★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ FER ET FLAMME (c) UBI SOFT ★ |
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En des temps très reculés s'affrontaient les grandes puissances du « Bien » et du « Mal ». De cet affrontement, dit la légende, naquit le « Chaos » avec la victoire des forces du Mal qui entraîna l'asservissement du Royaume de Thulynte. Les contrées voisines, dont Senghar de la puissante guilde de Kishan, émues, vous ont désigné pour sauver le monde de l'influence sans cesse plus maléfique de la citadelle de Khaal. Commence alors une longue quête faite de sorts, de combats, de marches à travers des recoins et quartiers inhospitaliers, de ruses et de courage. Vous devrez trouver vos alliances, choisir vos alliés à savoir reconnaître vos ennemis.
« Du choc des corps, la force de l'âme se transmet à l'arme, faisant de l'ouvrage un ami des plus parfaits, épousant corps et âme l'acquéreur ». Fer et Flamme est une longue saga, un grand moment de l'histoire légendaire et médiévale. Plus qu'un simple jeu d'aventure, c'est un monde dont vous prenez possession, dont vous devenez l'un des héros... Présentation En fait, Fer et Flamme n'est pas un jeu d'aventure ordinaire mais un « jeu de rôles ». Votre mission sera, bien sûr, la libération des opprimés mais le but principal sera de faire acquérir à vos personnages un savoir et une expérience qui leur seront néces- Fer et Flamme est livré sur deux disquettes (exclusivement, vu Ja longueur et la richesse du programme) accompagnées d'un manuel de jeu très détaillé.
Celui-ci fixe le contexte du jeu et donne les explications liminaires quant au déroulement de la partie. Ce contexte, médiéval, n'est pas des plus simples à interpréter : beaucoup de références à des lieux ou personnages mythiques, à des légendes. Toutefois, l'ensemble est bien construit et si la situation ne vous aide guère pour la suite de votre quête, elle a au moins le mérite d'exister, d'être agréablement écrite et de ne pas ressembler aux situations de ce type de jeux pour vous imprégner d'une certaine atmosphère. Début de partie La lecture de la notice explicative, si elle n'est pas vraiment indispensable, n'en est pas moins nécessaire pour pouvoir rapidement maîtriser toutes les fonctions du jeu. Après lecture celle-ci, vous pouvez charger la première face de ce grand jeu. Superbe, l'écran de présentation laisse bien présager de la grande qualité de l'ensemble et est agrémenté d'une musique digne des meilleurs troubadours. Bravo aux graphistes et aux musiciens ! Trois options vous sont alors proposées : création de l'équipe, reprise d'une partie préalablement sauvegardée et entrée dans le jeu. Après de nombreux appels à la disquette, apparaissent sur la droite de l'écran, un parchemin où vont s'inscrire les détails du déroulement de la partie ; sur la gauche, un plan-carte (vue de surplomb) et, en bas, la ligne des icônes avec son pointeur. Au départ du jeu, vous déplacez votre personnage sur le plan jusqu'à l'endroit de votre choix. Lorsque celui-ci se trouve à proximité d'un lieu à visiter, l'ordinateur effectue les chargements nécessaires et l'emplacement de la carte fait place à une vue « en trois dimensions » des lieux à explorer. L'aventure commence... Un ensemble très séduisant Fidèle au système de contrôle du jeu « par icônes » cher à Ubi Soft (cf. ZOMBI), Fer et Flamme est doté d'une ligne de vingt-cinq icônes permettant vingt-huit actions. L'ensemble du jeu est donc exempt de longues saisies fastidieuses, à partir du clavier. Pour les réfractai-res au joystick, l'ensemble peut également être maîtrisé avec un minimum de touches du clavier. Cela donne un ensemble très facile à utiliser, très pratique dès que l'on a mémorisé la zone des icônes et les actions correspondantes. Pour exécuter une action, il suffit de faire correspondre le « pointeur » et l'icône correspondant à l'action désirée et de « cliquer ». Avec ce système, pas d'ambiguité : si l'action est impossible un bip sonore se fait entendre (mais vous n'avez pas passé un quart d'heure de saisie au clavier pour arriver à ce résultat). Fer et Flamme est un jeu de rôle, certes, mais c'est avant tout un jeu graphique et visuel. Ainsi, les deux disquettes qui composent le jeu sont pleines de graphismes superbes, de lieux évocateurs et proches du réel. Un très gros travail a été fait au niveau de ce visuel : les perspectives donnent parfois l'impression d'être des digitalisations de lieux existants, les couleurs sont étonneroment présentes dans ce type de dessin aux détails très recherchés. Bref, pour ce qui est du graphisme, Fer et Flamme peut en remontrer à beaucoup. Couleurs, détails, réalisme tout a été mis en œuvre pour la plus grande joie des yeux... Par contre, outre cette superbe musique de présentation dont nous vous avons déjà parlé, le reste du jeu semble être assez pauvre pour ce qui est des bruitages en cours de partie. De même, et puisque nous en sommes au chapitre des récriminations, un petit reproche peut être fait au sujet de l'affichage des commentaires (sur le parchemin) : en effet, ceux-ci ne sont pas toujours, du fait de césures irrégulières et d'accentuation parfois déficiente, des modèles Différentes phases de jeu Nous avons vu que vous disposiez de plusieurs personnages : Conan, Gundrund, Merlin, Simbad et Ivanhoe. Ceux-ci peuvent intervenir à leur tour dans le déroulement du jeu, pour réussir une action qu'un autre ne peut effectuer, par exemple. Leurs caractéristiques propres sont également importantes pour ce qui est des phases de combat. D'avis personnel, ces phases de combats ne sont pas les plus intéressantes du jeu mais sont obligatoires pour déterminer l'aptitude, l'expérience de chacun des personnages. Ce ne sont pas des écrans d'arcade mais plutôt des grilles de jeu sur lesquelles sont disposés des protagonistes, la réflexion du joueur intervenant alors dans le placement de ces personnages en fonction de leurs compétences. On a donc trois grandes phases de jeu : localisation et grands mouvements (sur la carte), combats et visite des lieux avec vue en trois dimensions. L'ensemble est très bien dosé et le résultat — c'est-à-dire plusieurs heures de jeu — est très convaincant. Tout Fer, tout Flamme... Fer et Flamme est donc, à tout point de vue, une superbe réalisation que vous brûlez déjà — nous en sommes persuadés — de posséder. Si l'aventure vous tente, partez sur ce gigantesque territoire, à travers montagnes, forêts, lacs et prairies, dans ce royaume maléfique de Thulynte, pour détruire le diabolique Khaal. Prenez-garde aux très nombreux monstres et tentez de découvrir le « Palais Doré » qui vous donnera peut-être la clé des mystères... Fer et Flamme fait partie de cette espèce de jeu qui font progresser les limites de l'informatique ludique et qui, outre le plaisir que ce jeu procure, se fait un excellent ambassadeur d'une production française de top-niveau. A se procurer absolument pour se faire un « EEENN-NOOORRRMMMEEE » plaisir... Frédéric Nardeau , Amstrad Magazine n°18 |
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Page créée en 356 millisecondes et consultée 9410 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |