APPLICATIONSBUREAUTIQUE ★ ROTATE: L'UTILITAIRE A DOUBLE SENS... ★

Rotate (Amstrad Magazine)Applications Bureautique

Lorsque l'on utilise des programmes comme Multiplan, il est souvent regrettable de ne pas avoir la possibilité d'imprimer aussi bien en long qu'en travers. Rotate remédie à ce problème en vous donnant le choix d'une impression verticale ou horizontale d'un fichier ASCII.

Il ne s'agit pas de remettre en question les possibilités de l'imprimante du PCW qui pour un usage standard fait très bien son office. Cependant, comme c'est le cas de beaucoup de ses consoeurs, elle n'est conçue que pour l'impression normale.
Un problème qui n'en est pas un si l'on considère la fonction première du PCW qui n'est ni plus ni moins que le traitement de textes. Mais voilà, le succès aidant, cet ordinateur s'est vu assigner les best-sellers de l'informatique, tels que Multiplan et dBase II, programmes pour lesquels une impression verticale s'avérait quasi obligatoire. De là, la naissance de ROTATE, logiciel simple en soit mais efficace.

Le programme

Le fonctionnement du programme peut se résumer en quelques lignes : chacune des “phrases'qui composent le texte ASCII est prise en compte, caractère par caractère, et disposée les unes en-dessous des autres puis analysée séquentiellement par un balayage du tableau ainsi formé allant de la droite vers la gauche. Chaque caractère rencontré est alors testé et transformé suivant la police désirée avant d'être envoyé à l'imprimante. Nous arrêterons là les explications d'ordre purement fonctionnelles pour ne voir désormais que la partie utilisation.

Le programme ROTATE est destiné à être utilisé sous CP/M et a donc à cet effet une extension. (COM). En plus de ce fichier et de ceux correspondant aux quatre fontes (polices de caractères) disponibles sur ROTATE, trois fichiers de démonstration figurent sur votre disquette : TEST.TXT qui comprend la totalité des codes ASCII disponibles dans le jeu de caractères français, ESSAI.TXT créé à partir de WORDSTAR et enfin PLAN.TXT qui quant à lui a été généré par Multiplan. Pour le lancement du programme, il vous suffit donc de booter le CP/M et de taper ROTATE. Le premier menu propose cinq options ainsi qu'un encadré où sont affichés les paramètres d'impression. Ceux-ci, au nombre de six vous renseignent sur le nombre de lignes possibles par page en fonction de la hauteur des caractères et de l'interligne ; sur l'interligne, sur l'espacement entre chaque caractère ; sur la hauteur (grandeur du caractère et de l'interligne) simple ou double ; sur la fonte désirée et enfin sur le mode de défilement du papier, feuille à feuille ou continu. Ces paramètres seront modifiables par l'appel de l'option 2 du menu.
Après avoir choisi la police de l'impression par l'appel de l'option 1, il ne vous reste plus qu'à signifier au programme, si vous désirez imprimer en rotation ou normalement (option 4 ou 3). La cinquième option n'est autre que celle vous permettant de quitter le programme. Comme vous pourrez vous en rendre compte dès la première utilisation, ce logiciel ne réclame aucune connaissance particulière de l'informatique tant il est simple d'emploi. En effet, chaque menu et sous-menu est numéroté par option. Il vous suffit donc de saisir le numéro correspondant à votre choix et de valider par [RETURN] pour accéder à la partie désirée du programme. Ceci explique que nous ne nous attarderons pas plus sur le fonctionnement pour, par contre étudier plus en détail les fichiers ASCII proprement dits.

Les fichiers

Comme le sait tout bon utilisateur de Multiplan qui se respecte, la sauvegarde des fichiers ASCII telle qu'elle se présente sous ce programme est totalement indépendante de la sauvegarde normale par les options LIT-ECRIT. Donc pour obtenir un fichier ASCII de Multiplan récupérable ensuite par ROTATE, il vous faut opérer de la façon suivante : primo, vous indiquez à Multiplan les caractéristiques du fichier ASCII. En l'occurence : nombre de colonnes de marge, nombre de lignes de bas de page, etc. Bref, le format du fichier dans sa totalité. Secundo, il ne reste plus qu'à sauvegarder l'ensemble à l'aide de l'option sortie. En ce qui concerne Wordstar, il suffit d'indiquer dès le début de l'utilisation que le fichier ainsi créé devra être mémorisé sous forme ASCII. Ceci s'obtient par l'option N, l'option D (document) permettant, à l'instar de la précédente de garder en mémoire les codes de contrôle d'impression tels que : gras, italique, etc.
dBase, quant à lui comporte plusieurs instructions permettant la création de fichiers ASCII. Cependant la fonction COPY TO sera certainement la plus efficace pour ce qui nous préoccupe.
COPY TO [NOM DU FICHIER ASCII] FIELDS [NOM DU FICHIER A TRANSCRIRE] SDF (SDF) indique que la copie est en ASCII. Bien sûr, il nous reste Locoscript. Là c'est une autre histoire... En effet, les fichiers ASCII que l'on obtient par l'appel de l'option [f7] ne sont pas accentués. Grave lacune surtout lorsque l'on est français. Mais rassurez-vous, nous pensons à tout et pour vous le provuer, nous vous livrons en complément de ce test de logiciel un petit programme simple qui modifie un fichier ASCII de Locoscript afin qu'il soit utilisable et surtout lisible avec ROTATE. Nous y reviendrons, mais en attendant, terminons-en avec le logiciel qui nous intéresse.

255 caratères d'éloges...

Oui il faut bien l'avouer, l'ultra simplicité de ce programme ne cède en rien à l'efficacité. Mais s'il n'y avait que cela...
ROTATE, distribué par DDI est en plus rapide et très correct au niveau impression. Les quatre fontes ainsi que le paramétrage d'impression vous permettront d'obtenir des résultats très satisfaisants. N'ayons pas peur des mots, PCW, Multiplan et Rotate forment un trio de premier choix...

Ascii transformeur, ou comment “asciiser” Locoscript ????

Comme nous le disions plus haut, les fichiers ASCII issus de Locoscript ne sont pas francisés à 100 %. En effet, certaines accentuations sont remplacées par d'autres signes. Le “è” est remplacé par une accolade, etc. Par ailleurs, ROTATE ne tient pas compte des lettres comportant un accent circonflexe. Il fallait donc remédier à ce problème, et c'est ce que propose ASCII TRANSFORMEUR. Pour débuter, il vous faut traduire le document Locoscript en ASCII comme expliqué précédemment. Cette opération effectuée, lancer A.T. Celui-ci vous demande d'entrer le nom du fichier à traduire, vérifier son existence et l'analyse caractère par caractère, poyr le sauvegarder ligne par ligne dans un fichier dont le nom n'est différent du précédent que par la terminaison en ASC. La chose importante à savoir si vous voulez obtenir un beau document en impression par Rotate est qu'il ne faut pas dépasser les 255 caractères par phrase (du début au retour chariot).

Descriptif du listing

  • Les lignes 10 à 140 réinitialisent l'écran, créent les fonctions et instructions utilisées en cours de programme, affichent l'écran de présentation et dimensionnent les variables.
  • Les lignes 150 à 490 assurent la saisie dans le format adéquat du nom du fichier à modifier, opèrent un test caractère et vérifient l'existence du fichier.
  • Les lignes 500 à 540 ouvrent le fichier, modifient son extension en ASC et ouvrent le second fichier sur lequel seront renvoyées les lignes modifiées.
  • Les lignes 550 à 740 affectent une variable à la numérotation de la ligne en traitement (a), affichent ainsi le numéro de la ligne en cours de modification, procèdent aux échanges de caractères, déposent la ligne dans le second fichier et ferment les deux fichiers en fin de travail par l'instruction CLOSE.
  • Les lignes 750 à 820 proposent un nouveau travail et interrompent le programme en réaffichant le curseur (ligne 790).
    Attention, ce petit listing n'a pas la prétention d'être exhaustif et admettra donc de nombreuses améliorations, telles que donner le choix du disque sur lequel doit avoir lieu la saisie du fichier, etc. Nota bene : les codes entre crochets figurant sur le listing correspondent au vérificateur V3 pour PCW. Il ne faut surtout pas les saisir car cela interdirait totalement le bon fonctionnement du programme. Pour de plus amples informations, reportez-vous au mode d'emploi du vérificateur V3 se trouvant dans ce magazine.

AMSTRAD MAGAZINE n°21

★ EDITEUR: AMSTRAD MAGAZINE
★ ANNÉE: 1985
★ CONFIG: ???
★ LANGAGE:
★ LiCENCE: LISTING
★ AUTEUR: Georges Brize / LOGI'STICK
★ INFO: SORTIE EN VERSION COMMERICALE

 

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CPCrulez[Content Management System] v8.7-desktop/c
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L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.