HARDWARE ★ LES INTERFACES DE DIALOGUE ENTRE L'ORDINATEUR ET L'EXTERIEUR (LES CAHIERS DE L'AMSTRAD MAGAZINE) ★

Les Interfaces de Dialogue entre l'ordinateur et l'Exterieur (Les Cahiers de l'Amstrad Magazine)
Vous avez l'habitude d'utiliser votre ordinateur à travers un échange écran-clavier. Quelle que soit la convivialité de cette procédure d'échange, elle n'en reflète pas moins qu'une infime partie des possibilités d'un micro-ordinateur. De par les possibilités du micro-processeur qui le "dirige", un micro-ordinateur est capable de faire bien autre chose que de poser des questions à l'écran et de recevoir des réponses frappées au clavier. Il peut, pour peu que les renseignements lui soient fournis sous une forme qu'il "comprend" , appréhender directement des phénomènes qui lui sont extérieurs et même commander des réactions à ces phénomènes.

Il n'est pas illusoire de dire que cette possibilité change les dimensions de l'ordinateur. Il n'en est pour preuve que la multiplicité des applications qu'elle a entraînées. Bien que dirigés par des applications souvent nettement plus complexes que celles que vous pourrez mettre en œuvre sur un micro-ordinateur grand public, les systèmes actuels de "robotique" sont basés sur les mêmes principes que ceux qui permettent à un micro-ordinateur de dialoguer avec le monde extérieur. Bien plus, les cartes d'interface permettant ce dialogue sont parfois les mêmes et seul le nombre de leurs possibilités et (il ne faut pas le nier) la fiabilité de leurs composants les distingue.

En général, la programmation de ces interfaces est possible et même facile, en Basic. Mais il est vrai, comme toujours lorsqu'il s'agit d'agir sur les possibilités "intimes" d'un ordinateur, que l'Assembleur permet de faire plus de choses. Toutefois le nombre de possibilités qu'offrent ces interfaces peut faire considérer l'accès au langage machine (ou le travail sur les ports à partir du Basic) non plus comme une tâche fastidieuse mais comme une possibilité de créer soi-même des applications personnelles et utiles.

Les cartes les plus utiles permettant de faire dialoguer votre ordinateur et que vous pourrez trouver dans le commerce sont les cartes entrées/sorties et les cartes de conversion analogique/digitale.

Les cartes entrées-sorties

Elles permettent de recevoir et d'émettre des signaux sur un ou plusieurs des ports du BUS (généralement un 8255) qui est leur composant principal.

Cette émission ou réception de signaux est, en réalité, l'émission ou la réception de signaux électriques (5 V en général) qui permettent :

  1. en réception, de déclencher un traitement approprié lors de la réception d'un signal sur l'adresse du port assigné en entrée,
  2. en émission, de générer la commande de phénomènes extérieurs par l'envoi d'une valeur à l'adresse du port assigné en sortie. Cette commande peut se traduire, par exemple, par l'activation ou la désactivation de relais commandant la mise en route de moteurs électriques (ou autres types de matériels dont la mise en route peut être faite par signaux électriques).

Ces cartes étant équipées de plusieurs entrées, il est parfaitement possible d'imaginer des traitements combinant le fait de recevoir des signaux de provenances différentes. En essayant de trouver un exemple concret d'utilisation domestique de ce type de carte, on peut imaginer un système autorisant la gestion de la mise en route simultanée d'appareils électriques de forte puissance, permettant ainsi de limiter la charge supportée par le disjoncteur général. Il est aussi possible de concevoir, sur la base de telles cartes, des systèmes d'alarme agissant avec scrutation successive de plusieurs détecteurs de chaleur (ou de présence quelconque). Les cartes entrées/sorties que vous pourrez vous procurer aisément en France sont les suivantes.

Il y a la carte Jagot et Léon, permettant de gérer vingt-quatre entrées/sorties programmables et trois compteurs de temps. Son prix est en général de 590 F. Et puis la carte NVI huit entrées et  huit sorties, équipée de huit relais en sortie (sur le port A).

Les cartes de conversion analogique/digitale

Une compréhension détaillée par l'ordinateur des phénomènes qui lui sont extérieurs nécessite que ces derniers soient traduits en valeurs comprises par le micro-processeur (c'est-à-dire comprises entre 0 et 255 dans le cas qui nous intéresse). Par exemple, une température pourra être traduite en valeurs consommables pour le traitement par ordinateur et être ainsi utilisée par des systèmes de mise en route de chauffage. Inversement, les cartes de conversion digitale/analogique traduisent les valeurs résultat d'un traitement par ordinateur en "autres valeurs" correspondant à des phénomènes extérieurs. Il est ainsi parfaitement possible de convertir des valeurs comprises entre 0 et 255 en tensions variables entre 0 et 10 Volts. Les applications envisageables avec ce type de cartes sont les suivantes :

  • commande de vitesse d'un moteur électrique.
  • ajustement de fréquence d'accord (tête HF) par varicap,
  • régulation de chauffage (allant plus loin qu'une simple commutation marche/arrêt),
  • télécommande d'une antenne pour la recherche de la meilleure réception (pour faciliter la réception d'émissions de télévision transmises par satellites par exemple).

Les cartes de ce type que vous pourrez vous procurer en France sont :

  • conversion analogique/digitale Jagot et Léon au prix de 590 F,
  • conversion digitale/analogique Jagot et Léon au prix de 590 F,
  • conversion analogique/digitale NVI, au prix de 345 F.

Les racks et alimentations

Si vous possédez une seule de ces cartes, vous pourrez sans peine la brancher sur le connecteur d'extensions de votre ordinateur. Mais la présence de plusieurs cartes nécessitera la présence d'un rack fait pour recevoir ces cartes et muni d'une
carte-mère destinée à assurer la répartition des bus de données et d'adresse. De plus, si vous ne voulez pas surcharger l'alimentation de votre ordinateur il vaudra mieux, alors, avoir une alimentation électrique séparée pour les cartes d'interface (toujours dans la mesure où vous en avez plusieurs). Les fabricants de cartes d'interface proposent tous ce type de matériel :

  • Jagot et Léon : rack quatre cartes et carte-mère sont disponibles au prix de 590 F pour l'ensemble. L'alimentation revient à 490 F.
  • NVI : rack six cartes à 240 F
  • carte bus à 475 F - alimentation à 416 F.

Pour conclure, je signalerai que Jagot et Léon fabrique aussi une carte quatre sorties logiques (0,5 Volts) et quatre sorties 220 Volts au prix de 590 F. Dans cette carte, les circuits 220 Volts sont isolés des circuits basse tension du CPC par des opto-coupleurs assurant un isolement de l'ordre de 2.000 Volts.

R.P. Spiegel , Cahiers de l'Amstrad n°7

★ ANNÉE: 1986
★ AUTEUR DU DOSSIER: R.P. Spiegel

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» JAGOT  et  LEON    Peripheriques  pour  AMSTRAD    FRENCHDATE: 2019-04-12
DL: 1745
TYPE: PDF
SiZE: 2153Ko
NOTE: Uploaded by CPCLOV ; 2 pages/PDFlib v1.6

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Lien(s):
» Hardware » Interface - NVI : Des extensions pour vos CPC ou utilisez différemment votre ordinateur
» Hardware » Interface - Carte NVI de Conversion Analogique/Digitale
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L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.