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SAO, Logiciel de dessin de schémas (Radio-Plans n°476)SAO, Logiciel de dessin de schémas : Suite et fin (Radio-Plans n°477)

SAO fonctionne sur Amstrad CPC 464 avec drive, CPC 664 et CPC 6128. Une routine de recopie d'écran intégrée, permettra l'impression sur Amstrad DMP-2000 ou toute autre imprimante compatible (codes Epson).

Il permet bien entendu de dessiner des schémas électroniques, mais aussi des diagrammes, des tableaux, et la banque interne de 40 figures sera modifiable à volonté. Plus de 200 dessins de composants sont ici offerts, ainsi que l'écriture alphanumérique comportait les signes et lettres utiles en électronique, plus...

Six mois de travail, d'essais, de modifications, pour vous offrir un logiciel surprenant et simple à adapter ! La rédaction de Radio-Plans et les auteurs sont fiers de vous présenter la version définitive de cet outil de travail qui deviendra vite indispensable.

Sa description sera séparée en deux parties :

  1. « la tête », comportant toutes les fonctions et routines utiles. Dans cette première partie, nous vous indiquerons aussi comment modifier votre AMSTRAD pour que son port imprimante soit au standard 8 bits.
  2. La banque de dessins (ou POLICES), ainsi que la façon d'en créer vous même, et enfin le mode d'emploi complet (en français) pour exploiter au plus vite toutes les possibilités offertes.

Voyons donc ce mois-ci la première partie.

Tous les listings présentés ici, doivent être sauvegardés sur une même disquette, au format SYSTÈME (standard sur 464 + CPM/ 2).

Dans toute série qui se respecte, il est d'usage de présenter les acteurs lors du premier épisode (rassurez-vous, il n'y en a pas autant que dans DALLAS), nous allons donc passer en revue les différents fichiers composant cet univers impitoyable...

SAO, bas

Le premier listing, qui a pour nom « SAO.BAS » figure 1, est court ; c'est pour s'échauffer les doigts... En fait, il a aussi d'autres fonctions plus importantes que nous allons détailler.

Tout d'abord une phase interactive où il vous sera demandé :

  • Ligne 50 : si vous avez effectué un RESET (CTRL + SHIFT + ESC), ceci est en effet nécessaire pour assurer un bon fonctionnement au logiciel.
  • Lignes 60 à 90 : si vous possédez une disquette formatée en DATA pour y sauvegarder vos futurs dessins. Dans le cas contraire, le programme passe en trois possibilités que vous pouvez rencontrer.
    C'est à vous de fixer les fichiers qui vous seront nécessaires, en supprimant, lors de la saisie, la REM (et les trois étoiles) interdisant l'exécution de l'instruction de chargement (LOAD) qui la suit :
  • Ligne 160 : cette ligne est particulière, car « X.BIN » n'est ni un fichier à caractère pornographique, ni même un fichier existant ! En fait, vous pouvez remplacer ce nom par celui d'une image-écran quelconque destinée à vous faire patienter durant le chargement des autres fichiers.
  • Ligne 180 : « COPY-7B.SCH » comme son doux nom l'indique est un programme de copie d'écran sur papier. « 7B » signifie 7 bits et les AMSTRAD CPC utilisent, quelle coincidence, un port d'imprimante parallèle à 7 bits, c'est-à-dire que les données sont acheminées de l'ordinateur vers l'imprimante via sept fils. Vous utiliserez donc ce fichier pour imprimer vos schémas à moins que...
    Ligne 190 : à moins que vous n'ayez modifié votre AMSTRAD de façon à transformer ce port d'imprimante 7 bits en port 8 bits (voir chapitre REALISATION). « COPY-8B.SCH » n'est donc utilisable qu'après modification interne de votre machine (ou adjonction d'une interface externe comme nous le verrons plus loin).
  • Ligne 210 : ce fichier rend opérationnelles les quelques soudures effectuées dans le cadre du montage 8 bits exposé dans ce numéro. Il ne doit pas être chargé si vous travailler en 7 bits ou si vous utilisez un interface 8 bits externe. A ce propos, comme vous pouvez le voir sur la figure 2 et contrairement aux autres situations, « SAO.BAS » doit être lancé par le programme fourni avec votre interface, mais vous devez vous assurer que le code-machine créé par celui-ci s'implante entre A596 (ou 42390 en décimal) et A67B (ou 42619, valeur de HIMEM).
    Sept bits or huit bits, that is the question... Toute imprimante fonctionnant sur AMSTRAD exige 8 bits de données pour une exploitation optimum (y compris la DMP-2000), par exemple pour imprimer les caractères; dont le code ASCII est supérieur à 127. Et pourquoi, lors d'une impression graphique, se contenter de 7 aiguilles alors que 8 sont disponibles ? Surtout quand on possède une DMP 2000 qui n'attend que çà, et RADIO-PLANS qui vous explique comment faire une soudure pour adapter l'unité centrale !

Une dernier mot sur « SAO. BAS ». Le sous-programme de redéfinition des touches du pavé numérique (ligne 400 et suivantes) peut être modifié ou complété par vos soins, afin d'y ajouter les caractères que vous jugez utiles de pouvoir écrire dans vos schémas. Ces caractères peuvent être, soit des symboles déjà existants (code ASCII 128 à 255), soit des caractères redéfinis par l'instruction SYMBOL, soit des groupes de caractères entre guillemets. Prenons l'exemple du symbole « Q » affecté à la séquence CRTL + « 0 ». Il porte le code ASCII 191. Dans un premier temps, il faut associer ce code à une touche virtuelle repérée par un numéro logique (les numéros logiques disponibles vont de 141 à 159). Donc, en ligne 430, nous avons « KEY 141, CHRS (191) » ce qui signifie : la touche 141 écrit le symbole 191. Mais la touche 141 n'existe pas encore physiquement. Il faut donc maintenant la rendre accessible depuis le clavier et c'est le rôle du « KEY DEF 15, 0, 128, 128, 141 » (toujours en ligne 430). Voyons en détail ses cinq paramètres :

  • 15 est le numéro logique de la touche (touche « 0 » du pavé numérique dans le cas qui nous intéresse).
  • 0 signifie pas de répétition si on garde cette touche enfoncée.
  • 128 est le code renvoyé si on appuie sur la touche seule.
  • le deuxième 128 est le code renvoyé si on appuie simultanément sur SHIFT et sur la touche. En effet, dans ces deux cas, c'est un ï:éro qui apparait (128 est donc le numéro logique d'une touche virtuelle écrivant le code ASCII 48 « 0 »).
  • enfin, 141 est le numéro logique de la touche virtuelle précédemment définie pour afficher « Q ».

Vous pouvez déjà taper et sauvegarder « SAO.BAS » ! (en laissant en place la REM de la ligne 10 pour l'instant).

Les fichiers binaires

Ils sont au nombre de quatre Amais il ne sera pas nécessaire de les saisir tous. En effet, comme expliqué au chapitre précédent, celà dépend de votre propre équipement. La figure 3 vous précise leur adresse d'implantation en mémoire (c'est l'adresse du premier octet de chaque fichier), selon les trois possibilités que nous connaissons déjà.

Tous ces programmes sont des chargeurs BASIC construits selon un même modèle, et dont le nom porte l'extension « .DAT » (pour DATA). Suite à la saisie de chaque listing, il vous faut tout d'abord le sauver sur disque avant de le lancer par « RUN ». Si une erreur est détectée, le programme vous indique dans quel block elle se trouve. Après correction refaites un « RUN ». Si tout va bien, il affiche une ligne qu'il vous suffit de reprendre avec le curseur de copie, pour sauvegarder le fichier binaire sur votre disquette au format SYSTEME. Il porte maintenant l'extension « .SCH ». Nous vous conseillons vivement d'effectuer un RESET après chaque sauvegarde de fichier binaire.

  • ROUTINES.DAT (voir figure 4) produit donc, après lancement, le fichier binaire « ROUTINES.SCH ». Il s'agit d'un ensemble de routines aux fonctions très diverses. La plus importante (en taille tout du moins) s'occupe de la gestion du déplacement des composants sur votre page de dessin. Cette partie modifie la valeur de certaines variables (comme par exemple, les coordonnées du curseur graphique), en testant en permanence l'appui sur certaines touches du clavier. Nous y reviendrons dans le chapitre consacré à « SCHEMA.SCH ». Un autre aspect très important de ce programme est la simulation binaire des instructions BASIC « LOAD » et « SAVE ». En effet, conjuguée avec la reconnaissance du formatage d'une disquette (SYSTÈME ou DATA), il permet de remédier aux problèmes habituellement rencontrés sur le CPC 464 quand il s'agit de traiter les erreurs lors d'un chargement, d'une sauvegarde, ou de tout accès au disque en général. La fonction ERR ne reconnaît pas ce type d'erreurs sur 464. Pour poursuivre dans cette voie — en bravant les foudres de Mister SUGAR — citons le cas du MERGE, qui s'obstine à répondre « EOF MET » (en français : fin de fichier rencontré), lorsqu'on utilise cette commande pour merger un programme sur disquette. Notons au passage que la solution qui consiste à sauvegarder les fichiers à merger sous forme ASCII ne fonctionne pas si deux drives sont branchés. Mais, n'ayez crainte, cette situation a été prise en compte par « ROUTINES.SCH ». Parmi ses autres fonctions, citons encore une simulation du « GRAPHICS PEN », instruction réservée aux CPC 664 et 6128 (encore un « trou » dans la ROM du 464), et permettant d'attribuer au graphisme une couleur différente de celle du texte. Comme vous venez de le voir, ces quelques octets (500 très exactement) sont d'une utilité certaine !
  • COPY-7B.DAT (figure 5) qui crée « COPY-7B.SCH » est la copie d'écran pour port d'imprimante 7 bits. Seul AMSTRAD a oublié le huitième !

    Cette hardcopy est en fait un'e adaptation pour « SAO » d'une routine que les fidèles lecteurs de RADIO-PLANS ont déjà pu apprécier dans le N° 469, page 35.

    Le format et l'interligne ont été fixés de façon à respecter le mieux possible les exigences d'impression d'un schéma électrique (proportions, clarté...). Un petit défaut, toutefois, peut être reproché à cette routine car elle n'imprime pas la dernière colonne à droite de l'écran, soit 1 pixel de moins à l'extrémité de chaque ligne). La raison en est simple : l'écran est composé de 640 points horizontaux, mais il est impossible de commander à l'imprimante de tracer 640 points si l'on travaille en 7 bits ! Lors du passage en mode graphique, la machine demande un paramètre lui indiquant le nombre de colonnes à imprimer. Ce paramètre N est décomposé en deux nombres ni (le poids faible) et n2 (le poids fort), et est calculé selon la formule « N = ni + (n2*256) ». Or, en 7 bits, ni et n2 ne peuvent varier qu'entre 0 et 127, il est donc impossible de les définir pour N = 640. (639 = 127 + 2*256 étant la valeur la plus proche). Voilà pour les Grandeur et Décadence de la copie d'écran pour port 7 bits.

  • COPY-8B.DAT, présenté en figure 6, est une adaptation au port d'imprimante à 8 bits, du programme décrit plus haut. Il conserve ses qualités en s'affranchissant de ses défauts, à condition — bien entendu — de modifier votre AMSTRAD. Vous pourrez imprimer toutes les colonnes de votre écran et bien d'autres choses...
  • BIT8-INT.DAT est un tout petit fichier que vous pouvez voir dans la toute petite figure 7. Ces quelques octets suffisent à faire fonctionner la réalisation pratique présentée plus loin. Les trois dernières lignes (140 à 160) comportent des REMs qu'il vous faut supprimer en accord avec votre AMSTRAD préféré. De plus amples informations sur le rôle de ce fichier vous sont fournies quelques lignes plus bas. Les lecteurs souhaitent utiliser la copie d'écran 8 bits, ou le MERGE pour 464 (transparent pour 664 et 6128), à d'autres usages que « SAO », seront comblés dès le mois prochain : ils trouveront une routine remplissant ces fonctions.

El ne vous reste plus qu'à éteindre votre précieuse machine et à faire chauffer votre fer à souder...

Réalisation

Au risque de nous répéter, précisons qu'il n'est pas du tout impératif d'effectuer cette modification pour exploiter SAO.

Pourtant, si vous ne risquez plus de perdre une garantie, les auteurs vous conseillent très vivement ce passage à 8 bits du port d'imprimante. Pour leur part, ils en exploitent les avantages — l'un sur 464 l'autre sur 6128 —, depuis un an environ, sans problème.

La solution retenue est la moins coûteuse qu'il soit possible d'envisager, tant sur le plan de l'énergie que du portefeuille. Les auteurs ne revendiquent nullement la paternité de l'idée, mais seraient bien en peine de citer le réel géniteur, car de multiples signatures se sont posées sous des articles quasiment identiques !

Le « plus » que nous proposons, tient dans la routine d'analyse, totalement transparente : il n'est plus nécessaire ici de faire des commutations logicielles, pour ne passer en huit bits que pour les modes graphiques.

Voyons le principe :

Quand il s'agit d'imprimer, tout passe par une routine système d'adresse hexa BD2B. Celle-ci reçoit en entrée, le code ASCII du caractère ou l'image binaire du point à imprimer. iSn sortie, elle envoie les bits 6 à 6 de ce code sur le port d'imprimante.

Le « SOFT » a deux rôles. La première partie détourne toutes les données arrivant en BD2B sur la seconde partie. Là, chaque code est analysé, et on isole son 8e bit (ou bit N° 7). Ce bit est alors envoyé au 8255 où il apparaît sur la broche N° 12. Cette sortie est une bascule qui va donc positionner la piste correspondante du port d'imprimante à 1 ou 0, par l'intermédiaire du fil soudé entre ces deux points. Ensuite, la main est rendue à BD2B qui remplit sa fonction habituelle. Donc, à l'instant où cette routine libère les 7 premiers bits, le 8e est présent à l'appel et l'imprimante reçoit bien les 8 bits attendus.

En fait, le 8° bit est reconstitué à l'aide de circuits détournés. A l'origine, la broche 12 du 8255 est réservée à l'écriture des données dans l'interface cassette, fonction qu'elle continue de remplir.

Si l'on part du principe que l'on n'a pas besoin des envois de données sur cassette quand l'impression est demandée, on ne se rend compte d'aucune gène (si l'on n'a pas oublié de lancer le logiciel !).

La figure 8 est coupée en deux : la partie « a » montre la modification de principe, la partie « b », celle de « terrain ».

La broche 9 du PRINTER PORT, au lieu d'être en permanence portée à zéro volt, est reliée à la broche 12 du 8255. C'est tout !

Le choix vous est laissé de mettre en place ou non, un inverseur permettant de revenir à l'état originel. Les photos vous montrent un 464 avec inter 4- led (visualisant la position 8 bits), ainsi qu'une cinch offrant la possibilité d'accéder au 5 V interne. C'est celui de l'auteur cobaye... Pour le 6128, un simple inverseur (que son propriétaire laisse en permanence sur la position « 8B »), a suffit.

Pour mener à bien cette opération, deux observations s'imposent :

  1. Couper soigneusement l'actuelle alimentation de la broche 9 du PRINTER PORT.
  2. Soudez le fil sur la broche 12 du 8255 (ou sur une piste équivalente), avec un fer de faible puissance, débranché du réseau EDF.

Naturellement, nous n'insisterons pas sur les précautions à prendre au moment d'ouvrir la machine, ou de déconnecter le clavier de la carte principale.

Sur le 6128, il est plus simple de souder le fil directement sur la patte 12 du 8255. Pour le 464, un trou métallisé est très facilement accessible. C'est lui qui sert de relais.

La figure 9 vous donne les repères utiles pour positionner l'inverseur sur 464 et 6128.

NOTA : Pas de perceuse dans le plastique S.V.P. ! Le forêt monté dans un mandrin à main, est beaucoup plus simple et rassurant...

Tests

Vérifiez l'absence de « corps étrangers » à l'intérieur de votre machine. Refermez-là, et passez aux essais : l'inverseur doit être en position 8 BITS. La première vérification consiste à faire fonctionner la machine sans le « SOFT », c'est-à-dire en 7 BITS. Il suffit donc de faire imprimer les codes habituels 32 à 126 par une boucle du type : « FOR i = 32 TO 126 : FRINT#8, CHR$(i) ; NEXT », ou même d'effectuer un simple « LIST#8 ». Çà marche ! Nous voyons donc que le nouveau port 8 BITS est compatible avec l'ancien : vous pouvez laisser l'inverseur sur 8 BITS, en permanence, avec ou sans logiciel.

Et le 8e BIT ? Si vous possédez une DMP-2000, assurez-vous que le DIP DSI-7 (7 ou 8 BITS) est en position haute. Puis charger « BIT8-INT.DAT » et faites un « RUN ». Effectuez la sauvegarde du fichier binaire si ce n'est pas encore fait. Tapez « CALL &A596 ». Et voilà, le huitième BIT existe ! Toujours pour la DMP-2000, reportez-vous à la page 1, chapitre 6 du manuel de l'imprimante (AUTRES FONCTIONS...).

Vous pouvez y lire « Développement du nombre de codes mprimables, pour sortie à 8 BITS seulement ». Suivez les instructions et vous aurez une preuve tangible de la présence des 8 BITS. Pour sélectionner cette fonction, tapez CHR$(27) ; « 6 » et non pas CHR$(27) ; CHR$(6).

Si votre imprimante n'est pas une DMP-2000, nous vous invitons à vous reporter à son mode d'emploi afin de profiter des fonctions supplémentaires offertes par le port à 8 BITS.

Voilà pour la partie pratique. Comme vous pouvez le constater, aucune alimentation n'est nécessaire, et la modification est ridiculement simple.

Il faudra penser à charger le logiciel adapté à votre machine : 464, 664, 6128. Entre les trois machines, le Hard est identique, seul le Soft doit être adapté.

Schéma.SCH

Nous avons divisé ce programme en deux parties bien différentes. La deuxième, composée exclusivement des sous-programmes de dessin des composants, sera publiée le mois prochain. La figure 10 nous montre donc la première partie du listing de « SCHEMA.SCH ».

Il ne sera pas fait ici d'analyse ligne par ligne. Nous tenterons simplement d'expliquer le rôle de chacun des modules indépendants composant ce programme :

— LA BOUCLE PRINCIPALE (lignes 70 à 130). Son instruction centrale est « CALL &A300 » : on fait appel à une routine binaire contenue dans « ROUTINES.SCH ». Elle a pour but d'afficher le composant choisi au menu et de tester les touches du clavier. Suivant les touches appuyées, le composant sera retourné, déplacé, fixé, ou effacé. Le principe d affichage devait répondre à trois critères :

  • Rapidité du déplacement.
  • Possibilité de déplacer un composant par-dessus un autre, déjà placé.
  • Possibilité de supprimer un composant à n'importe-quel moment.

La figure 11 décrit le cycle d'affichage. La ZONE 1 correspond à la mémoire-écran. La ZONE 2 est un tampon de 16 Ko, pouvant être remplit avec cette mémoire-écran. Au lancement de « SAO », tous les octets d e ce tampon sont à zéro, il affiche donc une page blanche. Le cycle consiste à faire apparaître alternativement à l'écran la ZONE 1 et la ZONE 2. Entre ces deux apparitions, le composant choisi peut subir toutes les transformations souhaitées.

La fonction d'échange ZONE 1/ZONE 2 est assurée par une routine binaire : sa rapidité est telle que le transfert est indiscernable.

Un appui sur « COPY » a pour effet de recopier ZONE 1 dans ZONE 2 et, tout composant « COPYier » apparaîtra dorénavant, quelle que soit la ZONE présente à l'écran.

La touche « DEL » fait de même, à la différence que le composant est redessiné avec la couleur du fond avant la recopie. Ainsi, il disparaît.

Dans cette BOUCLE, nous trouvons également un test — en BASIC — de l'appui sur les touches « C » et « G ». Elles commandent respectivement l'affichage des coordonnées du curseur graphique (GOSUB 1040), et celui d'une graduation sur le pourtour de l'écran (GOSUB 870). La ligne 80 provoque un « bip » dès que l'on sort des limites de cet écran.

— LE MENU GÉNÉRAL (lignes 220 à 430 de la figure 10). Il affiche cinq colonnes de huit composants, et un bandeau supérieur donnant accès aux autres fonctions du programme.

A chaque demande d'un nouveau composant (nombre entre 1 et 40), on regarde si ce composant est présent en mémoire. Si ce n'est pas le cas, on « MERGE » la colonne dont il fait partie (voir lignes 350 à 420). Avant un « MERGE », on vérifie si la disquette placée dans le lecteur « A » est bien formatée en SYSTÈME. Celà évite dans une certaine mesure, les « COL-X.BAS not found ».

La sélection d'une lettre du bandeau en vidéo-inverse renvoie aux différents sous-programmes concernés. Vous pouvez consulter à ce sujet, la figure 12. Elle montre un organigramme très simplifié de « SCHEMA.SCH ».

— REPERTOIRE / CHARGER / SAUVER / ERASER. Ces quatres modules s'étendent de la ligne 480 à la ligne 640. Ils sont traités ensemble puisque leurs caractéristiques sont communes. On effectue un test de présence et de formatage de la disquette (DATA), puis on affiche un catalogue, avant de se brancher sur le sous-programme demandé.

Les fonctions « CHARGER » et « SAUVER » sont remplies par une routine binaire (le « CALL inout ! » en lignes 570 et 600) et « ERASER » s'accommode de toutes les fantaisies. Autrement dit, le programme ne plantera pas lors des opérations de sauvegarde, chargement et effaceraient.

Dans tous les cas, ces quatre modules aboutissent à la ligne 640 qui nous renvoie au MENU général.

— IMPRESSION / NOUVEAU / QUITTER (lignes 650 à 790). Là encore, beaucoup de points communs à ces trois sous-program-mes : affichage d'une fenêtre (ligne 660 et GOSUB 810) demandant une confirmation de la commande. Action, puis retour au MENU général.

L'impression utilise le fichier binaire « COPY-7 ou 8B.SCH » par le « CALL hardcopy ! » de la ligne 700.

L'option « NOUVEAU » efface le dessin en cours, en remettant à zéro les octets de ZONE 1 (la mémoire-écran) par un « MODE 2 ». Ensuite, ceux-ci sont recopiés dans ZONE 2 (la mémoire-tampon) par la routine « trans ! » (voir ligne 750).

Enfin, « QUITTER » sort du programme en « laissant les lieux dans l'état où il les a trouvés en entrant ». Le « CALL 0 » en ligne 790 équivaut en effet à un RESET.

Voici enfin quelques recommandations pour la saisie :

Certaines variables se terminent par un point d'exclamation (!). Celui-ci sert à les définir comme réelles, les autres étant entières. Ne l'oubliez surtout pas !

Accordez une grande attention aux noms des variables en général, les erreurs pouvant en résulter étant très difficiles à localiser.

N'hésitez pas à prendre votre temps pour recopier les fichiers publiés ce mois-ci : de fréquentes sauvegardes temporaires valent mieux que de multiples erreurs de saisie, dues aux yeux rougis par la psychose du « syntax error ». Nous déclinons toute responsabilité en cas d'internement prolongé !

Conclusion

Vous devrez attendre le mois prochain pour essayer, et voir enfin fonctionner « SAO ». Croyez-le, nous le déplorons, mais cela aurait nécessité d'inclure ici, des pages destinées au prochain article : dessin de composants, phase d'essai, et surtout, le mode d'emploi. Vous comprendrez sans doute qu'il eût été injuste d'envahir RADIO-PLANS avec un sujet unique, si intéressant soit-il...

Nous espérons sincèrement que cette frustration insoutenable ne vous poussera pas à la dernière extrémité, et souhaitons vivement vous retrouver le mois prochain, pour le second et dernier épisode de cette palpitante série...

Jean ALARY et Alain CAPO, Radio-Plans n°476

★ EDITEUR: RADIO PLANS
★ ANNÉE: 1987
★ CONFIG: 64K + AMSDOS
★ LANGAGE:
★ LiCENCE: LISTING
★ AUTEURS: JEAN ALARY , ALAIN CAPO
 

★ AMSTRAD CPC ★ DOWNLOAD ★

Type-in/Listings:
» SAO    (Radio-Plans  476-Figures  et  Listings)    FRENCHDATE: 2018-03-17
DL: 384
TYPE: PDF
SiZE: 2116Ko
NOTE: 12 pages/PDFlib v1.6

» SAO    (Radio-Plans  477-Listings)    FRENCHDATE: 2018-03-17
DL: 274
TYPE: PDF
SiZE: 1936Ko
NOTE: 7 pages/PDFlib v1.6

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L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.