| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ ATTENTAT (c) RAINBOW PRODUCTION ★ |
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Vous êtes le garde du corps personnel de l'ambassadeur d'un pays dont nous devons taire le nom. Et soudain, on vous annonce au téléphone qu'une bombe va exploser d'ici 45 minutes... Pas de panique, il faut juste la trouver !
En fait, vous ne disposez que de 25 minuies : car il en faut 20 pour évacuer l'ambassade, au cas où vos recherches n'aboutiraient pas. Une marge de sécurité qui ne semble pas inutile... Le jeu se déroule donc en temps réel : au bout de 20 minutes, tout saute ! Perversité des créateurs, il n'y a pas de chronomètre à l'écran, pour exagérer le suspens. Vous pouvez toutefois demander le temps qui vous reste ; mais c'est déjà en perdre ! Jouez donc avec un œil sur votre montre.
La présentation du jeu est ultraclassique : une fenêtre graphique en haut, une fenêtre texte pour les ordres et messages, en bas. Vous allez donc évoluer dans l'ambassade, c'est-à-dire finalement explorer une série de pièces et de couloirs, rien d'autre. C'est un peu lassant à la longue. Le tout est de savoir bien utiliser le mobilier, armoires, bibliothèques, bureaux, tables, tabourets, tableaux, et autres... Beaucoup recèlent des trésors indispensables pour la « quête » de la bombe : clés pour certaines portes (un bon nombre sont initialement fermées mais peuvent s'ouvrir sans clé), combinaisons de coffres, indices, argent, etc. évidemment, n'espérez pas résoudre ATTENTAT du premier coup. Donc, plus que pour tout autre jeu, vous devez faire un plan précis des pièces et de leur contenu, puisque vous luttez contre le temps... Pas d'hésitation pour la tentative finale ! De plus, le programme ne permet pas de sauver une exploration en cours : impitoyable pour les distraits et les négligents. Les dessins sont jolis et très clairs. Toutefois, le mérite est faible : quelques murs et un peu de mobilier, c'est vraiment un minimum... Aucune surprise graphique, dommage ! La gestion des ordres est plus remarquable : on se contentera d'initiales pour les directions de déplacement, ou l'inventaire ; mais on peut aussi entrer de vraies phrases, comme « Introduis les piles dans le walk-man » ou « Ouvre la porte avec la clé argentée ». Curieusement, l'interpréteur tient furieusement à la présence des articles. « Examine bureau » sera impitoyablement refusé ! « Examine LE bureau » ! Pour une aventure où il faut surtout faire preuve de rapidité, voilà qui est très gênant, et parfois un peu agaçant... Bien sûr, les noms peuvent le plus souvent être réduits à leurs trois ou quatre premières lettres, ce qui facilite les choses. En tout cas, les tests n'ont fait apparaître aucun « bug », et des ordres complexes et extravagants ont été très bien acceptés... Ah oui, un détail : le logiciel étant français, vous pourrez enfin jouer dans votre langue maternelle ! De temps en temps, c'est franchement reposant... Soyons francs : nous n'avons pas encore réussi à désamorcer la bombe, et l'ambassade a déjà sauté cinq ou six fois ! Nous avons cependant vite trouvé des indices précieux et amusants. Il semble donc que la difficulté de la recherche soit assez progressive pour intriguer le joueur toujours davantage sans le bloquer ou le décourager... Nous comptons sur vous pour en savoir bientôt plus dans la rubrique Help !
Et ne vous inquiétez pas : l'ambassade est suffisamment grande pour que vous continuiez longtemps à vous y perdre ! Patrick Papin , AMSTRAD MAGAZINE n°14 |
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Page créée en 318 millisecondes et consultée 5766 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |