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6/6 La synthèse vocale (14e Complément)Coding Classeurs Weka
6/6 La synthèse vocale

Il est parfois dur de supporter la solitude engendrée par la passion de la micro-informatique. Il est en effet vrai que les programmeurs s'enferment généralement dans leur petit monde dont l'unique population est composée d'octets, parfois ingrats à l'annonce d'une indésirable erreur Type Mismach, après des heures d'effort de programmation. Seuls musiques et graphismes, au demeurant fort réussis sur AMSTRAD CPC, égayent la vie des fanatiques du clavier et du joystick.

Il ne manquerait à notre AMSTRAD que la parole pour en faire un partenaire informatique à part entière.

La société TECHNI-MUSIQUE a probablement entendu cet appel, et a créé un synthétiseur vocal, simple d'utilisation, et possédant de surcroît une bibliothèque de sons pré-programmés et en français.

En savoir plus sur la synthèse vocale

La synthèse vocale fut, et reste encore, un secteur de l'électronique spécialisée.

Une des voies suivie pour synthétiser vocalement les sons, commença par l'étude des mécanismes de la parole humaine. Cette étude fut suivie par une modélisation de ces mécanismes, puis l'application électronique de ces modèles.
Le mécanisme humain

Le mécanisme humain de formation des sons semble en général très simple, mais il suffit d'observer l'évolution de la parole chez le très jeune enfant qui, malgré des efforts considérables pour communiquer avec nous, ne commence à prononcer correctement les mots qu'après plusieurs années.

Aucun son ne serait produit sans un dosage adéquat de l'air que nous respirons. Cet air, inspiré dans les poumons, va servir d'énergie, qui sera véhiculée dans la gorge, et permettra, à l'aide des muscles, de faire vibrer les cordes vocales, et résonnera ensuite dans les cavités du pharynx, de la bouche et des fosses nasales (voir Fig. 1).

Par contre, tous les sons ne feront pas forcément agir toutes les parties du système vocal. Certains sons, par exemple, ne font pas vibrer les cordes vocales (CH, S,...). Les sons peuvent ainsi être classés en deux catégories : les sons dits voisés et les sons non voisés.

Les sons voisés correspondent à ceux qui font vibrer les cordes vocales (A, B, D, E, G, I, J, L, ...). Les sons non voisés sont ceux qui ne font pas vibrer les cordes vocales (F, K, P, CH, T, ...). Ces sons, bien sûr, doivent être pris dans leur contexte, car les lettres prononcées isolées font intervenir plusieurs sons (par exemple, la lettre P fait intervenir les deux sons P et é).

Les diverses études ont abouti à une liste de sons élémentaires, permettant de créer toutes les combinaisons possibles pour prononcer tous les mots d'une même langue. Ces sons élémentaires sont appelés phonèmes. La liste des phonèmes est généralement donnée dans les premières pages des dictionnaires, et l'on retrouve la prononciation en phonétique des mots entre parenthèses.

Des études encore plus approfondies ont permis de déterminer les fréquences de résonnance utilisées pour former les sons, chacune de ces fréquences est appelée formant.

En résumé : une phrase est composée d'une suite de formants, constituant eux-mêmes les différents phonèmes qui, associés, génèrent le message final.


Fig. 1 : Structure simplifiée permettant la génération d'un son par la voix humaine.

Application a l'électronique

La recherche en fabrication des composants de synthèse vocale s'est appuyée sur les modèles humains pour créer les différentes fonctions internes incorporées dans le boîtier.

Deux composants sont largement répandus dans le domaine de la micro-informatique pour synthétiser les sons : les MEA-8000 et PCF-8200 fabriqués par RTC. Leurs principales caractéristiques sont :

  • MEA-8000 :
    • tension d'alimentation 5 volt
    • trames de parole : 8, 16, 32 ou 64 ms
    • nombre de formants : 4
    • fréquence de l'horloge : 4 Mhz
  • PCF-8200 :
    • tension d'alimentation : 5 volt
    • trames de paroles : programmables de 8.8 à 88 ms
    • nombre de formants :
      • 5 en voix masculine
      • 4 en voix féminine

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L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.