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| DIGITALISEUR ARA (c) JAGOT & LEON (CPC Revue) | A.R.A. DIGITALISEUR : PLUS BEAU, TU MEURS ! (Amstrad Magazine) |
Une véritable petite merveille de la technologie/ pas plus difficile à utiliser qu'un ouvre-boîte électrique, tel est le Ara digitaliseur. L'aboutissement d'un rêve Tout le monde sait combien il est difficile de créer des graphismes réalistes pour illustrer jeux ou programmes en tous genres. Désormais plus de problèmes de cet ordre, voici enfin venu le temps de l'image digitalisée à la portée de tout le monde, et mieux encore, ne nécessitant que le minimum de moyens techniques. Eh oui pour ce petit engin là, un CPC et un téléviseur suffisent ! Lorsque Ton songe qu'il y a seulement quelques mois la digitalisation demandait au minimum la possession d'une caméra vidéo, il y a vraiment de quoi être étonné. Ainsi donc, tout un chacun peut d'ores et déjà y trouver son compte. Ne serait-ce que pour la beauté des images exécutées avec ce procédé, de fait pour l'amour de l'art graphique, l'Ara remplit pleinement son contrat. Ce dont je suis en outre tout-à-fait certain, c'est que les inconditionnels du DAO vont y voir la naissance d'une nouvelle dimension pour leur passion. Ara, pourquoi ? Allez, je n'y résiste pas. Depuis le temps que j'attendais de pouvoir partager une petite blague sympa avec vous... D'après vous, pourquoi l'Ara se sent-il bien lorsque vous êtes hilare ?... Alors, on sèche ! Bon, allez, je ne serais pas trop dur avec vous. C'est tout simplement parce que c'est le “Ara qui rit”... Redevenons sérieux et commençons par le début, qui n'est autre que de répondre à la question rituelle. Pourquoi Ara ? Très simple. Comme vous le savez tous, l'Ara est un superbe perroquet aux couleurs pleines d'un exotisme éclatant de soleil ? (romantique non ?). Quelle aurait pu être la meilleure illustration des possibilités d'un tel matériel, sinon celle-ci ? En fait, selon les concepteurs, ce fut un complet hasard de digitaliser cet oiseau plutôt qu'autre chose en guise de premier test concluant. Je vous laisse le soin de deviner le nom donné au digitaliseur si au lieu d'un Ara, un autre pensionnaire de la ménagerie avait eu cet insigne honneur... Un film en très léger différé Cet ensemble, boitier plus logiciel dont l'utilisation est, je ne le dirais que trop accessible à tous, permet par un simple raccordement à la prise péritel de votre téléviseur (regardez vite à Farrière du vôtre s'il en est équipé ; sinon changez en...) de visionner tous les programmes émanant de celui-ci, y compris ceux en provenance d'un magnétoscope. Un petit menu très détaillé ouvre l'accès à toutes les parties du programme. Je dis bien toutes, car les facultés de l'Ara ne s'arrêtent pas, loin de là, à une simple digitalisation. Fou de S.F. comme je le suis, je ne pouvais mieux tester l'Ara qu'en me repassant la “Guerre des Étoiles”. Croyez-le si vous voulez, j'ai pu suivre le film dans sa quasi totalité sur mon moniteur. Etonnant non ?... Oh bien sûr, toutes les images n'y étaient pas, — 1 440 images/minute pour un film et 300 images digitalisées par minute par l'Ara —' mais avouez que ce n'est pas si mal, compte tenu de la petitesse de l'équipement. En plus de cela le résultat est tout-à-fait surprenant. Le seul petit problème, auquel on peut d'ailleurs remédier avec un minimum de maîtrise, est l'agencement des couleurs. En fait, F Ara qui digitalise aussi bien en mode 1 qu'en mode 0 ne donne que de fausses couleurs sur la base de celles ayant été préalablement sélectionnées, et ceci en fonction du contraste à l'affichage. Il est bien évident que votre image sera d'autant plus riche que le mode employé offrira un nombre élevé d'encres. Cependant, le grain d'une image en mode 0 étant de moins bonne qualité qu'en mode 1, il vous restera à déterminer vos goûts et surtout vos besoins. Il n'en demeure pas moins que l'image ainsi créée, et qui plus est mémorisée, peut être tout à loisir retravaillée et même totalement transformée grâce au logiciel que je qualifierais de "designer” d'image. D comme digitalisation Vous venez donc de sauvegarder votre toute première image sur l'Ara. Cependant, bien que l'ensemble corresponde à vos aspirations, les détails méritent quelques retouches. Aucun problème. Aussi simplement que de taper D pour digitaliser, vous entrez maintenant dans le monde passionnant du traitement de l'image. Bien que votre image reste affichée, une bande apparaît dans le bas de l'écran. Celle-ci se compose de toute la palette des couleurs à votre dispositions, ainsi que des trames que vous pourrez créer et disposer où bon vous semblera. Bref, vous voici arnaché tel le Léonard de Vinci du futur... Que dire de plus sur ce digitali-seur avant la lettre, sinon qu'il est voué à une grande carrière de part ses qualités irréprochables et son extrême simplicité. D'autant plus que ses créateurs nous réservent d'ici peu une surprise qui lui sera un très bon complément. Rien moins qu'un logiciel permettant un échantillonnage de 512 couleurs sur notre CPC. Un miracle, peut-être. Encore un très bon produit, sûrement.
Georges Brize, Amstrad Magazine n°22 |
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