★ HARDWARE ★ AUDIO - SYNTHETISEUR VOCAL SSA-1 ★ |
DONNEZ LA VOIX A VOTRE MICROVous vous souvenez sans doute de « 2001, l'Odyssée de l'espace », ce film dans lequel le super-ordinateur Hal 9000 discute avec ses compagnons humains. Aujourd'hui, avec un Amstrad, la fiction devient réalité. Les recherches des constructeurs de composants intégrés ont abouti à des produits « prêts à parler », très simples à interfacer au micro de votre choix. Le plus répandu est le SPO 296. En version AL2, il offre un système autonome monocircuit, qui associe un synthétiseur, une mémoire morte de 16 K-bits contenant le codage de 64 phonèmes très « british », et un contrôleur, Tout ce que vous avez à faire est de l'interfacer à votre microprocesseur, puis d'amplifier le signal pour le conduire à un haut-parleur. Le synthétiseur vocal SSA-1, qu'Amstrad France commercialise depuis peu pour 390 FF ttc, utilise cette possibilité. Il est fourni avec un manuel d'instructions qui vous sera souvent utile bien que rédigé en anglais. L'aspect du boîtier est très similaire à celui du boîtier d'interface de la disquette, mais l'utilisateur pourra se servir des deux en même temps, car l'arrière du SSA-1 est muni d'un prolongateur d'interface qui permet d'emboîter plusieurs modules successivement. Les deux haut-parleurs qui accompagnent le boîtier sont du genre auto-radio et, sur le côté droit du SSA-1, un bouton permet le réglage du volume. Une seule adresse d'entrée/sortie est utilisée, comme pour la version de DK'tronics (commercialisée par General), mais, en fait, ces deux modèles n'utilisent pas la même : on a &FBEE pour le SSA-1 et &FBFE pour DK'tronics ; les auteurs de logiciels devront en tenir compte... La documentation est complète : vingt pages qui vous introduisent très correctement à l'aspect logiciel du SSA-1, si la langue de Shakespeare ne vous rebute pas... Le logiciel occupe cinq blocs sur la cassette, répartis en deux programmes successifs. Il intègre un algorithme de transformation (pour ne pas dire traduction) des textes anglais en phonèmes qui donne des résultats acceptables, mais il vaut souvent mieux écrire soi-même, en allaphones (phonèmes numérisés) et corriger comme on l'entend (heureusement, en anglais on n'a pas des difficultés du genre : « les poules du couvent couvent » !).
Et, lorsque vous en aurez assez de l'entendre baragouiner un anglais nasillard ou un français à l'accent « shakespearien des faubourgs », réduisez-le au silence en tapant ÙQUIET. Par exemple : 100 ON BREAK GOSUB 100 D'autres commandes permettent le contrôle du buffer de phonèmes en cours. Tout est permis puisque vous pouvez envoyer les phonèmes directement sans l'intermédiaire du buffer, à condition de gérer vous-même le « handshaking » (entrée en communication). Dans le manuel, vous trouverez quelques exemples de programmes tels qu'une horloge parlante en Basic qui annonce l'heure (en anglais bien sûr) toutes les cinq secondes, ainsi que des utilitaires pour une meilleure gestion de votre installation. En conclusion, si la qualité d'audition reste médiocre, les phrases sont tout de même avec un peu d'habitude très compréhensibles. Le rapport qualité/prix est signé Amstrad ; ce joujou donnera une nouvelle dimension à vos applications et aux jeux que vous pourrez concevoir, « avec la voix en plus » : imaginez un FiGHTER PILOT vous annonçant les paramètres de vols comme le font maintenant beaucoup d'avions de chasse. Faire parler votre CPC pour 390 FF ttc, n'y a-t-il pas de quoi rester sans voix ? HEYWOODFLOYD-DIMITRI MAILEWJTCH , MICROSTRAD n°1 |
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