N'avez vous jamais été attiré par des publicités où apparaît ce curieux instrument ressemblant à une potence? Oui, bien sûr, et vous aimeriez savoir comment fonctionne cet outil à dessin... Et bien, lisez ce qui suit ! 
GRAPHISCOP II est un pur produit de l'ingéniosité française. L'idée de départ est séduisante: il est difficile de reproduire un dessin sur l'écran d'un ordinateur ,en utilisant un simple joystick ou les touches de curseur. Pour faciliter la tâche du dessinateur, Il faudrait pouvoir lui permettre de suivre les contours du dessin à l'aide d'un outil dont le couplage à l'ordinateur autoriserait la reproduction sut l'écran. GRAPHISCOP II est née... Elle fonctionne comme un joystick inversé. Accroché à une potence, un "crayon" est solidaire d'un potentiomètre agissant sur un système de conversion "analogique-digitale". Un logiciel approprié déplace un curseur sur l'écran. dont la position est liée à celle du "crayon". A l'extrémité du "crayon" se trouve un poussoir servant à valider ou non le tracé.
La tablette graphique est en matière plastique moulée, de couleur bleue. le cou" plage à l'AMSTRAD s'effectue par la prise joystick. l'alimentation de l'ensemble est prélevée, par un jack, sur le 5 V de l'AMSTRAD. Un logiciel et une notice accompagnent GRAPHISCOP II. On dispose alors d'un bon logiciel de DAO, disposant des fonctions les plus classiques: point. trait, trace, cercle, remplissage, miroir, gomme, etc. Nos essais ont démontré qu'il est illusoire de vouloir réaliser un dessin en suivant son tracé sur une feuille de papier: la précision de positionnement du curseur ( liée à la qualité du potentiomètre et du circuit électronique associé = n'étant pas parfaite. Il est d'ailleurs très difficile de désigner un point, de déplacer le crayon, puis de revenir très précisément sur le même point. Vu sous cet aspect, GRAPRISCOP II est un peu décevant. Par contre, la notice conseille à l'utilisateur d'employer un transparent, sur lequel figure le dessin d'origine, fixé sur t'écran et d'en suivre les contours en déplaçant le curseur en mode trait ( "élastique" ). Pour affiner les détails, il sera nécessaire de travailler en mode "Loupe". Regrettons simplement que, dans ce mode, un point validé par erreur ne puisse être effacé immédiatement. Pour ceux qui ont connu (notamment sur ORIC) la première version de GRAPHISCOP, soulignons la meilleure stabilité mécanique de GRAPHISCOP II.
D'ailleurs plusieurs créateurs de logiciels l'ont déjà adoptée. AMSTRAD MAGAZINE n°5, p39 
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