★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ TOMAHAWK (c) DIGITAL INTEGRATION ★ |
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Piloter un avion léger, on sait faire à la rédaction d'AMSTAR, mais voilà, quand on a affaire à un simulateur d'hélicoptère, les choses se compliquent. Alors, on est allé voir l'Adjudant-chef (de réserve) Pier-rat qui a piloté des H34 dans le Djébel ci ensuite des Alouettes et des Ecureuils dans. la gendarmerie. On lui a filé une caisse de bière, un CPC 464 et la notice de Tomahawk. Après un brie fin g d'une demi-heure, il était prêt à décoller. Laissons-lui la parole : Bon, on est posé sur le H, prêts à mettre en route ! Je pose ma cannelle et on va pouvoir décoller. Comme on est en territoire inconnu , pas de procédure radio. J'actionne la manette des gaz et les rotors tournent. L'embrayage est automatique. Une action sur le pitch pour mettre un peu de pas et on monte à un mètre en stationnaire. On entend le "flapping" du rotor principal et l'horizon est stable. Un coup de godasse à gauche puis un autre à droite pour tester le rotor anti-couple et on s'en va. Au loin apparaissent déjà des montagnes en 3D, dessinées en fil de fer. Stabilisé à 1500 pieds, on ne risque rien et on va les contourner par la gauche pour reve-nir sur le 'H' ou on va tenter une autorotation. Surtout ne pas perdre de vitesse. Entre 60 et 80, on devrait être bon ! L'approche est correcte, mais on a touché légèrement à droite du H. Il faudra s'entraîner davantage pour avoir bien en main le AH-64 Apache de Mc Donnel Douglas Helicopters qui a un domaine de vol se situant bien au-delà de celui des hélicoptères français. Deuxième partie du programme : le combat. On va essayer de détruire des chars et des hélicos ennemis. On dispose pour cela d'un canon, de fusées et de missiles, mais ils ne sont pas faciles à détruire, les bougres, surtout au niveau H. Retour au menu principal où je choisis le vol avec turbulences et nuages, ce qui correspond mieux à ma qualification. L'instrumentation est assez complète, horizon artificiel (indispensable dans les nuages), badin, alti, vario, compas et système de navigation doppler. La simulai ion devient vraiment réaliste, quel pied ! J'ai même l'impression que c'est plus dur qu'en réalité, peut-être parce que je ne ressens pas instantanément les réactions delà machine. Parce qu'un hélico, ça se pilote avec ses fesses, un peu comme quand on conduit un vélo en lâchant les deux mains. Les corrections d'attitude sont naturelles et instantanées, alors qu'ici je n'ai que des références visuelles extérieures ou bien mon horizon artificiel qui présente une certaine inertie. Toujours est-il que je me suis crashé dans un immeuble. Ça ne fait rien, on recommence, mais en vol de nuit cette fois. On voit l'extérieur en rouge, un peu comme à travers un intensificateur de lumière. Génial ! Mais, c'est pas tout... les jauges de carburant indiquent qu'il est temps de rentrer et je me laperais bien une petite bière. Ceci dit, je ne peux que vous conseiller vivement ce programme si vous voulez connaître des sensations proches de celles que l'on éprouve en pilotage réel, avec un seul regret néanmoins, que les objets extérieurs n'aient pas été représentés de façon plus réaliste. Peut-être, un jour, dans une prochaine version de ce logiciel qui existe également (j'aillais oublier de vous le dire) sur PCW. Allez, ichin... AMSTAR n°3 - NOV 1986, p38 |
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Page créée en 381 millisecondes et consultée 9393 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |