| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ GUNSMOKE (c) TOPO SOFT/GO! ★ |
| CPC Revue | MICRONEWS | A100% |
Chers amis, laissez-moi vous présenter Gunsmoke, la poursuite de nos aventures au cœur de la jungle vietnami... Pas du tout, professeur Tournesol, Gunsmoke est un jeu 100 % texan, je dirai même plus, une aventure pure vache, une sorte de règlement de comptes à OK Corral...
Oui, oui, vous avez raison, mon ami, Gunsmoke aurait pu s'appeler règlement de comptes à Saigon. Les francs-tireurs, amateurs de percée en solo au cœur de l'enfer vert, friands de scrolling vertical truffé de pièges et de soldats bridés, retrouveront avec plaisir les ingrédients qui ont fait la saveur des Ikari Warriors, Commando et Rambo and Co. A ce détail près que, à présent, il n'y a plus d'otages américains au Vietnam. Il ne reste plus qu'à nettoyer la vallée vietnamienne des cinq plus dangeureux seigneurs de la guerre... Vous vous égarez. Professeur. Nous sommes en plein western, il s'agit ici d'anéantir les cinq gangs qui terrorisent les paisibles pionniers, pour finalement affronter en duel leur chef dont la tête est mise à prix. POUR QUELQUES DOLLARS DE PLUS Cessez de m'interrompre, jeune homme, nous sommes bien d'accord, le joueur armé d'un fusil à double canon nettoie la campagne tropicale en cinq épisodes. Chaque soldat tué lui vaut cent ou deux cents points, il peut en outre glaner au hasard de sa route des bonus et des vies supplémentaires, ainsi qu'une prime pour chaque tête d'affiche. Notre héros arpente tout d abord une petite ville de la vallée du Tonkin, puis la gare désaffectée de Saigon, un sentier sinueux, une rivière grouillante de crocodiles et d'indigènes en pirogue et enfin un village sur pilous-Un camp de tipees, nettoyez vos lunettes, Professeur, le shérif s'attaque ici à de dangereux hors-la-loi. Les portraits-robots qui apparaissent en gros plan parlent d'eux-mêmes : le cow-boy mal rasé, la belle du saloon, le pied-tendre pommadé, le catcheur musculeux et Billy the Kid n'auraient pas leur place dans la jungle asiatique.
A L'EST RIEN DE NOUVEAU Mes cher amis, après plusieurs parties, force est de constater que le jeu n'a pas rempli ses promesses. Le chargement et l'affichage entre parties sont désespérément lents. Le graphisme est sommaire ; le héros ne peut tirer que dans trois directions, devant, à droite et à gauche, ce qui est horripilant lorsque l'ennemi vous attaque en traître, par l'arrière. Les soldats touchés ne mordent pas la poussière mais clignotent à l'écran. Enfin, le timbre exaspérant du piano mécanique qui accompagne les tirs aurait mieux convenu à un western. Sans compter les invraisemblances qui font marcher le héros sur l'eau, alors que l'adversaire emprunte naturellement des pirogues. Quant à là notice calamiteuse, qui brode bizarrement sur un shérif en prise avec des desperados, sans prendre la peine d'expliciter clairement les options de jeu, elle illustre à merveille les traductions bâclées au mépris de la confusion première du joueur.
DE QUI SE GUNSMOKE-T-ON ? A l'Ouest, rien de nouveau, professeur Tournesol. Oh ! et puis après tout, vous avez raison, Gunsmoke et Commando, c'est bonnet rose et rose bonnet, la qualité en moins. A100% n°5 , JUIN 88 |
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Page créée en 265 millisecondes et consultée 7398 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |