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| CPC Revue | AMSTAR n°3 | AMSTAR |
Cela fait maintenant deux heures que je me fais déplumer par ces trois loustics. Il est près de deux heures, je suis dans un sale pétrin. Quelle idée aussi de suivre avec seulement un carré de valets ? Cela m'a coûté cher, car j'étais persuadé que la blondasse assise en face de moi était incapable de bluffer. Maintenant, je suis au parfum et quoi qu'ils fassent, je reste sur mes gardes. La chance, ce soir, la chance n'est pas de mon côté. Mon fric baisse à lu vitesse du cours du pétrole, tandis que mes canes restent aussi mauvaises que mon anglais. Quinte flush, full, brelan, les coups et les cartes fusent. La chaleur m'épuise, « il y a celte fille qui danse devant mes yeux, à moitié nue. Si je me laisse trop distraire, c'est la fin. Déjà une flamme que je croyais éteinte depuis mes oreillons (18 ans), se rallume. Alors, mon regard s'égare, se perd, la tète me tourne, mon fric fout le camp. Je suis, monte les enchères, puis, d'un seul coup, j'abandonne. La maladie des caries m'a envahi, m'a pénétré. Je rejouerai demain, si je trouve du pognon... Si les jeux de cartes sur ordinateur sont rares, on constate avec joie que leur qualité vaut bien la peine d'attendre. La dernière production d'ERE Informatique ne manque pas de charme. Les graphismes sont extrêmement soignés. Au début de la partie, trois adversaires vous sont opposés. Vous pouvez voir leur tête et leur expression suivant le cours du jeu qui leur est favorable ou non. L'élimination d'un premier joueur ne pose aucun problème particulier, par contre, les autres s'accrochent. Le jeu contient six joueurs d'origine, , ils ont chacun leur stratégie propre. Il y a deux niveaux, un pour les joueurs moyens et un autre pour les adeptes plus confirmés. A chaque fois que voire cave atteint ou quitte un multiple du montant fixé en début de jeu, vous aurez droit au strip, du moins en partie. Ne vous affoler pas, cela n'est pas terrible. On a vu mieux, d'ailleurs, le visage de la charmante personne est caché, peut-être parce qu'elle est laide et pleine de boutons. Ou alors c'est la femme d'un homme célèbre qui ne veut pas être reconnue. Dommage, car le reste du jeu est vraiment génial, ses qualités et son niveau sont remarquables. On se prend facilement au jeu et, au bout d'un moment, on évite les strips pour ne se consacrer qu'à la partie en cours. La simulation est très complète, et les amateurs de poker trouveront là , tout comme moi , des adversaires redoutables qui ne boivent pas, qui ne fument pas, qui ne font pas de bruit et qui sont disponibles 24 heures sur 24. Bref, un bon jeu, que tous les fanas des nuits blanches, des stress prolongés et des calerons longs sauront apprécier. AMSTAR n°3 - NOV 1986, p26 |
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Page créée en 277 millisecondes et consultée 6029 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
