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En test: le Turbo PascalPASCAL est un langage de programmation mis au point à la fin des années 60 par un professeur Suisse NI KLAUS WIRTH, dans un but pédagogique. Ce langage est utilisé, au départ, dans les universités, car il met en application la méthode de programmation structurée. Vu ses qualités, il sort rapidement du cadre universitaire pour conquérir le monde du traitement de l'information et, à partir des années 80, de nombreuses implantations existent sur pratiquement tous les systèmes informatiques. La micro-informatique n'échappe pas à ce phénomène. Plusieurs compilateurs PASCAL sont proposés, la plupart basés sur l'utilisation d'un code machine intermédiaire fictif : le P-CODE, c'est-à-dire que lors de la compilation, un fichier en P-CODE est généré et lors de l'exécution ce P-CODE est repris par un interpréteur (propre à chaque machine). Dans ce cas on a affaire à un langage semi-compilé. Et Philippe Kahn arriva... Philippe Kahn, professeur de mathématiques à Nice et à Grenoble conçoit un vrai compilateur PASCAL, c'est-à-dire générant directement du code machine. De plus ce compilateur opérant en une seule passe, il permet, outre une vitesse de compilation très rapide (un Turbo dans le PASCAL), d'obtenir une possibilité de mise au point interactive proche d'un langage interprété. Ajoutez à cela deux autres idées de génie : pratiquer un prix exceptionnellement bas pour un langage de programmation et mettre à la disposition des utilisateurs de véritables "boîtes à outils" permettant au programmeur de se consacrer entièrement à l'étude de son problème à résoudre, sans être dans l'obligation de développer des algorithmes utilitaires (tri, recherche en liste, etc.).' Pour appliquer ses idées, Philippe Kahn fonde aux États-Unis la société Borland International (en France, personne n'avait voulu lui permettre de réaliser son projet, trop "risqué" financièrement !...). Le succès est foudroyant et on peut dire qu'actuellement toute machine, présente sur le marché a la possibilité de travailler en Turbo-Pascal. Notre Amstrad n'y échappe pas, nous trouvons maintenant le système Turbo-Pascal sur toutes les machines de la gamme. Nous disons "système" car sont mis à notre disposition les éléments suivants :
Le compilateur Turbo Avec la version 3.0 vous disposez d'une notice de 374 pages, très claire et de lecture facile avec un indexe très pratique. Vous avez également l'extension graphique. La première opération à effectuer est l'adaptation de Turbo Pascal à votre CPC 6128. En effet la disquette livrée est prévue pour CPC 464 ou 664 en CP/M.2. Pour ce faire, placez-vous en CP/M + puis tapez TINST (en ayant placé au préalable la disquette Turbo Pascal dans le lecteur). Un choix de terminaux est proposé : choisissez l'option 20 : Schneider CPC 6128. A la question : "do you want to modify this définition before installation ?" (en clair : désirez-vous modifier votre définition avant installation ?) répondez N. Ensuite vous tapez sur RETURN à la question suivante : "Operating frequency of your microprocessor in MHS (for delay) : 4 change to" (le compilateur tient compte du fait que l'horloge interne du CPC a une fréquence de 4 MHz pour la mise en œuvre du sous-programme de délai). Enfin tapez Q pour revenir au système d'exploitation. Votre Turbo Pascal est prêt à être utilisé sur votre machine. Comme tout compilateur, pour produire un programme exécutable en Turbo Pascal, il est nécessaire d'effectuer les opérations suivantes :
Include error messages (Y, N) ? Si vous tapez Y (oui) les messages erreurs seront affichés en clair, mais vous perdrez 1 446 octects de mémoire. Si vous tapez N (non), les messages erreurs seront des numéros de référence à une liste figurant dans la notice. Après ce choix, un menu vous est proposé : Logged drive : A Work file : Main file : M : définition du fichier principal (Main file) dans le cas d'un ensemble de traitement fractionné par inclusion de fichiers bibliothèque. E : activation de l'éditeur de texte du style Wordstar pour créer ou rectifier votre fichier source en Pascal (notez en passant que pour sortir de ce mode il faut : appuyer sur la touche CONTROL tout en tapant successivement K et D (ctrl-K-D). C : lance la compilation, c'est-à-dire effectue la traduction du langage source en code objet (ou langage machine). R : (RUN) lancement de l'exécution du programme compilé en mémoire. Si la source n'a pas été compilée, ou si elle a été modifiée entre temps, la compilation est lancée automatiquement avant de procéder à l'exécution. S : sauvegarde le fichier de travail courant sur le disque, s'il existe déjà une version de ce fichier, celle-ci est renommée avec extension .BAK. X : vous permet d'exécuter un programme non créé par Turbo Pascal directement depuis le menu principal puis de revenir ensuite à Turbo. D : affiche le catalogue (Directory) du disque actif. Q : quitte Turbo, retour à CP/M+ ou quitte le menu des options de compilation. O : permet de fixer les options de compilation autres que celles fixées par défaut. M : compilation en mémoire (défaut). C : compilation dans un fichier .COM. H : compilation dans un fichier de chaînage. F : trouve l'emplacement d'une erreur survenue lors de l'exécution d'un fichier .COM dont on ne connaît que l'endroit signalé par le message PC = xxxx. Q : quitte le menu des options de compilation avec retour au menu principal. Le langage Turbo Pascal Bien que suivant d'assez près le Pascal standard défini par son créateur Niklaus Wirth, Turbo Pascal comprend un certain nombre d'additions très intéressantes. Parmi celles-ci nous notons :
Ces extensions sont contenues dans deux modules :
Le module Tortue est identique à celui de l'IBM-PC et correspond au concept tortue inventé par S. PAPERT afin de faciliter l'emploi des graphiques sans être obligé de comprendre les coordonnées cartésiennes. La boîte à outils générale Cette boîte à outils est un ensemble de programmes utilisables dans l'élaboration de votre application en Turbo Pascal. Vous disposez de trois outils :
Ce système comprend quatre fichiers source en TURBO-PASCAL.
Ces procédures sont fournies en code source, et sont librement utilisables dans votre application sans réserve de redevance. Des exemples d'application sont fournis (on croit rêver). Le système général d'installation permet d'adapter votre programme d'application sur différents terminaux. La boîte à outils graphiques Là encore, cette boîte à outils graphique comprend une librairie de procédures graphiques et des exemples d'application en code source. Ces outils sont prêts à inclure dans votre programme d'application pour réaliser par exemple :
Avec les rumeurs sur un éventuels 16 bits AMSTRAD, "compatible", il est de bonne politique d'utiliser un système de langage portable ! Enfin, tout le monde y trouvera son compte, du débutant au développeur en passant par le professionnel programmeur occasionnel ou l'enseignant (en quelque sorte de 7 à 77 ans...). Pierre Squelart , Amstrad Amstrad n°12 |
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Page créée en 107 millisecondes et consultée 7291 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |