★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ LE MAÎTRE DES ÂMES (c) UBI SOFT ★ |
AMSTAR&CPC | A100% | TILT n°50 | TILT n°52 | Amstrad Magazine |
Décidément le jeu de rôle ne cesse de déferler en vagues successives sur le petit monde micro-informatique. LE MAITRE DES AMES s'inspire des jeux de rôle d'« Héroic Fantaisy » les plus populaires ( Dongeons et Dragons , Swords and Sorcery , ...). Après la création d'une équipe d'aventuriers, votre destin est tout tracé. En route pour le royaume des Licornes ! Le but final : la destruction de l'infâme tyran surnommé le Maître des âmes. Son immense château bourré de monstres et pièges en tout genre ne saurait être un obstacle à votre bravoure. Par Thor ! Le maléfique suzerain payera cher ses félonies Les équipiers de l'Impossible Après l'exploration méthodique de la documentation (assez mauvaise) il est temps de créer les personnages. Six caractéristiques par caractère (vie. force, intelligence, ...) sont tirées aléatoirement puis vient le choix de la profession. Signalons à ce sujet une confusion (voulue ?). Les classes offertes sont : guerrier, magicien, clerc, voleur, nain et elfe. Visiblement, il y a là confusion entre race et classe, pourquoi ne peut-on être nain guerrier ou elfe magicien ? Enfin l'achat de l'équipement (armures, armes, lanternes, ...) clôt la génération des aventuriers. A ce stade, il possible de sauver l'équipe sur disquette.
Bienvenue au donjon Après la création, retour au menu principal pour sélectionner l'option donjon. Le est temps de s'aventurer dans le château. Nous voilà directement transportés dans les sinistres couloirs de la forteresse. Une perspective représente le lieu vu par les personnages dans la direction indiquée par une boussole. Les 4 aventuriers illustrés par leur portrait respectif ainsi qu'une partie de l'équipement en usage sont affichés sur la gauche de l'écran. Une barre verticale contient les icônes représentant les actions possibles (sélectionnées par un curseur guidé au joystick ou au clavier). La serrure ouvre les portes. L'oreille aide à vérifier l'absence de monstres sanguinaires en écoutant aux portes. La main permet le ramassage et la manipulation des objets, et la bulle, aux clercs et aux magiciens, d'utiliser les sorts. Enfin le fléau valide le mode combat, il est alors possible d'observer, discuter, attaquer ou tenter de fuir. Longsword vous on dit plus Point extrêmement positif, les personnages peuvent se séparer et disposent réellement d'une autonomie de déplacement (très rare dans les jeux de rôle micro). Celui-ci est obtenu en bloquant par la commande étoile certains des personnages dans un endroit et en se déplaçant normalement. Les protagonistes non présents sont alors représentés par des pancartes « absent ». Il suffit de sélectionner la case du personnage désiré pour retourner là où il se trouve. Point moins ' positif, la lenteur du logiciel. Presque toutes les actions déclenchent des accès disque, qu'il s'agisse des déplacements, de l'ouverture des portes, de l'utilisation de l'équipement... Enfin, à la longue on arrive à s'habituer. Alors ça vient, cette conclusion ? Malgré quelques défauts mineurs dans la réalisation, ce logiciel se révèle simple d'emploi. Le système employé pour le contrôle des actions (sélection par icônes) est assez pratique à l'usage. Des graphismes 4 couleurs superbes (hélas peu animés), une musique et des bruitages corrects, enfin un scénario honnête. rendent cette nouvelle production Ubi Soft recommandable à tous les amateurs de jeu de rôle sur Amstrad CPC. John Longsword , A100% n°1 |
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Page créée en 182 millisecondes et consultée 9403 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |