★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ MOT: EL JUEGO (c) OPERA SOFT ★ |
A100% | Amstrad Sinclair Ocio | MICROMAG |
Maison de fous Si le fond de cet arcade/aventure n'a rien d'innovant, Mot, par sa présentation inédite et une programmation sans faille, mérite que l'on s'y intéresse de plus près. Méros de bande dessiné très célèbre outre-Pyrénées, Mot est à l'imaginaire espagnol ce qu'est Casimir en France; à savoir un gros monstre molasson plus maladroit que méchant. Dès l'initialisation, un menu propose de commencer directement le jeu ou de lire l'histoire de Mot. Va pour la deuxième option. Immédiatement, une main animée commence à dessiner des planches de BD. Waow ! c'est superbe (16 couleurs). Cette BD en anglais nous apprend que Mot est un jour sorti de la télévision et que depuis, il suit Léo, le héros du logiciel. Problème, en raison de sa taille et de son poids, Mot casse tout sur son passage. Pour s'en débarrasser, Léo doit retrouver la porte temporelle lui permettant de renvoyer Mot dans son monde. En fait, les choses ne sont pas aussi simples que ça car le jeu, outre la présentation, comporte trois parties distinctes: une fois la porte franchie, le joueur se retrouve dans l'univers de Mot. En effet, Léo a été fait prisonnier et Mot, finalement bonne pâte, va essayer (avec l'aide du joueur), de le déliver. Pour le moment, l'écran affiche la maison de Léo vue en coupe comme une maison de poupée Barbie.
Une BD animée Première surprise, l'écran principal ressemble toujours à une page de BD mais maintenant, ça bouge. Par quel miracle ce multi-fenêtrage ne fait-il pas ramer l'ensemble, mystère, mais le résultat est là: chaque case est animée. Il faut dire que Léo vit encore avec ses parents. La mère, une ravissante brunette fait les cent pas et le père, pour l'instant assis nonchalamment, lit le journal. Problème, c'est lui qui garde la clef de l'armoire faisant office de porte temporelle aussi, pas moyen de se débarrasser de Mot pour le moment. Le jeu va donc consister en un chas-ser-croiser avec la famille et avec Mot. Ce dernier suit Léo mais dès qu'une occasion de filer se présente, il part à l'aventure et fait des dégaâts. Du coup, Léo s'énerve et l'indicateur de patience, symbolisé par la tête du héros, passe au rouge vif. Quand la coupe est pleine, game over ! En gros, la tactique consiste donc à rejoindre le père accompagné de Mot. A la vue du monstre, ce dernier quitte donc sa place et Léo peu se précipiter d'un coup de joystick vengeur pour récupérer la clef. Ensuite, toujours en essayant d'échapper à la vindicte paternelle, Léo doit ouvrir la porte. Bien entendu, un indicateur de position permet de s'y retrouver dans ce dédale, les différents protagonistes étant représentés par des points de couleurs. Cest en fait plus facile à dire qu'à faire car Mot est difficilement contrôlable. De plus, il se déplace en sautant, aussi, dès que Léo ralentit un tant soit peu. Mot lui tombe dessus. Ah... le poids des mots. Dès lors, Léo se trouve KO pour un cours instant, et Mot en profite pour repartir en quête de matériaux fragiles. Cest loufoque, beau, particulièrement bien animé et totalement original, ce qui n'est pas si courant que ça, finalement. Cyrille Baron, MICROMAG |
|
Page créée en 666 millisecondes et consultée 5654 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |