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Easi PublishApplications Pao/presse
La P.A.O. on vous en rebat les oreilles. Partout dans les salons, les revues spécialisées on vous vante les mérites de ces merveilleux logiciels capables de réveiller le Gutemberg qui dort en vous. Mais peut-être que certains d'entre vous ne connaissent pas encore ce sigle et que P.A.O. n'a pas vraiment de sens. Voici donc quelques explications concernant la Publication Assistée par Ordinateur (voilà, maintenant vous connaissez la signification du sigle). Les logiciels de P.A.O. ont pour but la confection de bulletins, de notes ou même de petites revues de clubs. Je me limite ici uniquement aux programmes que l'on peut trouver sur le CPC. En effet si l'on considère des machines plus puissantes il est possible de réaliser de véritables revues. La meilleure preuve : la revue que vous tenez entre les mains est partiellement "fabriquée" à l'aide d'un Macintosh et d'une imprimante laser. Mais si les performances sont assez disparates (les besoins professionnels et amateurs n'étant pas les mêmes) l'interface imprimante laser n'étant pas prête de voir le jour sur CPC, en revanche l'"esprit'' des différents logiciels est le même. Pour composer une page il faut : du texte et parfois du graphisme. Pour le premier il suffit d'un traitement de textes pour le second un logiciel de dessin ou un digitaliseur est le bienvenu. Le programme de P.A.O. n'est qu'un outil qui permet d'assembler et de manipuler les textes et les illustrations. Le principal problème posé par ce type de programme est la mémoire utilisée. En effet les graphiques principalement sont gourmands enmémoire, donc le 6128 est quasiment obligatoire (ou à la rigueur un 464 + extension mémoire) ainsi que le lecteur de disque et une imprimante en état de marche. Pour la facilité d'utilisation une souris est recommandée (AMX Mouse ou Kempston au choix). Le joystick est tout juste passable, quant aux touches du curseur... Vous avez maintenant tous les éléments en main pour débuter votre œuvre. Un dernier point cependant, les deux logiciels décrits ci-dessous sont de provenance brittanique : ils ne tiennent donc aucun compte des accents de notre chère langue. Il est tout de même préférable d'attendre la version française pour faire son choix.

Les deux logiciels sont Stop Press (d'AMS Software) et Easi Publish (de Métrotec).

Tout d'abord la présentation : Easi publish apparaît sous forme d'un classeur bleu contenant le logiciel et une dizaine de feuillets constituant la notice. Stop Press (désormais je l'ap pellerai S.P.) est conditionné dans une boîte de carton dans laquelle on trouve une disquette et un manuel à la reliure spiralée.

E.P. (pour Easi publish) est à utiliser conjointement (mais pas obligatoirement) avec Easi draw ou Easi art conçus tous deux par la même société. Easi Draw est un utilitaire de dessin technique et Easi art un logiciel de dessin artistique. A ce propos puisque Easi art fonctionne en mode 1 et E.P. en mode 2 vous trouverez un module de conversion qui traduit les 4 couleurs de la moyenne résolution en dégradés de vert pour la haute résolution.

Le menu principal vous offre 4 options : quitter qui se passe de commentaires, créer une page ou un jeu de caractères, convertir un dessin en mode E.P. et enfin effectuer le passage de la résolution 1 à la résolution 2.

L'option principale est bien sûr la création d'une page. Un appui sur la touche "1" et l'on vous demande le type d'outil employé (souris, trackerball, joystick, touches du curseur). A propos le trackerball est une sorte de souris posée à l'envers et qui se manœuvre à l'aide d'une grosse sphère.

Le deuxième sous-menu donne accès à l'éditeur de polices. Une police est un ensemble de caractères ayant les mêmes caractéristiques morphologiques. (Exemple : les lettres en italique)...

L'accès à ce module n'est pas des plus pratiques puisque vous êtes obligé d'entrer un nom de fichier pour commencer l'édition (ou plutôt la correction). En effet il existe 7 séries de caractères différentes. Si vous avez l'ambition de créer votre propre jeu (bon courage !) il faudra donner un nom "bidon" pour avoir accès à une grille vierge. La taille maximum des caractères est de 6 x 3.

Revenons au module principal qui se compose d'une feuille "blanche" à côté de laquelle est inscrit un bandeau d'options.

Ces options concernent le format des lettres (standard ou en provenance d'un fichier ASCII).

Il y a également deux recopies d'écran : l'une au format A4 et l'autre occupant la moitié d'une feuille A4. La recopie est correcte mais il est préférable de disposer d'un ruban neuf pour obtenir un bon résultat.

Les options LOAD et SAVE concernent le spasges déjà constituées, les écrans ou les fenêtres. En effet il faut utiliser une fenêtre qui servira alternativement aux textes et aux graphismes. Le principe de fonctionnement est très simple : sur l'un des deux écrans (le format A4 occupe 2 parties d'écran accessibles par la fonction scroll) on place une fenêtre ou l'on se sert directement de la page. Les textes peuvent être justifiés à droite ou centrés. Les graphiques sont constitués soit d'un écran créé auparavant, soit dessinés à la main grâce aux outils : boites, lignes, points et inversion vidéo. L'intérêt de la fenêtre est de permettre des copies des zooms (assez limités : il n'y a que deux tailles possibles), des rotations à droite ou à gauche. Il est vrai que le nombre d'outils proposés n'est pas faramineux et que les placements de colonnes de textes ne sont pas facilités par les deux écrans. De plus "la grille" proposée pour le repérage sur la page n'est pas modifiable : on est obligé d'utiliser le format du programme. E.P. est donc un programme simple (peut-être même trop) donc l'utilisation se limite à la création d'une page agrémentée de graphismes. Le texte ne peut être entré qu'à la main directement sur la page. En cas d'erreur il faut tout effacer ! Pour plus de renseignements contactez directement Métrotec (vous trouverez l'adresse de la société dans le carnet de CPC).

Stop Press a lui, d'autres ambitions. Premier indice le programme et ses fichiers occupent les 2 faces d'une disquette. Le nombre de polices disponibles est de 17. Chaque page enregistrée occupe 74 Ko ! (Un rapide calcul nous montre qu'une disquette ne peut contenir que 4 pages). Il existe une bibliothèque de dessins sur la disquette principale, cette bibliothèque pouvant être complétée par deux disquettes : l'une étant bourrée à craquer de dessins en tout genre et l'autre complétant les “fontes" de caractères grâce à 23 polices supplémentaires. Au vu de ces chiffres on s'aperçoit que S.P. est un véritable "monstre". Les options disponibles sont en nombre considérable et il me faudrait plus d'un CPC pour en venir à bout.

Un écran blanc entouré d'un code gradué en inches et en centimètres (s'il vous plait) le tout surmonté d'un bandeau d'icônes, tel est le décor qui apparaît lors de l'utilisation de S.P. Le curseur est matérialisé par une petite flèche (bien sûr). Celle-ci se transforme en repère lorsqu'elle arrive sur la page blanche. L'écran ne représente qu'une fenêtre sur la page en taille réelle.

Il existe heureusement une option permettant de visualiser (en taille réduite) la page entière. Deux types de fenêtres peuvent être ouverts : texte ou graphique. Mais attention un seul type de fenêtre peut-être ouvert à la fois. Ceci posera des problèmes lors de l'entrée d'un texte. En effet sur les 3 boutons disponibles de la souris, le premier sert à sélectionner une option, le second délimite le premier coin des fenêtres, le troisième annule l'option choisie. Lors de l'entrée d'un texte par l'intermédiaire d'un fichier ASCII (issu de votre traitement de texte favori) le placement de ce texte se fait automatiquement dans la fenêtre. Mais si le texte est très long un message d'erreur apparaît vous demandant si la suite peut être inscrite dans une autre fenêtre. Il semble facile d'ouvrir un espace et de laisser "couler" l'écriture, en revanche si vous vous trouvez en bas de page il va vous falloir "remonter". Malheur, si vous cliquez sur la touche 2 (qui sert également au déplacement) vous validez le premier coin de la fenêtre de texte. Malgré ce défaut gênant il existe des fonctions intéressantes, telles les différentes justifications, l'habillage automatique, le nombre de polices disponibles. Du côté graphiques on dispose d'outils tels que tracé de cercles, de lignes, de points, un aérographe. Vous pouvez y ajouter la possibilité d'agrandir, de réduire, de copier, de scroller une image, de charger un dessin venant de n'importe qu'elle source pourvu que celui-ci soit en mode 0 et fasse 17 Ko. Plus tous les dessins présents dans les bibliothèques. Plus une option scanner (celui d'AMS) qui permet de traiter directement les images provenant d'une caméra ou une interface. Les sorties sur imprimantes sont particulièrement soignées avec les possibilités suivantes : recopie d'une page, d'un écran ou d'une fenêtre et ceci en trois densités différentes ! Puisque les images parlent mieux que les textes, les recopies d'écran vous donneront une petite idée des possibilités.

En conclusion, si la P.A.O. sur CPC n'est pas à utiliser dans une optique professionnelle en revanche un utilisateur amateur pourra fabriquer assez rapidement de petits documents de 1 à 4 pages avec une qualité correcte.

CPC

★ PUBLISHER: Metrotec (Metrosoft)
★ ANNÉE: 1988
★ CONFIG: ???
★ LANGAGE:
★ LiCENCE: COMMERCIALE
★ AUTEUR(S): ???


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L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.