★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ SKATE OR DIE (c) ELECTRONIC ARTS ★ |
A100% | Amstrad Action | JOYSTICK HEBDO | TILT | ASM |
Personnellement, je ne suis pas vraiment un fan de skate-board. Dévaler les pentes du Trocadéro à fond de train les gamelles, ça ne me ressemble pas trop, en tout cas, pas sur une planche à roulette. Pourtant je dois dire que j'ai pris pas mal de plaisir et quelques bosses à me lancer sur les pistes merveilleuses de ce super simulateur de skateboard.
Comme toutes les simulations sportives comprenant différentes épreuves, Skate or Die ne m'a pas enthousiasmé à tous les niveaux, mais l'ensemble, bien que disparate, en fait un excellent soft, parfait support pour le concours que nous organisons ce mois-ci avec Electronic Arts. LA VILLE DU SKATE Avant de me lancer sur les pistes semées d'embûches, je me dois de faire un petit tour dans le magasin du skate. Ne craignez rien, ici rien à acheter, c'est tout simplement le tableau de menu. Il me donne le choix entre le mode compétition ou le mode entraînement Dans le premier cas, je dois rentrer mon nom et celui de mes camarades qui vont participer à la compétition (huit participants au maximum). Je peux, aussi, regarder l'ensemble des records déjà existants. Ils ne perdent rien pour attendre, ceux-là, je m'en vais te les déloger du tableau, ça ne va pas traîner. A propos de traîne, il y a trop longtemps que mes guêtres le font dans ce nid à rats, c'est d'ailleurs l'animal auquel me fait penser le soi-disant vendeur. A la sortie du magasin, je me retrouve avec un tas de possibilités. Chacune est représentée par une rue. Je peux soit concourir dans une des disciplines, soit carrément me faire la totale, c'est-à-dire l'ensemble des épreuves. Puisque, de toute façon, il faudra que je les fasse toutes et que. en douce avant que vous arriviez, je me suis fait une petite séance d'entraînement... En avant, et que ça saute ! DES FIGURES TRES TRES LIBRES Nous allons faire connaissance avec un des éléments les plus importants du skate-board, la piste en "U". Je ne vous ferai pas l'affront de vous traduire tous les termes techniques de ce sport, mais sachez que si certains mots vous paraissent bizarres, c'est que ce sont plus ou moins des appellations de figures skate-boardistiques. Je m'élance donc dans le "U", pour le meilleur ou plutôt pour le pire, puisqu'au premier passage, je perds ma planche qui redescend tranquillement dans l'arène où je l'y rejoins un peu moins tranquillement (heureusement, j'avais mes protections). Du courage pas question de laisser tomber. Vous allez voir un peu comment je m'en sors. En déplaçant judicieusement et en appuyant sur le bouton de feu au moment où je passe sur les zones grises, je définis la figure que je vais effectuer en haut de la rampe. Du Rock'n Roll à l'Aérial. figure qui consiste à faire décoller les quatre roues de mon engin, tout mon répertoire y passe. Assez satisfait de mon résultat, je sors au dixième passage en empochant les points que m'ont donné mes différentes figures, UNE VRAIE PUCE La deuxième épreuve se situe toujours dans le même décor, mais plus question cette fois de faire des pitreries. Au contraire, après s'être lancé dans la fosse (aux lions ou septique), il faut prendre le maximum de vitesse. A chaque bord du "U". votre planche s'envole, si possible vous aussi, et en bas de l'écran s'inscrit la hauteur que vous atteignez. Vous avez cinq passages possibles pour prendre le maximum de hauteur. Quand vous sentez que le moment est approprié, cliquez sur le bouton, ce qui vous fera sauter et gagner quelques pouces. LA DESCENTE AUX ENFERS Que je sois damné si je ne réussis pas celle-ci du premier coup. Ce n'est pas un petit slalom entre des piquets qui va me faire peur. Bien sûr, ce genre d'endroit n'étant pas spécialement lait pour le skate. la piste n'est pas aussi praticable qu'elle aurait dû l'être, mais en maîtrisant bien son art, on obtient des résultais surprenants. Le but de cette épreuve est d'effectuer la descente le plus rapidement possible et avec le meilleur style. Le style dépend des figures effectuées. Ce ne sont pas les mêmes figures que celles évoquées précédemment ; moins acrobatiques, mais elles rapportent un maximum de points sous forme de bonus. Je ne vous ai peut-être pas dit que, si le départ et l'arrivée sont fixés, le chemin entre les deux est laissé à votre choix. Les piquets ne sont là que pour délimiter les différents parcours. Au début, il est évidemment plus sage de prendre le parcours comprenant le moins d'obstacles. Mais ce sport n'est pas fait pour les peureux et, rapidement, seul le chrono compte. Alors plus question de sagesse, c'est tout schuss que je descends la pente. Je passe sur une plate-forme et m'envole tel un oiseau de mauvais augure. J'évite de justesse la bordure de la piste et en poussant le joystick, je prends encore plus de vitesse. Trop peut-être puisque je finis ma course dans un tas de sable. Enfin, plus de peur que de mal. Je termine mon parcours un peu plus lentement. BASTONS EN TOUT GENRE Les deux dernières épreuves sont plus guerrières. Dans la première. Down-hill Jam, vous effectuez une course en plein centre ville contre un adversaire joueur ou ordinateur. Tout est bon pour gagner, aussi ne ménagez pas vos coups de pieds et coups de poings, il faut arriver premier. La seconde est encore plus "destroy". Le cadre est une piscine vide où, à l'aide d'une perche qui ressemble comme deux gouttes d'eau à une pagaie, il faut faire tomber trois fois son adversaire avec deux victoires d'avance. Tous les cinq passages, l'arme du crime change de mains. Un petit goût de tie-break à la Roland-Garros, en plus casse-gueule. Trois épreuves sont en mode 0. les deux autres en mode 1, quatre couleurs, et pourtant c'est certainement ces deux dernières qui m'ont le plus éclaté, comme quoi les goûts et les couleurs... SKATE OR DIE de ELECTRONIC ARTS Lipfyboarder, A100% n°17 , p18-19 |
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Page créée en 869 millisecondes et consultée 5216 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |