★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ SKWEEK (c) LORICIELS ★ |
A100% | Amstrad Action |
Attention, zone contaminée, danger. Nous avions annoncé, il y a peu, la venue de ce petit personnage et de son monde englué dans une marée bleue. Bleu qui ferait pâlir d'envie un Breton mais qui indispose fortement les Skweez et surtout Skweek, un écolo pur et dur.
On ne s'amuse pas tous les jours sur la planète Skweezland. Surtout depuis que l'horrible Pitark l'a envahie avec ses hordes de Schnoreuls et qu'il s'est amusé à la couvrir d'un skweezicide bleu. Depuis, toutes les Skweezettes se sont enfuies dans les profondeurs intersidérales et les pauvres Skweez se demandent bien ce qu'ils vont devenir. Heureusement, quelques années plus tard, l'immonde tyran succombera et l'espoir renaîtra au cœur de ce peuple pacifique. UNE SI BELLE PLANETE Elle était pourtant souriante, cette petite planète rosé, avant l'arrivée des envahisseurs. Sa couleur était déjà un gage de paix et de prospérité (vous en connaissez beaucoup, vous, des planètes rosés). Eh oui. sa couleur naturelle était le rosé, mais pas n'importe quel rosé, un beau rosé bien fluo et tout. C'était ce qu'on appelait une planète branchée, câblée, chébran, bléca, j'en passe et des yeurmé. Voulant chasser les Schnoreuls de cette planète, les Skweez ont décidé de la décontaminer. Skweek, le plus courageux d'entre eux, a accepté, volontairement, cette mission écologique et hygiénique (tendance papier), mais l'ensemble de la communauté restait sceptique (tendance fosse). BLEU DEVANT, ROSE DERRIERE Tel un motard sur les crottoirs de Paris (euh ! Je voulais dire trottoirs), Skweek s'en va, de par le monde, répandre la bonne couleur. Dès qu'il passe sur une dalle bleue, celle-ci reprend immédiatement sa belle couleur rosé. Mais Skweeziand n'est pas une petite planète, elle possède quand même quatre-vingt-dix-neuf continents ! Autant dire que l'on est pas près d'en voir la fin, Skweek non plus, d'ailleurs. Mais, dans leur grande bonté, les auteurs ont offert la possibilité de passer de façon aléatoire d'un continent à un autre. Ce qui fait que, si on le désire, on n'est pas obligé de commencer, à chaque fois, par le premier niveau et de les faire tous dans l'ordre (bien que cela soit préférable pour les débutants). UNE PLANETE SERVIABLE Skweeziand n'est pas insensible aux efforts de Skweek pour lui redonner son aspect premier, et comme il s'agit d'une planète magique, elle lui octroie un certain nombre de bonus qui peuvent se révéler très pratiques. Au détour d'une dalle, Skweek se retrouve parfois face à un laser ou à un turbo qu'il lui suffit de ramasser pour qu'aussitôt de nouveaux pouvoirs se révèlent. Il arrive même que Skweek trouve sur sa route des cadeaux. Mais attention, la surprise est parfois désagréable. Imaginez-vous qu'une fois, après avoir ramassé un de ces colis (piégé), notre ami Skweek est devenu à son tour un pollueur. Au lieu de transformer les dalles bleues en rosé, il faisait l'inverse. Honte à lui ! Par chance, ce maléfice fut de courte durée et il put reprendre son œuvre skweezitaire. Il arrive aussi qu'au hasard de ses pérégrinations, notre ami récupère un bouclier, qui le rend invincible pendant peu de temps, ou un freezer, qui lui permet de geler ses ennemis avant de les éparpiller en fines paillettes.
A L'ASSAUT Au cours de son entreprise, notre petit Skweek ne rencontre pas que des aides. Le monde est encore bien plein de ces horribles monstres que Pitark a amenés avec lui. On leur donne comme nom générique celui de Schnoreuls, mais il en existe différentes catégories, plus ou moins résistantes aux armes de Skwêek. Certains apparaissent sous forme de flamme, de fantôme, de pieuvre ou d'étoile verte. Ils ont pourtant un point commun, celui de naître dans des espèces de plantes carnivores qui se font un malin plaisir à croquer Skweek, quand il a l'imprudence de passer au moment où elles poussent Heureusement, elles ne le font qu'à des endroits bien précis. marqués par de gros points rouges. Pour détruire tous les Schnoreuls, il n'y a qu'une seule arme : ce sont des sortes de bombes posées au sol, que Skweek déclenche en passant dessus. Les Schnoreuls n'y résistent pas et tous ceux qui se trouvent dans le périmètre visible à l'écran explosent. QUE D'EAU, QUE D'EAU II faut quand même savoir que les continents de Skweezland ne sont pas comme les nôtres. Ils sont formés de dalles qui flottent sur l'eau. Cela cause parfois quelques désagréments. Il arrive quelquefois qu'une bombe se déclenche au passage de Skweek et fasse exploser les huit dalles qui l'entourent. Dans ce cas, Skweek n'a pas intérêt à rester dans le coin, ou c'est le bain forcé, mais les Skweez ne savent pas nager. Bien sûr. le Skweek a plusieurs vies et en gagne une. à chaque fois qu'il passe sur un bonus en forme de bébé Skweek. RIGOLO, ECOLO, CHARMANT QUOI Skweek est tout cela en même temps. Son petit côté Pacman et son animation en font un très bon jeu. même si le passage entre les écrans n'est pas très fluide. Il arrive parfois que l'on perde un peu Skweek de vue. Le fait de pouvoir jouer les tableaux dans n'importe quel sens permet de voir beaucoup de tableaux, sans pour autant être champion, ce qui prend un peu de temps. Temps qui est limité pour chaque continent, Skweek n'a donc pas une minute à perdre. Le tourisme attendra, mais à vous, je ne le conseille pas. A100% n°16, p17-18 |
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Page créée en 260 millisecondes et consultée 6206 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |