| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ CRAZY CARS 2 (GX4000) (c) TITUS ★ |
| A100% | TILT | PLAYER ONE | TILT n°88 | MICRONEWS |
Cette année, certains éditeurs ont découvert les joies de la conduite sportive et inventé du même coup la simulation stroboscopique. Depuis la Renaissance, les peintres savent qu'un arbre petit n'est pas obligatoirement perçu comme étant éloigné, et les testeurs fous se sont rendus compte depuis des lustres qu'un élément de décor qui change de taille sans arrêt en tremblotant fatigue la vue. Avant tiré une leçon de tout ça, Titus sort Crazy Cars 2 : c'est superbe !
Joystick ou clavier bien en main, me voici prêt à participer à la course la moins drapeau blanc qui se puisse rencontrer sur micro. Une fois passé la page overscan de présentation, me voici à pied d'œuvre (pneu d'œuvre ?). L'ordinateur me propose une mission à remplir parmi plus d'une centaine. En gros, ces missions consistent à se rendre d'un point A â un point B en essayant d'échapper aux barrages de police. Dans la pratique, c'est plus tordu que ça : nommé par le FBI, vous devez démasquer une bande de malfaiteurs. Certains de ces malfaiteurs font partie de la police et c'est là que tout se complique. Dans un premier temps, vous allez devoir échapper aux policiers corrompus et pour cela forcer des barrages. Dès cet instant, d'aufres policiers, sûr de poursuivre un chauffard, vont vous courser eux aussi. Je les entends approcher...
En appuyant sur la touche « C » , je peux afficher une fenêtre dans laquelle est représentée une carte routière de l'Utah. Pour voir la totalité du territoire, il suffit de faire scroller la carte dans la fenêtre, la chose se passant sans à-coup. Cette carte permet de s'y retrouver dans le dédale de petites routes ou je vais évoluer. Dans un nuage de fumée, ma voiture démarre (elle est représentée à l'écran). En appuyant sur feu, je change de vitesse (hiqh ou low). Au début, la conduite est un peu déroutante, le joueur agissant sur le volant de la voiture et non pas sur la voiture elle-même. Résultat : une petite inertie gênante les premières minutes de jeu mais dont on ne peu) plus se passer au bout d'un moment. Je n'ai pas encore parlé du décor qui est pourtant fabuleux ; 16 couleurs et tout en 3D.
Les bordures de la route défilent très proprement. Imaginez la performance : lorsque la voiture se trouve dans une montée ou un virage, l'ordinateur gère tout ça, perspective compris. Un peu comme dans Flight Simulalor, Crazy Cars 2 bénéficie d'un véritable territoire où le véhicule évolue de façon logique. Ainsi, b route possède de nombreuses intersections. Si le joueur en rate une, il pourra la retrouver en prenant un outre chemin. Idem en ce qui concerne les fourches : en roulant à travers champs, on peut retomber sur une route que l'on vient de rater. Venons en maintenant aux autres véhicules : les voitures de police sont de plusieurs couleurs, elles-aussi représentées en 3D mais au moyen de sprites. Il faut savoir également que votre voiture est équipée d'un système qui détecte l'approche des flics ainsi que leur direction, mais trêve de bavardage : admirez-moi ça et filez l'acheter dès qu'il sera disponible, ou bien je vais venir vous tirer les oreilles ! C.B. , Micronews n°16 |
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Page créée en 428 millisecondes et consultée 8167 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
