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AU FOND DE SA SOMBRE CELLULE, couché sur sa paillasse, le dernier survivant de la catastrophe qui s'est abattue sur l'humanité commence seulement à prendre conscience de sa solitude. Tout en observant les robots qui s'agitent silencieusement dans la cour du pénitencier, il se pose inlassablement les mêmes questions. Pourquoi les robots l'ont-ils épargné, et que vont-ils faire de lui ? Soudain, une vague plainte, presque inaudible, se glisse à travers les barreaux crasseux vers le dernier des hommes, et lui donne une bouffée d'espérance, une nouvelle raison d'être et d'agir : cette voix, c'est une voix féminine. Dès lors, le seul but de notre héros est de retrouver la dernière femme et de fuir à ses côtés. Pour cela, il devra déjouer tous les pièges et surmonter tous les obstacles construits par les robots, pour empêcher cette union qui pourrait signifier la renaissance de l'humanité. Avant de commencer, il faut définir les caractéristiques de votre personnage, en répartissant 100 points sur les trois paramètres qui le caractérisent. La force permet d'ouvrir les portes à coups de pied, et la témérité permet de détruire les robots par un simple regard, tandis que la vitalité vous aide simplement à survivre quelque temps à leurs attaques. En plus de ces trois paramètres, le tableau de bord en bas de l'écran indique l'heure du jour ou de la nuit, le nombre de pièces de 1 franc que vous transportez et, en gros plan, l'objet ou l'élément de décor qui se trouve devant vous. Vous déplacez votre personnage, avec la manette ou le clavier, à travers les salles, les couloirs et les souterrains du pénitencier, représentés en perspective. La force dépensée en ouvrant les portes (certaines sont très résistantes) peut être récupérée en mangeant, mais si la nourriture est gratuite, le café (qui augmente la témérité) ne l'est pas, et vous devrez trouver une pièce de 1 franc avant de pouvoir tirer quoi que ce soit du distributeur automatique. Quant à votre vitalité, c'est a coups de "gros rouge" que vous pourrez l'augmenter, mais n'espérez pas vous enivrer, car les bouteilles de vin sont sévèrement gardées ! Les amateurs d'action seront quelque peu déçus par le vide qui a tendance à envahir la plupart des salles, mais à la différence de nombreux autres jeux du même type, la stratégie l'emporte sur l'habileté dans Eden Blues. La difficulté du jeu est rebutante dans les premiers temps, mais ce programme ne dévoile ses charmes qu'au compte-gouttes, et l'intérêt va grandissant au fil des parties. Cassette : 140 F. Disquette : 220 F. Edité par Ere Informatique. Pour Amstrad
Stéphane PICQ , Science & Vie Micro n°26 Mars 1986 |
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Page créée en 299 millisecondes et consultée 14965 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
