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Zonards minables et craignos errants en des lieux sordides, galères interminables... Il fallait bien que ce jeu d'aventure édité par Ere Informatique sous le label « Métal Hurlant » ne trahisse pas l'univers des bandes dessinées à la mode Margerin. L'intrigue vous place dans une situation délicate, puisqu'il vous faut tout à la fois venger votre mère assassinée et échapper à la police qui voit dans le semi-loubard que vous êtes le coupable idéal. La banlieue est immense et la nuit, tous les lieux se ressemblent (autre manière de dire que le programme vous ressert souvent les mêmes images pour illustrer des endroits différents. Pour s'orienter, il ne faut pas trop se fier aux dessins, relégués dans une petite fenêtre occupant un tiers d'écran, mais noter le nom des rues et en dresser un plan détaillé. Le maniement du logiciel, intégralement commandé au joystick, est simplifié par la présence d'icônes symbolisant les actions possibles (fuite, dialogue, examen des lieux, préhension d'objets...).
La gestion des dialogues tranche avec les laborieux analyseurs de syntaxe habituels, puisqu il suffit de faire défiler et de sélectionner deux parties de phrase pour composer une parole. Le jeu n'en est que plus vivant, les auteurs du programme ayant prévu pour chaque scène des répliques à la quasi-totalité des textes possibles. Il faut faire preuve de psychologie en interrogeant les gens, sans oublier qu'ils peuvent communiquer entre eux à votre insu et mentir. L'arrivée impromptue de la police menace en permanence de précipiter votre fin, et le son de la sirène donne le signal de la fuite. De toute façon, la rencontre avec le commissaire Mairel est inévitable. A vous de lui prouver votre innocence !
TILT n°47 - Novembre 87 |
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Page créée en 874 millisecondes et consultée 5086 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
