| ★ APPLICATIONS ★ DIVERS ★ QRA LOCATOR (MEGAHERTZ) ★ |
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Il est grand temps, et MEGAHERTZ s'y emploie activement depuis le débuts de dépoussiérer l'image du radioamateur. Soyons honnêtes, il n'y a aujourd'hui que gens unis par l'intérêt de la communication et des techniques qui lui sont propres. Ainsi sont les AMATEURS, ceux qui ont cette passion. Le reste n'est que mauvaise littérature.DES GENERALITES OU La nécessité d'un système de LOCALISATION est apparue avec la plus en plus grande utilisation de la VHF. En 1959, les responsables VHF de l'IARU pour l'Europe adoptèrent le localisateur proposé par l'Autriche. Ce système était très adapté à l'exploitation des fréquences élevées,... en 1959. Depuis, les imperfections de ce premier découpage se sont d'autant plus fait ressentir que la technologie, les prévisions de propagation , et bien sur... les OM ont progressé. Les problèmes rencontrés, par exemple, venaient de la confusion possible du QTH de deux stations : les sporadiques E aidant, qui n'a jamais trouvé un Maltais (9H) au beau milieu de la Suède (SM) et vice-versa ! Depuis quelque temps, avec le trafic via satellite notamment, les imperfections étaient devenues des problèmes insolubles. On était contraint d'utiliser soit les coordonnées géographiques habituelles, soit des à peu près du genre : tant de kilomètres à l'ouest (ou ailleurs) de telle localité, etc. Les distances réalisables en VHF avaient rendu caduc l'ancien QRA LOCATOR modèle 1959. De plus, la généralisation des calculs avec un ordinateur a permis de penser à un système plus élaboré. Il s'agissait de définir un nouveau système offrant les mêmes services, mais à l'échelon de la Terre. C'est à un Britannique, que l'on doit ce QRA LOCATOR. La conférence IARU de CEFALU, a adopté à l'unanimité les travaux de M. John MORRIS, GM4ANB. C'était en avril 1984. On donna alors le 1er janvier 1985 pour date de mise en service. CONCEPTION GENERALE A nouveau, la structure est simple. On s'est servi de repérage où les origines sont : le Méridien de Green-wich (observatoire à 6 km de Londres) pour longitude zéro, et l'Equateur pour latitude zéro. La Terre est quadrillée par des méridiens et des parallèles. Cette division est réalisée trois fois successivement. Ce découpage nous donne les ZONES, CARRES et SOUS-CARRES. LES ZONES Il y en a 324 (18x18) mesurant 10 degrés de latitude, 20 degrés de longitude. Chacune est définie par les deux premières lettres du Loca-tor. LES CARRES Il y en a 100 (1Ox10) par zone. Chaque CARRE (expression impropre) mesure 1 degré de latitude pour 2 degrés de longitude. Il est défini par les deux chiffres du Locator. LES SOUS-CARRES Il y en a 576 (24x24) par carré. Chaque SOUS-CARRE (expression toujours impropre, Hl lü) mesure 2'30" de latitude, 5' de longitude. Il est défini par les deux dernières lettres du Locator. LE LOCATOR Il est composé de 6 caractères : 2 lettres (de A à R), 2 chiffres (de 0 à 9), deux lettres (de A à X). La latitude est transcrite par les 2, 4 et 6° caractères. La longitude est transcrite par les 1,3 et 5” caractères. Pour conclure, le repérage est : la ZONE, de AA à RR ; le CARRE, de 00 à 99 ; le SOUS-CARRE, de AA à XX. Un point quelconque du globe déterminé par ses coordonnées est obligatoirement inscrit dans un LOCATOR original, aux dimensions près du sous-carré. Cela donne une précision de l'ordre de 5 km, et ce à nos latitudes. LE PROGRAMME Au-delà des possibilités de calcul sur lesquelles on reviendra plus loin, le propos est de démystifier un système réservé à priori aux radioamateurs. De cette manière, tout utilisateur d'un AMSTRAD CPC 464 pourra très facilement faire des calculs divers, par exemple, distance par avion entre des villes, etc. Il faut d'abord taper la première partie appelée CHARGEUR. Sauvegardez-la au début de la cassette. Ce programme de chargement, que les Anglais nomment HEADER, donne une présentation plus jolie pendant le chargement du programme principal. Il LANCE ce dernier à la LIGNE 30. Vous tapez ensuite le programme LOCATORS. Sauvegardez-le à la suite du CHARGEUR. Vous pouvez très bien ne taper que le programme principal, et le lancer par CTRL-ENTER, RUN ou LOAD. Le CHARGEUR n'a aucune influence sur la suite. C'est comme la boîte où on installe les bidouilles : ça ne fonctionne pas mieux, mais c'est plus beau comme ça ! En plus, si vous modifiez les lignes 2, 8, 11 et 21, vous pouvez personnaliser la présentation en changeant les couleurs, en incluant votre nom, votre indicatif, etc. ATTENTION à l'initialisation des couleurs (LIGNES 28 et 29) I C'est important pour LOCATORS, utilisant églament les WINDOW #1 et #2 ! Après l'apéritif, voyons le programme LOCATORS, qui débute par... un menu ! En premier lieu, calculez votre locator. Son exactitude dépend de la précision de vos coordonnées. Il faut les chercher de préférence sur une carte ETAT-MAJOR ou IGN. Attention aux cartes graduées en grades, telles que certaines, de type MICHELIN, etc. Ensuite, au 3° plat du menu, on peut obtenir les deux coordonnées géographiques d'un point (ex.: repérage sur un planisphère). Attention, il s'agira des latitude et longitude du milieu du LOCATOR ! Cela n'est pas une erreur due aux calculs, mais à la DEFINITION de ce système de localisation. Quelques explications, exemples et références (lignes 268 à 313) sont le dessert de ce menu dont le plat de résistance est le deuxième : calculs de distance, azimut, etc. Si vous utilisez une imprimante, vous pourrez lister vos calculs (lignes 23 à 27). Le WIDTH 40 de la ligne 27 initialise le nombre de colonnes. On peut se passer des lignes 119 à 124 ou bien, il faut inclure dans la boucle WHILE-WEND une routine de copie d'écran. Si vous voulez arrêter les calculs, entrez STOP à la place du locator suivant pour revenir au début. En règle générale, le programme a été conçu pour être d'une utilisation facile. Il refuse poliment mais fermement toutes les données erronées (essayez de faire entrer 61 secondes dans une minute !). Un mot sur le JINGLE, petite musique facile à modifier à la ligne 321. On peut s'en passer, soit en ôtant tous les GOSUB 320, soit plus simplement en coupant le son du CPC 464. CONCLUSION La grande rapidité du Basic du CPC 464 AMSTRAD autorise plusieurs vérifications et calculs dans un temps pratiquement pas mesurable. Ce programme est un utilitaire. Souhaitons que l'emploi du graphisme, des couleurs et du son vous en rendent l'emploi agréable. A vos claviers ! MEGAHERTZ n°30, JUILLET/AOUT 1985
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