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Arrêtez les terroristes ! Que faire face au terrorisme grandissant dans nos démocraties pacifiques ? Faut-il répondre à leurs exigences, utiliser la force ou faire pression politiquement ? Si vous acceptez votre mission, ce sera à vous de choisir l'option qui vous paraîtra la meilleure pour venir à bout des terroristes. Le choix est cornélien et il vous faudra beaucoup de psychologie et de finesse pour arriver à vos fins et ne pas vous faire virer par le président. Vous voilà donc à la tête de la "brigade anti-détournement" et la nation compte sur vous.
Pour parvenir à maîtriser les terroristes, vous n'êtes heureusement pas seul. Huit personnages évoluent avec vous dans les bureaux de la brigade. Vous pouvez leur donner des ordres ou leur demander des renseignements. Même le "Président" est présent et vous pouvez solliciter de lui des appuis financiers, politiques ou militaires. Mais attention ! Dans mon premier essai, j'ai suivi le président partout où il se rendait en le harcelant de questions. Il a fini par me jeter à la porte en me disant que je lui tapais sur les nerfs ! Il faut beaucoup de diplomatie pour réussir. N'oublions pas les autres personnages. L'agent du F.B.I. qui est chargé de surveiller les employés et d'établir des rapports sur chacun d'eux. Vous avez la possibilité de lui demander un rapport précis sur la secrétaire, par exemple. L'agent de la C.I.A., pour sa part, est responsable des renseignements concernant les terroristes eux-mêmes. Les conseillers politiques et militaires sont là pour vous aider dans un domaine précis ou assister vos employés dans une tâche particulière. Reste encore les adjoints, l'officier des finances et le secrétaire. Cette dernière est responsable de la communication entre les employés mais elle est la secrétaire du président et vous ne pouvez ni la renvoyer, ni rien d'autre, d'ailleurs ! Comment ça marche ? C'est une excellente question, et je vous remercie de me l'avoir posée ! Il faut dire que le principe est très particulier et original. Tout se passe avec la manette, les déplacements comme les ordres. L'écran représente la pièce dans laquelle vous vous trouvez. Votre personnage, comme tous les autres, est de bonne taille, tout noir, et se déplace lentement mais agréablement, de gauche à droite et de droite à gauche. L'animation n'étant pas l'élément le plus important, les positions hautes et basses de la manette sont réservées à la communication. En haut de l'écran, les personnages sont représentés sous forme d'icônes qui s'allument lorsqu'ils sont présents dans la pièce. Pour les interroger, il suffit de positionner la flèche en face de l'icône allumée et presser le bouton "feu". Une fenêtre se superpose alors au dessin et un menu vous propose plusieurs ordres ou questions. (Bien que la notice soit en français, il est préférable de maîtriser un peu d'anglais pour jouer correctement.) Le bas de l'écran indique le niveau des puissances militaires, politiques et financières. Une fenêtre nous annonce les objets que l'on peut prendre ou consulter, tandis qu'une autre affiche ceux que l'on possède. Il faut encore signaler la pendule qui a une grande importance car les terroristes imposent des échéances qu'il faut respecter. HIJACK est d'abord un jeu de stratégie, de psychologie et de diplomatie. La multitude des personnages qui se déplace de manière logique et intelligente lui donne un intérêt certain. Le graphisme, bien que très particulier et souvent surprenant, possède un style bien à lui. Originalité et intérêt sont les deux mamelles de HIJACK ! Patrick Yoann , AMSTRAD MAGAZINE n°19 (Fev 87) |
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Page créée en 433 millisecondes et consultée 5339 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |