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RéflexionBizarre, bizarre, vous avez dit bizarre ? The Sentinel mérite tout à fait ce qualificatif. Le jeu se déroule sur une surface accidentée. Au sommet d'un monticule, se dresse la Sentinelle, une entité de formes géométriques. Elle est toute-puissante et règne déjà sur 10000 mondes ! Votre mission consistera à devenir Sentinelle à la place de la Sentinelle. Pour cela, pas d'armes sophistiquées, de rayons mortels ou de missiles ravageurs. Il y a seulement des absorptions ou des transferts d'énergie.
Sur ces mondes étranges, il existe trois sortes de sources d'énergie : les arbres, les blocs de pierre et les robots. Au départ, vous vous trouvez dans un robot, sur une case verte ou grise. L'ensemble de ces cases forme un gigantesque damier en 3 dimensions avec des collines, des crevasses ; grâce au clavier (touches "S" et "D" pour droite et gauche, "L" et ";" pour haut et bas), vous pouvez observer le paysage autour de vous. En frappant la touche ESPACE, un viseur apparaîtra au centre de l'écran. Ce viseur est dirigé par les mêmes touches que précédemment. Il sert à viser une des cases du damier pour, soit absorber, soit transférer de l'énergie. Imaginons que se trouve un arbre sur la case visée : la touche absorption va faire disparaître le végétal et va vous donner une unité d'énergie supplémentaire. Vous auriez pu faire la même chose avec un bloc de pierre (2 unités) ou un robot (3 unités). De la même manière, vous pouvez créer des objets. Chaque création ôte bien sûr autant d'unités que nécessaire. Comme je l'ai précisé au départ, vous vous trouvez dans un robot, mais celui-ci est immobile. Pour vos déplacements, il faudra viser une case, créer un robot et vous transférer de l'un dans l'autre. Une fois dans le nouveau, vous n'aurez plus qu'à absorber l'ancien pour récupérer 3 unités d'énergie. Seulement deux obstacles s'opposent à votre progression : vous ne pouvez atteindre que les carreaux visibles (pour accéder aux différents niveaux, il faudra grimper sur des blocs de pierre) et, de plus, la Sentinele tourne sur elle-même à la recherche d'un carreau portant plus d'une unité d'énergie. Si elle en trouve un, elle réduira l'énergie de celte case à une unité. Si vous êtes sur la case concernée, vous avez 5 secondes pour vous échapper. Sinon vous serez détruit. Le but final est de se hisser sur un monticule plus haut que celui de la Sentinelle et d'absorber cette dernière. Lorsque cela sera fait, il ne restera qu'à vous transporter jusqu'au prochain tableau. Dans les tableaux supérieurs, il est à noter l'apparition de "Sentry", sorte de petites sentinelles qui multiplient le danger. Il y a en haut de l'écran un indicateur. Si celui-ci est rempli de points, cela signifie que la Sentinelle vous a détecté et va commencer la réduction énergétique. Si le détecteur est à moitié rempli, la Sentinelle vous a vu, mais ne peut vous détruire, elle va donc créer près de vous un "Meonie". Celui-ci est chargé, dès qu'il vous détecte, de vous expédier dans l'espace, c'est-à-dire de vous envoyer sur une autre partie du damier. Cela vous coûte 3 points à chaque fois. Notez bien que vous pouvez, de votre propre chef, grâce à la louche "H", vous propulser ailleurs, avec les mêmes limitations énergétiques que dans le cas précédent. Les règles peuvent sembler compliquées (il est vrai que la notice n'éclaircit pas les choses), mais en fait on découvre que les processus sont assez simples. Rapidement, le jeu devient passionnant, d'autant que les graphismes (en 3D pleine) ajoutent au plaisir stratégique. The Sentinel est un jeu très original, très bien fait. Pour tous ceux que l'arcade agace et qui préfèrent se creuser un peu la cervelle. AMSTAR n°8 |
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Page créée en 145 millisecondes et consultée 10266 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
