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Simulation sportiveGrand Prix 500 cc est à la moto ce que 3D Grand Prix est à la voiture : c'est-à-dire une simulation. On retrouve d'ailleurs les éléments qui ont fait le succès de la version quatre roues, c'est-à-dire : défilement des bandes rouges et blanches de chaque côté de la piste et scrolling du paysage de fond. Mais la particularité de Grand-Prix est d'offrir sur le même écran deux vues différentes du circuit !
Mais revenons au départ. Point de passage obligé avant d'enfiler la combinaison de cuir, une série de questions vous proposent de reprendre une partie en cours, d'entrer le niveau de jeu (débutant, confirmé ou professionnel), puis le mode ; démo, 1 ou 2 joueurs. Le nom du pilote ainsi que la couleur de sa moto sont les sujets des questions suivantes. Les téméraires qui choisiront le patronyme de Spencer ou Mamola devront être à la hauteur de la réputation des sus-nommés... Dans la configuration à deux joueurs, l'un des adversaires utilise le joystick pendant que l'autre use ses petits doigts sur le clavier (à moins, bien sûr, de posséder le doubleur de joystick). Ce n'est pas fini, il reste encore à entrer le circuit sur lequel se déroulera la course. Vous avez le choix entre douze grands prix (de Kyslami à Misano). Si vous êtes vraiment en forme, il existe une option championnat du monde qui permet de couvrir les douze épreuves les unes à la suite des autres ! Enfin, dernière question avant le début des hostilités : choisissez-vous un entraînement en deux tours ou bien la course (en neuf tours) ? L'option entraînement se joue à deux. Si vous êtes seul, c'est l'ordinateur qui pilote votre adversaire.
Enfin apparaît l'écran de jeu ! Comme je vous l'avais dit plus haut, les deux vues de la piste permettent de vivre la course sous deux angles différents. Je vous emmène faire un tour de circuit. Les quatre motos (bien sûr, il y a deux vues différentes, donc 2x2 = 4) vues de dos sont prêtes à partir, le petit bonhomme à gauche abaisse son drapeau. C'est le moment d'enclencher à fond le joystick vers l'avant et d'appuyer simultanément sur le bouton de tir. Cela a pour effet de manœuvrer la boîte de vitesse. En ligne droite, pas de problème : en 4e et à fond, il n'y a pas d'obstacles, vous pouvez vous défouler. En revanche, il est préférable de ralentir et de changer de vitesse lors de virages. En effet, le moindre frottement sur la barrière et votre moto se trouve entourée de petites flammes, votre vitesse tombe à zéro et vous perdez de précieuses secondes. Votre adversaire, lui, ne commet pas de faute et arrive le premier. Nullement découragé par cet échec, vous décidez de tenter la course en neuf tours. Une petite différence : vos adversaires sont maintenant au nombre de cinq ! Il faut reconnaître que la présentation est superbe. Il reste malgré tout quelques petits défauts : le maniement de la moto est assez difficile, le temps de réponse entre l'appui sur une touche et la réaction de l'engin est assez long. On a parfois de la peine à relever sa moto pour partir en ligne droite. La gestion des sprites est parfois étrange : une moto peut se trouver à la fois devant et derrière vous, suivant l'écran observé ! Parmi les bons points : le son et le graphisme plutôt réussis. Dans les virages, la moto se penche graduellement et l'on perçoit le changement de régime lorsque les vitesses sont passées. Un jeu à l'intérêt constant, dont le principal attrait réside dans l'affrontement que peuvent se livrer les pilotes en herbe. AMSTAR n°11 |
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