| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ AFTER BURNER (c) ACTIVISION ★ |
| JOYSTICK HEBDO | A100% |
Je suppose que ce nom ne vous est pas indifférent, il s'agit en effet de l'adaptation du super, hyper et autres -per coin-up du même nom. Et quand je dis adaptation, c'est quasiment à croire que vous avez une borne d'arcade dans votre CPC. Du speed et de l'action à ne plus savoir qu'en faire. Joystick sensible s'abstenir.
Décidément le F 14 est un avion qui fait parler de lui. vous vous souvenez sans doute que. le mois dernier, deux F 14 ont descendu deux Mig libyens au cours d'une patrouille. A mon avis, les pilotes ont dû croire qu'ils étaient encore en train de jouer à Afler Bumer (ce qui entre nous, veut dire postcombustion). Dans ce cas. leur réaction peut être compréhensible. Dans ce jeu. pas de place pour la réflexion, tout est dans le réflexe et la dextérité au joystick.
AU PREMIER BING, JE BANG Dès la présentation, je plonge dans l'univers impitoyable de ce jeu hors norme. Tout y est, Septh me fait remarquer que la musique ressemble à celle de Out Run (et si septh huit neuf le dit-ce doit être onze, euh, vrai !). Mais je ne vais pas m' arrêter à ce genre de détail-Pardon, je me suis arrêté à ce genre de détail. Ah, oui pourtant ça m'étonne, c'est pas vraiment mon genre. Enfin bref, revenons donc au porte-avions. Car si vous ne le savez pas, les F14 sont des avions qui ont pour spécialité de décoller des porte-avions, je vous le dit mais surtout ne le répétez pas ! Or donc, une nouvelle mission de routine va bientôt commencer. Décollage sans problème, si ce n'est que dès mon envole suis rattrapé par une patrouille ennemie. Mes canons n en font qu'une bouchée, mais, très vite, les choses se gâtent. Heureusement, je possède un armement que beaucoup de chasseurs libyens m'envieraient. Dès que mon viseur est verrouillé sur une cible, un petit beep sonore se fait entendre. Il me suffit alors d'appuyer sur le bouton de feu pour que mon missile aille se loger entre les deux yeux du. pilote adverse. Je n'ai plus qu'à appuyer autant de fois qu'il y a de beep pour descendre toutes les cibles. Au début, c'est un jeu d'enfant, mais, dans les stages supérieurs, la cadence de tir ressemble plus à un défilé au pas de course de l'armée italienne qu'aux pas de nos braves légionnaires, qui. s'ils ne passaient pas la nuit à aimer Serge Gainsbourg, pourraient peut-être éviter de créer autant d'embouteillages le 14 juillet. UN PRINCIPE SIMPLE Ce jeu possède un principe simple : tirez, tirez, il en restera toujours quelque chose ! Enfin, non ! J'exagère, il faut quand même savoir gérer son stock de missiles. On ne s'arrête pas toutes les dix bornes pour faire le plein. Il faut donc savoir bien utiliser ses missiles et. surtout, ne pas les tirer n'importe quand, sur n'importe quelle cible. Comme je vous l'ai expliqué précédemment, il ne faut tirer que lorsque le viseur est verrouillé sur une cible, c'est-à-dire quand un rectangle noir se met autour de l'avion ennemi. Mais ce n'es! pas tout, si vous tirez à chaque fois qu'une cible est verrouillée, au bout de quelques stages vous allez vous retrouver sans missiles. Il vaut donc mieux privilégier les avions qui avancent vers vous, surtout que ce sont eux qui vous envoient des missiles. Les avions volant dans le même sens que vous sont moins dangereux, il suffit donc de leur donner la chasse aux canons. Bien sûr, D existe des ravitaillements en vol. Le premier se situe vers le stage 3 : d'un seul coup, je suis surpris par un gros avion qui descend lentement du haut de l'écran. N'ayant pas joué à la version arcade depuis longtemps, je commence à m'inquiéter en voyant le morceau. Puis, le sang me revenant au cerveau (c'est qu'avec tous les g que je me prends, le sang a plus souvent tendance à se retrouver dans mes bottes que sous mon casque), Je me rappelle qu'il est l'heure de mon casse-croûte et je vois avec plaisir ma soute se remplir de belles petites fusées. Une fusée blanche valant dix missiles oranges, j'en déduis que ce gros plein de soupe m'alourdit, d'un coup, de cinquante missiles, et ne croyez pas que ce soit du superflu.
EN RANG SERRE C'est que, plus on avance, plus les ennemis arrivent nombreux. Au début les missiles ne sont pas trop durs à éviter, lorsqu'il vous en arrive un, vous le repérez au bruit et il sutïït de donner un petit coup de joystick vers le haut ou vers le bas pour passer à l'aise ( ou à côté, suivant les cas). Mais après, c'est un vrai déluge de fer et de feu. Ils se mettent à les tirer en escadrille et, quand cinq missiles vous arrivent dessus, c'est plutôt impressionnant. Quand on va un peu plus loin, c'est encore plus délirant, parce que. au lieu de lancer les missiles en bloc, ils s'amusent à vous les envoyer décalés, dans toutes les directions. A vous de parfaire votre slalom. Bon. il serait peut-être temps que je me pose. J'ai une envie pressante, que voulez-vous, avec tant d'émotions... Voilà justement la , première piste, mon avion atterrit, des camions-citernes font le plein. Jusqu'à la petite moto de Super Hang On qui vient saluer mon départ, entre grands, je parle des arcades, parce que pour les adaptations sur CPC. la comparaison est vraiment impossible.
RETOUR A LA CASE DEPART C'est pas tout ça, mais je vais peut-être me rentrer. Il me reste encore quelques niveaux à passer. Pensez donc, on en est au niveau 5 et le porte-avions se trouve au niveau 23. J'ai encore quelques canyons à traverser, un petit vol de nuit... Pour ce qui est des adversaires, entre les avions qui mitraillent, ceux qui larguent des missiles et le pire, les missiles sol-air qui viennent se placer dans mon sillage, malgré tous les loopings du monde et la postcombustion, j'ai du mal à m'en débarrasser. Heureusement, notre ami le Celtic Gang nous a déjà donné un poke pour mettre le maximum de vie. c'est pour ça que je suis sûr d'arriver à bon port. Sinon je n'aurais peut-être pas encore passé le dixième niveau. Allez, de tout cela on peut quand même tirer une petite morale : il ne faut jamais laisser jouer les pilotes américains à After Burner, ou gare aux châtaignes ! A100% n°12 , p22-23 |
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Page créée en 753 millisecondes et consultée 8539 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |