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AventureCe soir, je comptabilise sur mon carnet à petits bâtons le 730e trait vertical... Vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis heureux de le tracer celui-là ; en effet, il s'agit du dernier de la série car j'arrive à l'expiration de ma peine (vous vous rendez compte, deux longues années à l'ombre pour avoir fait un petit trafic de mobs volées ?!). Enfin, demain je retourne chez ma mère ; j'ai 20 ans, toute la vie devant moi et la ferme intention de repartir sur de bonnes bases...
Le lendemain, vers minuit : les retrouvailles se sont magnifiquement bien passées et pour clôturer cette première journée de liberté, je me suis payé le cinéma... Maintenant, je rentre tranquillement à la maison ; il faut bien sûr passer devant cette concierge à la noix qui est toujours à l'affût des derniers potins... Arrivé au cinquième étage (sans ascenseur), je vois la porte de l'appartement entrouverte ; ce n'est pas normal !
Maman ? Tu vas bien ? Et soudain, c'est la vision d'horreur : maman, gisant sur le sol, assassinée lâchement avec un poignard... Je ramasse lentement l'arme du crime et c'est à ce moment que j'entends des cris haut perchés ! Cette concierge de malheur m'a suivi et elle me prend pour l'assassin ; non mais, vous vous rendez compte ! Moi, Manu, le doux, le tendre, trucider ma mère ! En tout cas, pour l'instant, je n'ai qu'une solution : la fuite... Il était temps que je parte, car peu de temps après, ce "cher" inspecteur Mairel se pointe devant l'immeuble. Puisque c'est lui qui est chargé de l'affaire et que nous nous entendons comme chien et chat, je n'ai plus qu'une seule chose à faire : reprendre contact avec mes anciennes connaissances, très peu recommandables pourtant, et mener ma propre enquête pour découvrir l'assassin et venger ma pauvre mère... En tout cas, je suis sûr d'une chose : si l'assassin (ou les assassins) s'est (ou se sont) attaquas) à elle, c'est uniquement par esprit de vengeance à mon encontre. Est-ce que, par hasard, ce serait lié à mes anciennes activités ? Si c'est le cas, il faut que je me montre très très prudent car mes "amis" ne vont peut-être pas se montrer particulièrement coopératifs... D'ailleurs, il suffit que je me souvienne de leur attitude pendant ces deux dernières années : on peut dire qu'ils m'ont carrément laissé tomber ! La nuit risque d'être très longue ! L'allée des lucioles étant la plus proche de chez moi, je commence par aller réveiller Bab... Entre deux bâillements, elle m'explique qu'elle a vu Céline ce soir au Rapid'Bouffe et que je peux encore la voir avant la fermeture. Cela me fait une drôle d'impression de pénétrer de nouveau dans cette espèce de clan... D'autant plus que l'accueil n'est pas forcément des plus chaleureux. C'est ainsi que je me rends très rapidement compte que je dois "biaiser" avec mes questions pour obtenir quelques menus renseignements... Quand j'arrive au bar de Tony, j'ai vraiment l'impression d'arriver comme un chien dans un jeu de quilles !
Au fur et à mesure de ma progression, je m'aperçois qu'il se passe des histoires pas possibles au sein du groupe : Maud dit être sortie avec Michel, mais en fait, ce serait plutôt Franck, seulement Michel est très jaloux, alors... En d'autres circonstances, j'aurais souri doucement ; mais là, je n'ai ni le temps, ni l'envie qu'on me fasse des embrouilles. Alors, je sens que je commence à devenir sérieusement nerveux, d'autant plus que je dois être sans arrêt aux aguets pour échapper aux griffes de Mairel... Ou ne pas me faire lâchement "dégommer" en traversant une rue parce que je commence à devenir gênant ! Seulement, ils ont tous oublié que "plus fûté que Manu, y'a pas", alors je vais réussir à obtenir tous les renseignements me permettant de connaître l'assassin et je vais réunir toutes les preuves nécessaires à son inculpation... A partir de là, il ne me restera plus qu'à servir le tout sur un plateau à Mairel et ses acolytes. Avec Clash, nous saluons les premiers pas d'une nouvelle gamme de jeux que lance Ere Informatique. Cette gamme a pour nom "Métal Hurlant" et elle s'inspire de la célèbre revue du même nom... La page des présentations de cette aventure vous met immédiatement dans l'ambiance, effet renforcé par une musique tout à fait adaptée. Ensuite, vous plongez directement dans le feu de l'action avec un écran divisé en cinq parties : tout d'abord.une visualisation du lieu où vous vous trouvez, avec à son côté les différentes orientations possibles ; vient ensuite une fenêtre où apparaît le personnage avec lequel vous pouvez dialoguer lorsque la communication est possible ; pour parler et pouvoir utiliser la fenêtre de texte qui se trouve en bas de l'écran, vous sélectionnez l'icône correspondante dans la dernière fenêtre (il y a cinq actions possibles, plus le sablier vous montrant le temps qui s'écoule inexorablement...). Nous pouvons dire que cette gamme Métal Hurlant démarre du bon pied avec un logiciel où se trouvent réunis intérêt quant à l'enquête menée et graphisme soigné. Il est peut-être regrettable que la fenêtre graphique ne soit pas un peu plus grande et que les commentaires soient parfois dans une couleur difficilement lisible, mais ce sont là quelques remarques qui n'altéreront pas le plaisir que vous trouverez à vous glisser dans la peau de Manuel... J'ai une confidence à vous faire : je sais qui est l'assassin... Mais chut !!! Mon rédacteur en chef arrive, aussi je ne peux vous en révéler plus... AMSTAR n°14 , NOVEMBRE 87 |
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Page créée en 241 millisecondes et consultée 5089 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
