★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ GALAXY FORCE (c) ACTIVISION ★ |
A100% | Amstrad Action |
C'est incroyable : ils l'ont fait. Ils sont osé. Galaxy Force, LE jeu par excellence, celui que tout le monde, moi le premier, pensait IN-A-DAPTA-BLE sur quelque ordinateur que ce soit, est là, devant mes yeux ébahis. Autant vous dire que je vais être plutôt critique.Parce que j'ai pas l'air comme ça, mais Galaxy Force, je connais, merci. J'ai jamais compté combien de tunes on a pu dépenser avec Sined dans cette bécane maudite, mais si mon banquier l'apprenait il tomberait illico en syncope. Tiens, un p'tit tuyau pour les Parisiens : s'il vous est arrivé de vous balader du côté de Sébastopol, dans la salle de jeux du début du boulevard, et si d'aventure vous y avez croisé deux zigotos aux cheveux longs se battant comme des chiffonniers pour savoir qui allait se payer le plaisir d'un petit Galaxy Force, aucun doute possible, c'étaient le Barbare-en-Chef et votre serviteur... Mouaip. Tout ça pour vous dire que si quelqu'un à Cent Pour Cent était tout désigné pour tester la version CPC, c'était lui ou moi. M'en fous, jYai escamoté dès que j'iai vu, donc c'est moi. Na ! FALAXY GORCE Allez, pour le plaisir, on s'tape le scénario du jeu. Je tiens à préciser ici qu'il est totalement nul, sans intérêt, vide, plat bref, chiant (je parle du scénario. pas du jeu). Il était une fois, dans une lointaine GALAXIE (mais alors là. 'achement lointaine, la galaxie, vu que tout ce qu'on va y trouver, ça peut pas exister sur Terre, même dans un futur lui aussi 'achement lointain), une civilisation pleine de sagesse et de bonté. La vie était plutôt cool, là-bas, on se baladait de planète en planète les doigts dans le nez, la guerre n'existait pas, le communisme et le squash non plus, bref, le pied, quoi. Et puis soudain, tin ! tin ! tin ! (c'est Renaud qui m'a appris ça, il le fait super bien dans sa chanson les Aventures de Gérard Lambert : tin ! tin ! tin !), une FORCE venue d'ailleurs, décida de foutre le boxon là-dedans, et s'empara de Junos, la plus belle des cinq planètes composant le système, puis la réduisit en cendres, juste histoire d'y construire une forteresse, je vous dis que ça... Alors bon, faut pas déconner, on va pas se laisser emmerder par des étrangers. Bref, la Fédération spatiale fut créée pour mener la vie dure aux envahisseurs. Un David Vincent local fut choisi pour l'occasion (le seul qui fut suffisamment stupide pour accepte»" de foncer dans le tas les yeux fermés) : vous ! Eh oui... Question scénario, plus nul que ça, tu meurs.
CALAXY FORGE De toute façon, le scénario, c'est pas le plus important. Ce qui compte, c'est qu'on doit faire tchac-tchac poum-poum (NDPoum : Oui, qu'est-ce qu'il y a ?) sur tout ce qui bouge. Et pour ce qui est de bouger, croyez-moi, ça bouge. Les gars de chez Sega ont assuré comme des bêtes. Pour vous donner une idée, vous prenez un peu d'Out Run, un peu d'After Burner, vous mélangez bien, vous optimisez le programme, histoire que ça aille encore plus vite, et vous obtenez un Galaxy Force tout frais, tout beau. Si, c'est possible ! C'est marrant, je crois que j'aurais pas dû parler d'Out Run, ça va vous faire penser qu'il y a 9 chances sur 10 que Galaxy Force version Amstrad soit aussi foiré qu'Out Run version Amstrad. Eh ben non, je vous rassure, c'est l'équipe d'Activision qui s'est chargé de la conversion, pas US Gold. Activision à qui on devait, je vous le rappelle, la géniale adaptation d'After Burner, justement... Ça tombait plutôt bien pour eux. ils avaient déjà les routines, restait plus qu'à changer les sprites, et hop. le tour était joué. Galaxy Force était prêt (enfin, je simplifie un max, là, parce que y'a quand même quelques petites choses en plus dans Galaxy Force. Ne serait-ce que les couloirs infernaux, les gerbes de feu et de flotte, les météorites qui vous tombent sur la gueule sans crier gare et ma parenthèse qu'il va falloir que je pense à refermer tôt ou tard). Voilà qui est fait. Ouf ! RALAXY FOGCE Ça commence plutôt bien, avec la possibilité de redéfinir les touches, pour les ceusses qui n'auraient pas de joystick à la maison. Merci m'sieur Activision, c'est sympa d'y avoir pensé. Déception, c'est pas très joli à voir. J'en suis sûr, le graphiste doit être réellement daltonien. Les tons de rose-violet mélangés à du bleu, du vert et du jaune, je sais pas si vous avez déjà essayé, mais sur CPC, ça n'a jamais trop réussi. Bref, on passe, parce que... Extase ! J'ai pas encore compris comment ils se sont débrouillés, mais bon dieu que ça speede ! On sait plus où donner de la tête - et encore moins du joystick. In-credible. comme on dit en portugais. Je me suis pas amusé à compter le nombre de sprites en même temps à l'écran, mais ça, plus la 3D, les bruitages (réduits au minimum, mais quand même) et tout le tutti quanti, ça fait tout de même un paeson de choses à gérer. Et le petit CFC qui a l'air de faire ça à l'aise Biaise, sans se fatiguer, ça m'ia coupée (aïe !). Tellement que j'ai encore rendu mes papiers en retard, ce mois-ci (comment ça, Pierre, "y'avait pas besoin de ça ?"). Pis question fidélité, c'est plutôt réussi. Je dirais pas "au pixel près", du moins pas tant qu'Activision n'aura pas viré la somme convenue au téléphone sur mon compte en Suisse, mais celui qui connaît déjà le jeu d'arcade original ne sera pas déçu du voyage. XALAFY CORGE Le chapitre des regrets, maintenant. La difficulté me semble assez mal dosée ; je suis arrivé au troisième niveau sans problème dès la première partie que j'ai faite, et tout d'un coup, paf, impossible d'aller plus loin. Frustrant. Enfin, le packaging, mais c'est plutôt d'ordre commercial : il n'engage pas, mais alors là pas du tout, à l'achat. Tant pis, il suffit d'être prévenu. Galaxy Septh, ACPC |
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