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Les concepteurs de Master Scan ont exploité une idée géniale dans sa simplicité : puisqu'une imprimante comporte déjà un dispositif permettant de parcourir toute la feuille, pourquoi ne pas l'utiliser ? Il suffit de monter le système à cellule sur un support venant s'emboîter directement sur la tête d'impression. L'ensemble comporte l'appareil proprement dit, une disquette contenant le logiciel et un manuel succinct mais suffisant, en anglais dans la version testée. L'électronique est contenue dans un boîtier muni d'un bouton de réglage de l'«exposition», ainsi que d'un connecteur libre, sans doute superflu car il vaut mieux éteindre et débrancher l'appareil après usage. Le boîtier se relie, par un câble plat, à la prise série située à l'arrière de l'écran. Ce câble plat est trop court, si bien que le boîtier, heureusement assez léger, reste pendu au connecteur. Un système de fixation par du velcro, sur le côté de l'écran, résoudrait le problème sans incidence sur l'encombrement. Si le bon sens commande de brancher l'appareil de façon à ce que la face du boîtier soit orientée vers soi, il reste possible d'insérer le connecteur dans le mauvais sens et un détrompeur serait le bienvenu. Sur le côté du boîtier part un câble rond, plus qu'assez long celui-là (ne nous plaignons pas !) terminé par la fameuse tête à cellule. Une minuscule ampoule garantit un éclairement constant et pratiquement indépendant de la lumière ambiante. Un seul programme Le système étant en face, il suffit de lancer sous CP/M, l'unique programme appelé en toute simplicité SCAN. Les menus sont déroulants comme cela se fait de nos jours, et s'affichent en anglais, ce qui n'est pas dramatique tant le programme est simple (mais tout de même...). La première option est Scan Picture (lire une image), et vous pouvez commencer immédiatement. Le ruban étant retiré (c'est mieux), la feuille en place et la tête d'impression chapeautée du dispositif à cellule (ceci en dernier lieu car, dès lors, vous ne pouvez plus soulever la barre), le programme est prêt à fonctionner. L'imprimante se met en action, et, au fur et à mesure, l'image se forme sur l'écran.Si elle est trop claire, tounez le bouton vers Darker, trop sombre, vers Lighter. A tout moment, vous pouvez interrompre le processus par la touche STOP. Vous conservez alors (touche K) ou oubliez (touche S) l'image, puis recommencez. Le programme imprime un point minuscule au bout de chaque ligne (d'où la nécessité de retirer le ruban, surtout si le document vous est précieux). L'explication est la suivante : la tête de l'imprimante, qui est une tête bien faite, ne se dérange pas s'il n'y a rien à imprimer sur une ligne. Ce point a donc uniquement pour but de l'obliger à se déplacer. Pour les dessins au trait, Master Scan fait merveille. Cet étau pour ecclésiastique bricoleur, emprunté au catalogue d'objets introuvables de Carelman (publié chez Balland en 1969), en témoigne. Quelques précautions permettent d'obtenir une qualité d'image optimale :
Donc, Master Scan fonctionne bien et tire parti au mieux des possibilités graphiques du PCW. Mais il nous réserve d'autres surprises bien agréables. Du bon travail sur image Les possibilités d'amener une image au format voulu sont particulièrement intéressantes. L'option Magnification permet d'agrandir ou de réduire l'image d'un facteur 1/2, 2, 3 ou 6. D'autre part, les marges gauche et droite sont réglables, ce qui évite à la tête d'impression de parcourir toute la largeur du chariot s'il s'agit de reproduire un timbre-poste. Bien mieux, le logiciel convertit de façon simple et rapide les images aux formats adoptés par les principaux éditeurs de logiciels de dessin et de mise en page, à savoir Master Paint ou PCW Paint pour le dessin, Fieet Street, Newsdesk et DTP-PAO pour la mise en page. La gestion du répertoire est pratique et intelligente : pratique puisqu'il suffit de se pointer sur le fichier voulu pour un chargement ou une sauvegarde, intelligente car les suffixes propres à chaque logiciel sont pris en compte (par exemple, .GFR pour DTP-PAO ou .PCP pour Master Paint et PCW Paint). Les disques A : B: et M : sont reconnus, ce qui n'est pas un luxe si l'on considère qu'une image plein-écran occupe 24 K. Dans sa version anglaise, Master Scan traite avec désinvolture le clavier Azerty : pour avoir un point il faut frapper la touche «:»,lesquels deux points se trouvent sous le M majuscule. Le A et le Q sont inversés, et les chiffres se frappent en minuscules. En fin d'utilisation, le clavier Azerty n'est pas rétabli mais cela n'est pas bien grave car de toute façônJ est préférable d'éteindre la machine pour débrancher l'appareil (sinon l'ampoule resterait inutilement allumée). Par son prix, sa simplicité, les bons résultats obtenus, Master Scan est tout simplement enthousiasmant. Pour cette raison, on peut pardonner, le temps qu'ils soient corrigés, les quelques défauts que l'on peut y trouver. Charles Corbou , AM Pro n°1 |
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