★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ THE NINJA WARRIORS (c) VIRGIN GAMES/MASTERTRONIC ★ |
A100% | Amstrad Action![]() | AMSTAR&CPC | TILT |
Encore un jeu parfait pour latter, se défouler, et cogner tous azimuts. Et tant mieux ! Ninja Warriors est l'adaptation d'une borne d'arcade qui, sans atteindre les sommets de Dragon Ninja ou de Golden Axe (à quand une adaptation CPC, messieurs les éditeurs ?), m'a quand même fait claquer pas mal de némo ! Préparez votre réserve de shurikans, et en place pour la STONBA !!!L'originalité de la borne d'arcade était un écran découpé en trois parties, ce qui donnait un jeu supergéant. Trois fois plus grand, comme dirait La Palisse. On comprend aisément que cette particularité ne se retrouve pas dans l'adaptation CPC. Un soft se jouant sur trois CPC alignés n'étant peut-être pas promis à un avenir des plus chantants. Par contre, il est dommage que la fenêtre de la version CPC soit si petite. On passe là du maxximum (oui, avec deux x, comme la radio !) au strict minimum. INCROYABLE, Pour une fois, un effort a été fait sur le scénario. Bravo Virgin, et que tous les éditeurs en prennent de la graine. PARENTHESE : MATT PART EN CROISADE Vous me direz, un jeu, c'est avant tout fait pour jouer. Je dis ok, mais on les paie assez cher pour être choyés à tous les niveaux. Ensuite, les éditeurs devraient soigner tous ces détails (histoire, notice sans fautes d'orthographe, posters, autres merveilles à inventer...), qu'il y ait aussi un plaisir à posséder un jeu pour sa boîte, et l'ensemble de son contenu, des choses difficiles à pirater, quoi... GASPATURE, D'abord, le scénario est assez flou pour ne pas nommer les adversaires précisément (du genre palestiniens, russes... Suivez mon regard), mais il y a, en plus, une GRANDE histoire qui détaille, explique, et nous met dans l'ambiance. Du coup, je peux vous la résumer sans rendre la notice caduque. RESUMONS, RESUMONS... Au départ. Bangler était un politicien sympa. Malheureusement, arrivé au sommet (président du monde, on peut difficilement faire mieux) et comme beaucoup, il a pris goût au pouvoir. Dictature, censure, répression, et tutti quanti. Mais un savant va créer deux robots Ninjas pour combattre cette incarnation du mal... et les lâcher contre les armées du chanmé ! ' "LE JEU, ET CE N'EST PAS TROP TOT" (les lecteurs affolés) Les Ninjas Warriors, machines à tuer, ne sont armés que de couteaux (à déchirer la chair, nous dit la notice !), et de shurikans, sortes d'étoiles métalliques meurtrières régulièrement utilisées dans nos jeux favoris. La réserve de shurikans étant fortement limitée, mieux vaut les garder précieusement pour les adversaires les plus dangereux. Car, dans leur progression, les huit tableaux de ce soft sont assez proches du "système Dragon Ninja" : série de fantassins (armés de couteaux), de tireurs (fusil ou bazooka à tête chercheuse, les plus dangereux), de chiens, avec apparitions de créatures ignobles et plus difficiles à abattre (cracheur de feu. hommes volants assez bien réussis ou oiseaux vampires au niveau 5). Et en fin de tableau, le méchant de service tentera d'ôter le peu de force qu'il reste à vos robots Ninjas. Ces méchants de fin de tableaux sont, par exemple, un Ninja manieur de sabre. un char d'assaut, un énorme cochon en armure nanti d'une chaîne terminée par une boule métallique. Entre autres. Bonne nouvelle quand même, vos niveaux de vie et réserve de shurikans se remplissent chaque fois que vous passez au tableau suivant. Heureusement ! LE POUR ET LE CONTRE Contre : Le déplacement des Ninja Warriors n'est pas un exemple de rapidité et nos héros ont plus l'air d'aller chez leur libraire acheter le nouveau numéro d'AMSTRAD 100% que d'affronter les troupes d'élite du terrible Bangler. L'ergonomie du tir de shurikan laisse aussi un peu à désirer : le maniement du couteau et le tir se font sur le même bouton de feu. mais avec des pressions différentes. La précision des coups n'est pas non plus exemplaire. Pour : L'excellence des sauts périlleux, qui peuvent éviter p^as mal de désagrément, et la possibilité de jouer à deux, en dirigeant en même temps deux Ninjas de couleurs différentes. Vous ne vous éclaterez pas autant qu'à Double Dragon, mais pourrez par contre être méchamment efficaces, notamment pour les tirs groupés. Pour bis : Le jeu est assez rentre-dedans pour satisfaire les accros de l'estoc, malgré graphismes et animation somme toute banals (surtout après Shinobi). Et il n'est ni trop ni pas assez difficile. On y progresse facilement et tant pis pour les fans de casse-tête (dans les deux sens du terme) espagnols. POUR LE SOFT ! CONTRE LES VILAINS ! Bon, je ne vais pas vous dire que Ninja Warriors est le jeu du siècle, innovateur, génial, et tout et tout... N'exagérons pas. On a affaire à un jeu de stonba sympa, sans prétention, et riche en personnages et situations. Tous ceux qui ont aimé Shinobi sur CPC ne seront pas déçus par ce soft qui pourrait être son petit frère. Avec le jeu à deux en sus. Et l'originalité en moins. Tema MURDOCK MAT MURDOCK , A100% n°23 p41 |
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Page créée en 064 millisecondes et consultée 8494 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |