| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ WEST PHASER (c) LORICIEL ★ |
| A100% | A100% n°43 | GEN4 | JOYSTICK HEBDO |
Okay baby. Rendez-vous dans la me principale à midi, amie au poing. J'aurai la peau de coyote! Depuis longtemps vous entendez ces phrases qui vous font rêver, ambiance de western, bagarres dans les saloons avec le pianiste qui boit bière sur bière. Mais jusque-là, vous n'étiez que spectateur dans ces aventures extravagantes à l'odeur de sable chaud et de crottins de cheval. Maintenant vous allez pouvoir prendre l'arme, et vous battre comme un vrai cow-boy contre ces vils bandits qui pourrissent voire si paisible contrée. Vous pouvez choisir jusqu'à six malfrats (un par joueur, ça nous fait six divisé par un, donc un joueur par bandit... vous pouvez donc jouer à six. Balaise en calcul, hein?) à pourchasser, et tour à tour, vous allez les affronter dans des lieux différents.
Commençons par le saloon. Fidèle repaire d'utilisateurs de la gâchette. Face à vous, des bandits qui surgissent des portes de côté, qui roulent sur le sol et se mettent en position pour vous canarder, d'autres apparaissent aux portes du deuxième étage. Pistolet en main, vous devez les descendre le plus rapidement possible, avant qu'ils ne vous envoient au paradis. Lorsque vous tirer, un curseur apparaît à l'endroit de l'impact, dans un bruit de balle qui ricoche et file dans les airs avec un "fruuiiiiiiiiizzzzzz..." typique. Et quand vous loucher un mec, il tombe et disparaît. Voilà, une fois votre besogne terminée, vous recommencez le même cirque dans un lieux différent: arrêter un gangster à la sortie d'une banque, massacrer une bande d'olibrius dans la rue principale etc. Attention à ne pas user toutes vos munitions, vous auriez l'air fin à rester comme un couillon devant une dizaine de type, l'arme au poing, tirant jusqu'à ce que mon s'en suive. Pour le graphisme, ils n'y ont pas été de main morte: c'est carrément génial. Mélange de réalisme et de BD, l'esprit Lucky Luck ect Sergio Leone réunis pour le meilleur du jeu. C'est vraiment très bien, le pistolet ne tire pas n'importe où, pourvu que vous ayez suivi les instructions de départ qui vous demandent de tirer quatre fois sur l'étoile du shérif afin de centrer l'arme.
C'est aussi bourré d'humour: vous remarquerez sans doute le cousin de Speedy Gonzales arriver à fond la caisse, vous tirer dessus et repartir dans un nuage de fumée. L'animation est excellente, rien à redire, c'est rapide mais pas saccadé, les personnage arrivent devant vous et repartent avant que vous ayez eu le temps de dégainer. Je suis désolé, mais je n'ai pas de mauvaise critique pour ce jeu: j'adore. Vous avez en tout neuf tableaux pour vous amuser avec ce bijou, et si vous ne vous en lassez pas trop vile (y a des risques), vous allez descendre des centaines de types. Pour la première fois le système du tir à distance est vraiment réussi, et pouvoir jouer à six, franchement, c'est le pied. Alors si vous avez une dépense à faire dans les semaines qui vont suivre, c'est celle-là. Enfin moi, ce que j'en dis hein. Nina , JOYSTICK HEBDO |
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Page créée en 374 millisecondes et consultée 8676 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |