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Il s'agit de deux programmes BASIC associés à l'interface AMSTRAD RS232 qui vont vous permettre d'échanger, dans les deux sens, de, programmes et des fichiers entre AMSTRAD CPC et IBM PC (et compatibles). Intéressant, non?Voyons le matériel nécessaire:
Moyennant quelques modifications, on peut communiquer avec autre chose qu'un PC: MSX, APPLE, ORIC... pourvu qu'ils possèdent, eux aussi, une interface série et qu'ils utilisent le codage ASCII. Nous avons fait par exemple un couple de programmes pour communiquer avec un EPSON HX-20, le programme côté AMSTRAD subissant très peu de changements. L'interface série permettra aussi le branchement à un MODEM, mais cela présente peu d'intérêt en France pour un particulier (vu le rapport qualité-prix des liaisons téléphoniques... ). Egalement, avec une imprimante avec carte série, on a alors le huitième bit.
LE PRINCIPE DES LIAISONS SERIE « Tout sort par un seul fil », c'est-à-dire que pour envoyer un octet on va y faire passer ses huit bits un par un, A l'autre extrémité du fil, une autre interface série reçoit ces salves d'impulsions électriques, reconstitue l'octet et le communique à son micro. Toute interface série pour micro-ordinateur possède une borne de sortie (n° 2) et une d'entrée (n° 3). Bonne nouvelle, ces prises ont un brochage normalisé. Donc, pour relier deux micros par leurs interfaces, la borne n° 2 va au n° 3 et la n° 3 au n° 2, OK ? Pour réaliser ces croisements de fils, on intercale un raccord spécial que l'on appelle un « NULMODEM » facile et peu coûteux à fabriquer. Nous verrons cela plus loin. En fait, il y a bien d'autres fils dans ce type de liaisons: le retour masse, bien sûr, mais aussi des « coordinations » entre les deux interfaces; des noms « impossibles » tels que RTS, CTS, DTR, DSR et DCD, Eux aussi vont faire l'objet de croisements dans notre NUL MODEM, La norme AS 232C porte bien mal son nom car toutes les fantaisies y sont possibles, non pas dans le brochage, mais dans le codage du signal. Il est évident que les deux interfaces doivent être sur la même « longueur d'onde » pour se comprendre ! De part et d'autre, c'est le programme BASIC qui établit les codages de son interface série. Les syntaxes sont certes différentes, mais les codages résultants doivent être identiques. Le paramètre le plus important est la vitesse de transmission de bits par seconde, elle est exprimée en « bauds ». L'interface AMSTRAD peut être programmée depuis 50 bauds (+/- 5 octets/seconde) jusqu'à 19200 bauds (+/- 1900 octets/seconde). Nous opérerons arbitrairement en 9600 bauds (+/- 960 caractères/seconde). Pour fixer les idées, le Minitel reçoit en 1200 bauds et émet en 75 bauds. Les autres paramètres concernent le « message octet » : le nombre de bits de données, 8 ou 7 ; on a pris 7 car il s'agit de transmettre des caractères ASCII (< 128). Le nombre de bits signalant la fin de l'octet, c'est 1 ou 2, on en a pris un, Le « contrôle de parité », un contrôle de la qualité de l'octet reçu qui refusera tout octet ayant souffert d'un parasite sur la ligne. Pas de risques avec notre liaison directe de moins de deux-mètres ! Donc pas de contrôle de parité (= « parité nulle » ). Ces choix sont tout à fait arbitraires,. NOTA: Les interfaces série pour imprimantes sont codées par des « switches » parce que l'on ne peut faire autrement. Elles ne savent que recevoir. L'entrée/sortie' d"un MODEM est, elle aussi, codée par switches, La multiplicité des codages possibles en RS 232C constitue une sorte de "confidentialité" pour les transmissions téléphoniques. L'INTERFACE AMSTRAD Le coffret contient le boîtier électronique; un bloc secteur (qui chauffe beaucoup ... ), un câble plat avec connecteurs, hélas très court, une plaquette d'époxy (pour raccorder l'interface disquette DD1 pour 464) et une notice en français: celle-ci est très claire sur les généralités, mais super nébuleuse quant à l'utilisation pratique. Je m'explique: l'usage d'interface série fait intervenir des commandes et des fonctions spéciales absentes du BASIC des CPC. Elles sont disponibles sous formes de RSX qui sont changées en RAM par une ROM dans le boîtier. Un bon point, mais rien sur leur utilisation rationnelle dans un programme AMSTRAD ! Il a fallu quelques heures d'essais pour découvrir leurs exigences et leurs interdits, du moins pour ce qui nous intéresse, a savoir l'envoi et la réception de chaînes sans risques de ratés. Le matériel est bon, c'est la notice qui n'est pas à la hauteur. Si vous voulez programmer autre chose, inspirez-vous des syntaxes, des routines mises au point dans le nôtre. Nous l'avons éprouvé avec un fichier bidon de 26 fiches de 255 caractères chacune: après plusieurs allers-retours, pas le moindre octet abîmé. Deux recommandations importantes: — Possesseurs de 464 + drive: débranchez l'interface drive. Fixez le connecteur du câble plat à sa place. Dans le connecteur, à mi-longueur du câble, enfoncez la plaquette cuivrée fournie. Enfin, sur celle-ci, rebranchez votre interface drive; avec son câble du même côté que le socle 25 broches RS 232. N'essayez pas de brancher votre drive à l'arrière du boîtier série, il ne fonctionnerait pas (réservé à d'autres interfaces). — Il faut impérativement mettre sous tension l'interface série avant le drive et Je micro, sinon il sera ignoré. Micro + drive fonctionnent normalement avec l'interface série branchée non alimentée. Toutefois, quand la série est active et que vous coupez son alimentation, vous perdez votre programme en mémoire ! LE CABLE ET LE NUL-MODEM Les socles d'interfaces série sont mâles sur les micros et femelles sur les imprimantes et les MODEM. En conséquence, puisque nous prolongerons le câble par notre NUL-MODEM, on a intérêt à avoir un câble mâle-femelle et un NULMODEM (on dit aussi ZERO-MODEM) femelle-femelle. Pour le raccordement AMSTRAD/MODEM, il suffira d'enlever le NUL-MODEM. Pour raccorder à une imprimante avec carte série (c'est rare...), ça ne marche pas. Il faudrait sertir une troisième fiche (mâle) sur notre câble plat à 25 conducteurs, donc en parallèle avec les autres, mais à +/- 10 cm de l'extrémité femelle. Confection du cable Dans un magasin de composants électroniques (ou chaîne TANDY), procurez-vous 1,5 à 2 mètres de câble en ruban 25 conducteurs et deux prises mâle et femelle « à sertir ». Outil nécessaire: une vulgaire pince multiprise. Un bord du ruban est teinté (bleu), c'est le « fil n° 1 ». Engagez le ruban de telle sorte que le bord bleu soit côté n° 1 (visible sur la prise). Puis, serrez avec la pince multiprise. Trois minutes pour faire un câble... Confection du NUL-MODEM Il faut deux prises femelles « à souder », ainsi que sept fils de 1 a à 1 5 cm, assez fins mais de couleurs différentes (demandez du « fil en nappe multicolore ». Dénudez, torsadez et pré-étamez les extrémités. Le plan de câblage n'est pas celui de la notice AMSTRAD.
L'UTILISATION DE L'ENSEMBLE Les deux micros sont reliés et chargés de leurs programmes BASIC. RUN SUR AMSTRAD, L'écran demande si vous voulez envoyer ou recevoir un fichier, puis son nom, le nom qu'il prendra sur le « récepteur ». Sur le PC, est ce que ça se passera sur le drive A, B ou C ? Vous voyez que tout est commandé à partir de l'AMSTRAD, Fort de ces renseignements, le CPC vous invite il faire RUN sur le PC (la touche de fonction F2). C'est tout. La suite est entièrement automatique; le fichier s'enregistre sur la disquette du micro récepteur, puis retour automatique aux états initiaux; prêt pour un autre transfert, pourquoi pas dans l'autre sens, si vous trouvez plus simple d'emploi.., Et maintenant, quelques gadgets utiles:
Donc, pour contourner cette stupidité, pensez à modifier le nom, par exemple en tapant SAVE"MACHINA",A sur l'IBM. Vous pouvez faire LOAD d'un programme BASIC en ASCII, et de là le lister normalement à l'écran comme à "imprimante, modifier les différences de syntaxes, puis le recharger en BASIC par un SAVE banal. Le BASIC MICROSOFT de l'IBM PC et celui de l'AMSTRAD se ressemblent à 80 %. Celui de l'AMSTRAD étant bien plus complet (Héoui !...), il est plus facile d'adapter de l'IBM sur CPC que de faire l'inverse (attention aux paramètres des LOCATE qu'il faut inverser ). LA SYNTAXE DES COMMANDES DE LIAISONS SERIE Celle apportée par la ROM de l'interface AMSTRAD ne ressemble en rien à ce qui existait précédemment dans les autres BASIC: nous donnons respectivement les syntaxes AMSTRAD et IBM (MICROSOFT). — Paramètres. RS 232C et ouverture liaison: ùSETSIO,9600,9600, 1, 7,00 |
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