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Aventure
Dans la brume matinale de ce matin d'automne, l'effervescence règne sur les quais du port de St-Malo ; au milieu des cornes de brume, les voix s'unissent peu à peu pour chanter d'un même choeur : "C'est un fameux trois mâts, fin comme un oiseau... Hisse et ho, Santiano...". A travers ce chant, l'atmosphère habituelle des grands départs se répand dans le port et l'on ressent à la fois l'impatience et la joie de l'inconnu face au départ mais aussi la douleur de quitter son foyer sans savoir vraiment si le retour à la maison sera dans six ou neuf mois...
Nous sommes en 1780 et le navire FOUDROYANT n'est sûrement pas prêt de revoir les côtes bretonnes ; étant au sevice du Roi, il s'occupe du Commerce Triangulaire (ce qui sous-entend la traite des Noirs) et est appelé à voguer entre les côtes africaines et américaines. A bord du Foudroyant, se trouvent essentiellement deux personnages qu'il va falloir tenir à l'œil. Tout d'abord, un marin breton, Hoël, jeune et courageux si ce n'est téméraire ; en effet, quelque chose l'intrigue du côté du quartier des officiers et, un soir, il brave l'interdiction de circuler sur cette partie du pont réservée aux officiers pour découvrir... qu'il y a deux femmes à bord !... L'une d'elles s'appelle Isa et est en vérité une comtesse dont le titre a été usurpé (dure époque !...). Ce qui devait arriver arrive : Hoël tombe amoureux d'Isa (et réciproquement !)... Pendant de nombreux mois, la vie sur le navire va cahin-caha, avec des hauts et des bas, les bons ou mauvais moments se succédant par vagues... Jusqu'au jour où Foudroyant se fait quasiment foudroyer sur place (on peut le dire !) par des frégates anglaises excessivement agressives... Nous retrouvons alors Isa et Hoël, naufragés sur une côte déserte, en compagnie d'un troisième personnage qui n'est autre que le médecin de bord : monsieur de Saint-Quentin... Le décor étant mis en place, c'est à vous que revient l'honneur de poursuivre cette merveilleuse histoire. En effet, vous devenez le maître des destinées de Hoël, d'Isa, de monsieur de Saint-Quentin... mais aussi d'une douzaine d'autres personnages... Pour ceux qui ne le savent pas, les Passagers du Vent est une adaptation de la bande dessinée de François Bourgeon ; vous avez donc la possibilité de dérouler 48 pages sur votre Amstrad, réalisées avec le même graphisme et bien sûr le même état d'esprit que l'auteur de la B.D.
Concrètement, votre écran se divise en trois fenêtres : une fenêtre graphique occupant les 2/3 de l'écran et présentant le décor de l'action avec des images tout simplement superbes tant au niveau de la réalisation qu'à celui du choix des couleurs. La seconde fenêtre permet de voir sous forme d'icônes le personnage que vous interprétez ; pour changer de peau, il suffit de faire défiler les icônes... Quant à la dernière fenêtre, elle présente le texte situant l'action ; parfois, un personnage précis doit prendre obligatoirement une décision : dans ce cas, vous avez le choix entre plusieurs propositions et c'est à vous de choisir celle qui vous semble la plus appropriée au caractère du personnage. Pour cela, il vous est fortement recommandé de vous imprégner totalement du contexte de l'aventure en lisant attentivement le premier tome de la B.D. qui est inclus avec le logiciel. Vous serez alors dans les meilleures dispositions pour ne pas faire "capoter" prématurément cette captivante saga qui mérite largement que vous l'interprétiez... AMSTAR n°6 |
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Page créée en 324 millisecondes et consultée 9605 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
