| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ JAWS: LE DERNIER ÉTALON (c) MBC ★ |
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Il était une fois un éditeur qui vivait dans les pays du Nord. Il était très gentil mais avait un ro, ro défaut. Je ne suis pas là pour dire du mal des absents, mais j'en connais plus d'un qui ne le pifraient pas. Dans notre conte, il y avait aussi un garçon nommé Stéphane. Voici son histoire...
Allez, j'arrête les dégâts. Vous connaissez tous d'avance la chute, sinon vous êtes le dernier à ne pas être au courant des péripéties des ex-MBC. Jaws était un jeu édité par leurs soins et, pour des raisons qui ne vous regardent pas (non mais), le petit Stéphane décide de le commercialiser par ses propres moyens. Voilà l'originalité de la chose et le prix demandé pour l'acquisition de ce jeu me donne envie de le tester pour vous. LE CHEVAL En 1995, pour des raisons que l'on ignore, un virus envahit le monde hippique et décima tous les chevaux de la terre. Tous, sauf un : Jaws, le dernier étalon. Vous êtes Shana, une ravissante créature qui doit capturer ce cheval, terré au fin fond du Tibet. Sans hésiter un instant, vous pliez bagage en direction de cette lointaine contrée. Vous y rencontrerez une multitude d'animaux allant du jeune singe au vieux bison, en passant par les crocodiles et serpents. En rapport direct avec la méditation (qui est tout de même une spécialité locale), vous y verrez un temple, des monuments et autres statues qui vous aideront à pénétrer le tréfonds de votre âme. Vous Y rencontrerez aussi le sosie de Samantha Fox... A vrai dire, je me demande ce qu'elle fait là.
MAL DE CHEVAL Toutes ces bizarreries mises à part, vous avez, avec Jaws, un jeu d'aventure plus que costaud. Je défie quiconque d'en venir à bout après seulement trois nuits. Le jeu est truffé de pièges mortels que l'on apprend rapidement à éviter. Par contre, ce à quoi on a du mal à échapper, c'est de tourner en rond.
ON AIME, J'avoue ne pas trop apprécier les graphismes de Jaws, ni les sons digitalisés qui sonnent trop faux je note quand même leur présence, (ce qui n'est pas monnaie courante dans le monde de l'aventure). L'aide apportée au joueur est remarquable: vous avez la possibilité de sauvegarder sur disque ou en mémoire, de rappeler des mots précédemment écrits; vous pouvez aussi jouer sans les images (ce qui rend le jeu plus rapide) ou redéfinir le pavé numérique avec un petit utilitaire au début du jeu. N'oublions pas non plus le programme qui ne passe pas trois jours à faire des accès disque trop longs. Alors, si vous avez envie de vous prendre la tête avec un jeu d'aventure vachement dur, vous ne serez pas déçu. (Vous pourrez vous le procurer en écrivant à Graphisme : 70% POUM, A100% n°26 MAI 1990, page 79 |
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Page créée en 768 millisecondes et consultée 4412 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |