| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ COMPILATION: RÉFLEXION (c) COBRA SOFT ★ |
| AMSTAR | AMSTAR n°9 | Amstrad Magazine |
SPECIAL NEURONESIl existe une race de joueurs qui se désintéressent totalement des jeux d'arcade. L'aventure sur micro-ordinateur les indiffère, lis ne trouvent leur plaisir que dans l'agitation extrême des neurones (les boyaux de la tête). L'énergie mentale déployée dans des jeux de réflexion a même souvent intrigué les scientifiques. Pourtant, ne croyez pas que cet amusement soit réservé a une élite, son succès va grandissant et, sur ce point, votre ordinateur préféré ne manque pas de charme ! Réflexion Si les compilations sont rares, elles ont l'avantage d'être souvent intéressantes. Sous le nom de REFLEXION, Cobra Soft cache en fait deux bons jeux : un de dames et l'autre de Reversi. Commençons donc par le plus original des deux : les dames. Ils ne sont pas nombreux, le jeux de dames sur AMSTRAD, et peuvent même parfois paraître plus difficiles à programmer qu'un jeu d'échecs. Pourtant, bizarrement, tout le monde connaît plus ou moins les règles. Le jeu présenté ici par Cobra Soft ne manque pas de charme. En effet, outre une rapidité et une puissance de jeu, c'est avant tout la facilité d'utilisation qui m'a séduit : choix des couleurs (blanc ou noir), niveau (1-7), démonstration, changement du damier et possibilité d'affichage rapide. La première partie tourne rapidement à mon avantage en niveau 1. L'adversaire se révèle vraiment débutant et commet des erreurs impardonnables. Mais, une fois le changement de valeur effectué, les rôles s'inversent ! Je ne m'étais jamais autant senti impuissant et ridicule, cela m'apprendra ! Le graphisme n'a rien d'exceptionnel mais, après tout, qu'importe, puisque le jeu n'a pas besoin de dessins délirants. Sa rapidité d'action est très bonne, voire même exceptionnelle et mon naturel impatient a trouvé un adversaire digne d'intérêt. Mais, là encore, une question pertinente m'effleure : que donnerait ce beau et compétitif programme face à un grand joueur ? N'en ayant pas sous la main, je ne pourrais y répondre car, il faut bien l'avouer, ces jeux ne trouvent pas encore autant d'échos que ceux existant pour les échecs, par exemple.
Sur l'autre face de la disquette se trouve Challenger Reversi. Si sa conception est plutôt Spartiate par rapport à celle de Loriciels, le programme ne semble pas inintéressant : choix des couleurs (blanc ou noir), paramétrage des profondeurs de recherches et de fin de partie, stratégie du logiciel (A ou B), le volume sonore et une modification de tableau. Simple mais complet, le jeu ne présente pas grand intérêt dans le premier niveau, les erreurs sont flagrantes et la victoire est facile. Deuxième partie, changement de niveau, et vlan, comme aux dames, je me suis pris une raclée monumentale ! Conclusion de tout cela : mieux vaut se contenter de jouer avec des adversaires médiocres, on a plus de chances de gagner ! Vexé, je me permettrais de faire un reproche : il faut valider tous les coups, même ceux de son adversaire, en appuyant sur ENTER, alors qu'on se déplace sur les positions possibles avec les deux flèches de déplacement horizontales. Ceci était également vrai pour les dames, mais là, il y avait la possibilité d'avoir un affichage rapide. Dommage, car cette compilation, qui ne coûte que 239 F (au lieu de 300 F), ne manque pas d'atouts. En fait, peu de reproches à faire, ces logiciels sont excellents pour une progression rapide, et même pour un entraînement. AMSTAR n°2 |
|  |
Page créée en 095 millisecondes et consultée 3008 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
