Amstrad France lance une offensive de charme à l'intention des utilisateurs professionnels, et tente de gommer son image ludique qui lui nuit auprès des entreprises. Pour cela, la société-champignon de la micro-informatique personnelle tente d'éliminer l'un de ses anciens partenaires, Jean Kaminsky qui, par le biais de ses sociétés Laser Presse et Néo-Media, a organisé les deux premières Amstrad Expo et édite Amstrad Magazine. La troisième Amstrad Expo, qui aura lieu du 6 au 9 novembre à Paris, au Parc des expositions de la porte de Versailles, a été retirée au groupe de Kaminsky pour être confiée à une société nommée SOSIS.Quant à Amstrad Magazine, qui affirme vendre 90 000 exemplaires, sa survie est menacée : son directeur dit avoir été averti par Marion Vannier, directrice d'Amstrad France et membre du conseil d'administration de la société mère, que le contrat l'autorisant à utiliser la marque Amstrad serait résilié à la fin de l'année, et que le constructeur publierait son propre journal. Le nouveau patron d'Amstrad Expo, Didier Lévy, affirme n'avoir aucun lien avec Amstrad, et être un spécialiste de l'organisation de salons professionnels. Jean Kaminsky soutient que la SOSIS n'est qu'une société créée tout récemment pour l'occasion. Si on cherche à l'écarter, dit-il, c'est en raison de son succès : une surface triplée et quatre fois plus de visiteurs d'une Amstrad Expo à l'autre. Son rival évoque l'aspect brouillon des précédents salons, le public trop amateur et la présence d'importateurs parallèles d'Amstrad. Il n'y en avait qu'un, dit Kaminsky, c'est un prétexte. L'éditeur évincé s'est vengé, en organisant un Festival de la micro un mois avant l'Amstrad Expo nouvelle formule. Succès inattendu de cette manifestation délibérément axée sur la micro familiale, que boudent tous les organisateurs de salons : Didier Lévy lui-même reconnaît 15 à 20 000 visiteurs à ce Festival, qui lui coûte 20 à 25 % de stands inoccupés, certains exposants refusant de venir deux fois de suite. Il n'en attend pas moins 40 à 50 000 visiteurs. Dix mille invitations ont été envoyées à des « professionnels », dont 2 500 à des « grands comptes » et 4 000 à des secrétaires auxquelles on proposera surplace une formation à la nouvelle machine de traitement de texte PCW 9512 (notre article). La journée du lundi 9 novembre, baptisée « professionnelle », sera marquée par trois conférences : la formation professionnelle à 11 h, l'édition électronique avec Digital Research à 14 h 30, et l'informatique bon marché dans les entreprises à 16 h, avec la participation des Mutuelles du Mans qui ont équipé leurs courtiers d'Amstrad PC. Il y aura 89 exposants sur 6 000 m2. SVM n°44 , Novembre 1987 ★ AMSTRAD CPC ★ DOWNLOAD ★ |
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CPCrulez[Content Management System] v8.73-desktop Page créée en 582 millisecondes et consultée 3155 foisL'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
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