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En cette fin de journée comme les autres, je me retire seule, triste et sans plus aucun espoir dans ma chambre qui se trouve au premier étage. Moi, Muriana, Princesse du Royaume, je vois chaque jour l'échéance se rapprocher et personne, vraiment personne, ne semble de taille à me sauver de la terrible situation dans laquelle je me trouve. Chaque jour, j'ai l'impression que ma liberté me file un peu plus entre les doigts et que bientôt je serai sous l'entière domination de ce terrible sorcier Drax qui a jeté son dévolu sur moi... Etre en jeu et ne rien pouvoir faire pour se défendre, c'est rageant ! D'autant plus que si je lève le petit doigt. Ce cher et tendre sorcier n'hésitera pas une seule seconde avant de jeter un mauvais sort irréversible sur tous mes sujets. Et pourtant, il y a une porte de sortie proposée pour le « Grand Maître » en personne : si par un heureux hasard, il se trouvait un homme ( de préférence... ) capable d'anéantir et de vaincre tous ses gardes diaboliques alors, et alors seulement, il consentirait à me laisser ma liberté.
Malheureusement pour moi, mon futur royaume ne semble pas habité par des rois du maniement du glaive ; mais toi, noble étranger venu du Nord, tu parais porter une épée bien lourde et ne pas t'en apercevoir. Serais-tu enfin la personne que nous attendons tous et que les livres anciens nous présentent comme le Sauveur tant attendu ?... Acceptes-tu de tenter ta chance ( et ta vie, il faut bien le reconnaître ) pour mon royaume et moi-même ? N'ayant aucune appréhension, vous acceptez cette folle proposition et commencez quand même par quelques séances d'entraînement car vous êtes bien conscient du fait que les gardes du grand sorcier Drax... ce n'est pas du gâteau ! C'est donc au petit matin, par un ciel à peine nuageux, que vous retrouvez vos adversaires dans la forêt du comté et c'est avec la volonté de vaincre pour votre fierté personnelle que vous vous lancez dans le nremier combat.
Tout d'abord, il faut s'avancer pour être à une distance raisonnable de son adversaire ; à ce moment-là, juste histoire de s'échauffer, vous faites quelques petits coups classiques : un coup au cou, un coup au corps, un coup aux jambes... Malheureusement pour vous, il esquive toutes vos attaques et , soudain, fait une culbute en avant qui a pour effet de vous en faire effectuer une en arrière ( je prends des gants pour vous dire que vous êtes carrément tombé sur le... ! ). Qu'à cela ne tienne, vous avez plus d'un tour dans votre épée et il est temps maintenant de sortir les bottes secrètes : et un coup au-dessus de la tête, et une toile d'araignée de la mort... et pour occuper les temps morts, un coup de tête par-ci et un coup de pied par-là. Au bout de quelques victimes innocentes, emmenées sans ménagement par un tyrannosaure nain, vous commencez à vous sentir fin prêt pour le véritable combat, mais avant tout, vous voulez parfaire votre botte secrète (500 points d'un coup, ce n'est pas si mal...). Aussi, vous pouvez charger le second tableau et découvrir ainsi un magnifique coucher de soleil. Cette atmosphère créée par le décor vous donne des ailes pour perfectionner le « coup volant à la tête ». C'est une attaque que je vous conseille vivement ; efficace, nette et sans bavures... à condition toutefois que l'ennemi ne s'accroupisse pas à cet instant précis... Ensuite, étant en pleine possession de vos moyens, vous pouvez vous lancer dans les véritables combats qui se trouvent dans les tableaux 3 et 4. De plus, vous avez la chance de parcourir la dernière ligne droite sous les yeux même de la princesse. Vous vous demandez peut-être pourquoi nous avons sélectionné Barbarian comme logiciel du mois alors que certains nous diront qu'il ne s'agit que de "duels" répétitifs ! Oui, mais !... Dès le premier écran, vous tombez véritablement sous le charme de la qualité graphique et aucun des quatre tableaux ne déçoit par rapport aux autres. De plus, lorsque vous commencez à jouer, vous découvrez une animation de très bonne qualité : chaque coup, qu'il constitue une attaque ou une défense, est net et précis. Quant à la musique, elle complète à souhait l'atmosphère créée par le graphisme. Bref, bien que la version sur Amstrad se passe sur un décor figé, il faut absolument qu'elle soit en votre possession !... Pour terminer, je ne vous donnerai qu'un petit détail génial : lorsque vous avez choisi une option de jeu et que vous restez quelques instants sans faire aucune action, les deux joueurs se tournent vers vous et se mettent dans une position sans équivoque signifiant : « bon, c'est pour aujourd'hui ou c'est pour demain ? » ... AMSTAR n°11 |
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Page créée en 284 millisecondes et consultée 22563 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |