant, vous rencontrez moult lions, négriers, rites vaudous mais vous n'entrez jamais dans le dernier chapitre. Des rebondissements vous resteront inconnus. Plus encore que dans les premiers Passagers du Vent, la notion de parcours sans faute est dénuée de sens : arrive-t-on au dénouement qu'on a encore bien des merveilles à découvrir dans le jeu, à des stades antérieurs traversés mais pas explorés jusqu'au bout. Denis Scherer , TILT n°42 mai 1987 |
|
Page précédente : Les Passagers du Vent 1 |
Page créée en 270 millisecondes et consultée 7817 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |