CODING ★ PREMIERS PAS EN BASIC (AM-MAG) ★

Premiers Pas en Basic (AM-MAG)Menu - Soft - Basic
Vous voulez vous mettre au Basic et vous ne savez pas par quel bout commencer ? Vous craignez être dépassé par des exemples hermétiques et submergé par un jargon ésotérique ? La seule vue d'un listing vous décourage ? Alors, cet article et ceux qui suivront sont faits pour vous. Ne les lisez pas vautré sur le canapé, mais installez-vous devant votre Amstrad CPC ou PCW (il y en aura pour chacun !) et partez, clavier au bout des doigts, à la découverte d'une véritable langue universelle : le Basic.

Ceux qui possèdent un CPC se contenteront de le mettre sous tension, le Basic se mettra en place de lui-même. Les possesseurs d'un PCW devront procéder ainsi !

  • Mettre la disquette n° 2 (le CP/M) dans le lecteur.
  • A l'apparition du A> tapez BASIC puis appuyez sur la touche [RETURN]. La machine mouline un moment, affiche un texte sur lequel nous reviendrons, puis un rectangle — le curseur — suivi de ok.

Passons aux choses sérieuses

Tapons ceci, en respectant bien l'espace après PRINT : PRINT 2 + 5 [RETURN] Un 7 apparaît aussitôt sur la ligne suivante. Le mot PRINT qui précède l'opération a une fonction importante : c'est lui qui ordonne à la machine de faire apparaître à l'écran le résultat d'une opération. Sans cet ordre, votre Amstrad ferait scrupuleusement son travail, mais le résultat, il le garderait pour lui ! Contrairement aux nombres, un nom ou une phrase que l'on voudrait afficher à l'écran obéissent à une syntaxe particulière : des guillemets doivent les encadrer PRINT «Am-Mag» [RETURNJ affiche tel quel le texte entre guillemets. Le Basic, en effet, fait une distinction entre les nombres et les caractères typographiques. En cas d'erreur, le Basic a l'extrême amabilité de nous la signaler. Tapez PRINT 2 + 5: le Basic renvoie aussitôt un syntax error de plus bel effet. Ce message, — erreur de syntaxe —, signale notamment les fautes de frappe, ou les formules mathématiques mal fagotées C'est la bête noire des débutants et même (nul n'étant à l'abri d'une étourderie) des programmeurs confirmés.

Tapons ceci : 1 PRINT 2 + 5 [RETURN]

Rien ne se produit... Angoisse... En fait, nous venons de créer un programme. Un programme minuscule certes, presque rien, une seule toute petite instruction signalée par son numéro de ligne 1. Pour que l'ordre de calculer soit exécuté, il faut lancer le programme par la commande : RUN (en anglais : « courir », « en route ») … et le miracle s'accomplit. Quelle est la différence avec un PRINT sans numéro ? Dans le premier cas, le calcul est effectué aussitôt que [RETURNJ a été pressé : c'est une commande directe. Dans le second cas, l'instruction a été mise de côté en attendant l'ordre d'exécution RUN. Les esprits vifs auront rapidement subodoré l'intérêt de la chose : on peut aligner des quantités d'instructions puis les lancer par un seul RUN. Tout un programme, en quelque sorte ! Puisque le mot a été lâché, allons-y : voici votre premier programme. Il n'est pas délirant, certes, mais il nous permettra d'examiner et de comprendre quelques instructions élémentaires.

Notez dès à présent que la numérotation des lignes se fera désormais de 10 en 10 ; il sera ainsi possible, par la suite, d'insérer des lignes supplémentaires si le besoin s'en faisait sentir. Cette manière de numéroter est devenu une véritable convention de programmation qu'il est judicieux d'adopter.

Des variables ? Pourquoi ?

Dans les exercices qui précèdent, nous avons utilisé des nombres, ce qui est bien pauvre et très limité. Nous aurions sûrement mieux fait d'utiliser des paramètres tels que A et B. L'intérêt ? Mais il est évident : chacun de ces éléments A ou B pourrait prendre une valeur quelconque, variable au gré du programmeur. A et B sont appelées des Variables. Afin de pouvoir affecter facilement une valeur à une variable, le langage Basic se sert d'une instruction très, mais vraiment très utile : INPUT. Lorsqu'il rencontre INPUT. le Basic arrête tout et attend qu'une donnée soit entrée au clavier. Essayez ceci :

10 INPUT A
20 INPUT B
30 PRINT A + B

Il va de soi, maintenant, que vous avez validé chaque ligne par Avant d'entrer dans le détail des opérations, faites un RUN. Bon, c'est vrai, l'écran est d'une austérité affligeante : un pauvre point d'interrogation apparaît. Ce signe indique que le Basic attend votre chiffre. Tapez un nombre; après led'usage, un autre point d'interrogation appellera le second chiffre. A peine validé, la réponse apparaîtra Nous aurions pu donner un autre nom à ces deux variables : CHIFFRE 1 et CHIFFRE 2, par exemple, ce qui est plus « parlant » que A et B. C'est ce que nous ferons dans l'exemple ci-dessous. La syntaxe de INPUT nous autorisant à insérer un texte entre guillemets, profitons-en pour rendre le programme plus compréhensible. Le point-virgule évitera un retour à la ligne intempestif. En ligne 30. nous rangerons le résultat de l'opération dans une variable que nous nommerons à juste titre RESULTAT.

10 INPUT "Quel est le premier chiffr"; CHIFFRE1
20 INPUT "Quel est le deuxième chiffre" ; CHIFFRE2
30 RESULTAT = CHIFFRE1 + CHIFFRE2
40 PRINT RESULTAT

Ne vous souciez pas de la première version ; une ligne portant le même numéro qu'une ligne déjà existante se substituera à l'ancienne. Tapez LISTpour vérifier; le nouveau listing s'inscrit à l'écran, dûment rectifié. Et faites un RUN : la présentation est déjà meilleures, bien qu'un fatras d'essais encombre l'écran. Pour vider l'écran, le Basic des CPC offre une fonction simple ; CLS (pour CLear Screen, effacer l'écran). Celui des PCW est plus compliqué ; nous entrerons dans le détail le moment venu. En attendant, que ceux qui travaillent sur un CPC veuillent bien taper : 5 CLS Ceux qui possèdent un PCW devront se coltiner la formule suivante :

5 PRINT CHR$ (27) + "E" + CHR$ (27) + "H"

Un LIST permettra de constater que la nouvelle ligne a bien pris place au début du programme. Il est bon de savoir que le Basic range toujours une ligne à l'endroit exact qui lui est dévolu. On peut taper des lignes à tort et à travers (mais je ne le vous recommande pas), le BASIC les ordonnera toujours. Lancez le programme : fini les scories plein l'écran ! A chaque RUN, il passera d'abord l'éponge.

Pour finir, un bon coup de balai...

Tant qu'à faire le ménage, profitons-en pour remettre un ordre de bon aloi dans le listing. Nous venons d'insérer une ligne, soit. Tapez maintenant RENUM puis [RETURNj, listez le programme ; il est de nouveau numéroté de 10 en 10, dans les règles de l'art. Le mois prochain, nous étofferons ce petit programme et nous aborderons d'autres instructions. D'ici là, efforcez-vous de bien maîtriser la notion de variable, clef de voûte de tout programme.

AM-MAG

★ REVUE: AM-MAG
★ ANNÉE: ???
★ AUTEUR: Bernard Jolivalt

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L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.