Il est vrai que le PCW ne jouit pas d'une réputation d'ordinateur à part entière. Toute sa renommée s'est bâtie autour de Locoscript. Mais est-ce bien justifié ? S'il est vrai qu'à l'origine, PCW et traitement de texte ne font qu'un, nous avons toutefois la possibilité d'utiliser la machine comme un simple ordinateur. Prenons comme point d'appui à cette affirmation les logiciels qui fleurissent tous azimuts. Mais ceux-ci ne constituent que le préambule de l'intérêt porté à cette “super machine” par les fabricants d'environnements additionnels. Quelques quinze mois après la sortie du premier modèle de PCW, nous disposons d'une gamme de périphériques intéressants. Ceux-ci pourront vous aider à exploiter encore plus les possibilités de votre PCW. Voici un descriptif de ces périphériques en continuant à savourer l'évolution du “concept PCW”.  Comme beaucoup d'entre ceux qui ont la chance de posséder cet ordinateur, son achat constitue avant tout l'avantage d'acquérir à peu de frais un système simple, mais néanmoins efficace, de traitement de textes. Après quelques semaines d'utilisation, nombreux sont ceux qui ont découvert les énormes ressources de cette machine. Une bonne définition d'image écran, un langage basic qui, s'il souffre d'un certain manque de maniabilité à certains niveaux de programmation, n'en est pas moins rapide, une imprimante graphique donnant à la fois une qualité courrier et listing. Bref, de quoi faire vraiment du “bon boulot” pour peu que l'on soit un peu curieux. Il y a un an environ, quelle ne fut notre déception de constater à quel point ce superbe outil était délaissé. Pas moyen d'exploiter les ressources graphiques que laissait entrevoir la qualité de l'écran. Aucun périphérique additionnel, ni jeu. Depuis, les choses ont changé pour notre plus grande satisfaction. A vos crayons Comme vous le savez certainement, le basic Mallard, livré avec le PCW ne dispose pas d'instructions graphiques. En effet, à moins d'utiliser un basic étendu, tel que Exbasic, il vous sera impossible d'obtenir des dessins ou graphismes exploitables. Ce n'est bien entendu pas un problème en soit sur un ordinateur qui à priori, n'a pas été pensé dans cette optique. Cependant, en dehors de l'apport logiciel, quelques-uns des supports matériels précédemment éprouvés sur les CPC ont fait successivement leur apparition en version PCW. Tout a commencé par la sortie d'un crayon optique qui, de par sont titre de "premier outil graphique sur PCW", constituait l'événement du moment. L'Electric Studio, c'est son nom, apportait ainsi une nouvelle dimension à l'utilisation de cet ordinateur. Bien connu pour les qualités qu'il recèle, ce crayon optique allait faire l'objet d'un certain succès jusqu'à la sortie de sa grande sœur, la souris. De la même origine que son prédécesseur, cette “mouse” n'avait réellement qu'un seul défaut : son prix de 1400 F. Certes, son logiciel “Art” offre de grandes possibilités, mais le coût de l'ensemble suscite quelques regrets lorsque l'on cherche à optimiser le rapport prix machine/environnement. Il ne fallut pas attendre longtemps avant de voir lancé sur le marché, une concurrente de choc : la “souris” Kempston... Cette nouvelle venue présente tous les avantages d'une souris digne de ce nom. Avec cependant un petit plus, son logiciel graphique “Desktop” offrant également des possibilités relationnelles avec Locoscript (décidément, nous n'en sortirons jamais...). Mais la grosse différence entre les deux reines du graphisme sur PCW résident surtout dans le prix : moins de 1 000 F l'ensemble Kempston. C'est ce petit détail qui lui assurera, à n'en point douter, la suprématie. Bien évidemment, l'ampleur que prenait cette nouvelle lubie du dessin sur PCW ne devait pas échapper aux créateurs à l'affût d'un nouveau marché. Résumons-nous, un crayon optique, deux souris, il ne manquait plus qu'une tablette graphique pour conclure. 
Unités supplémentaires formât 3/2 ou 5” ¼.
Son nom est Grafpad II, elle a déjà fait largement ses preuves sur CPC. Une superbe tablette avec touches de commandes intégrées : que pouvait-on espérer de mieux ? Dès lors, nous disposions de tout ce qui se faisait de mieux en environnement graphique sur le marché, et plus rien ne nous était interdit. Malheureusement, il n'y a toujours pas de Graphiscop III PCW pour relever le défi anglais... Electric Studio propose depuis peu un nouvel outil très en vogue de nos jours, le digitaliseur vidéo. Un moyen sûr de personnaliser vos programmes ou encore vos lettres, à la condition toutefois de posséder une caméra et éventuellement un Fleet Street Editor ou autre AMX Pagemaker. Cher ? A vous de juger ! Environ 1 000 F le digitaliseur, auquel il faut rajouter le prix d'une caméra vidéo noir et blanc. Le PCW presque sans voix La seule et unique chose qui nous était encore indispensable pour parachever la copie du CPC sur nos PCW était le son. En effet, en dehors du CHR$ (7) qui déclenche un sympathique mais horripilant “bip” sonore, l'équipement du PCW en ce domaine est totalement inexistant. C'est là un handicape de taille lorsque l'on songe que même un simulateur de vol en hélico, tel que "Tomahawk", se doit de rester muet. Autant vous dire qu'en vol stationnaire, il n'y a pas grande différence entre la panne (de l'hélico) et le fonctionnement. Il fallait donc que des créateurs bien intentionnés nous mitonnent une belle interface sonore. Ce qui fût fait. L'importateur/distributeur DDI commercialise un synthétiseur musical. Le mot interface fait aussitôt penser manettes de jeux, Le PCW n'est muni d'aucune entrée de ce genre. Grâce aux nombreux jeux proposés sur PCW, nous trouvons facilement aujourd'hui des interfaces pour joystick. Dirigez vos jeux ? La première interface mais aussi la plus simple est certainement celle livrée avec le jeu d'échec “Colossus Chess”. Petite, pas chère (moins de 200 F), cette interface pour joystick de Cascade Games ne présentait cependant pas l'avantage de permettre l'adaptation d'un autre bloc en continu.
La seconde, proposée par DK' Tronics, peut être programmée pour la réalisation d'un jeu “personnalisé”. Ce seul fait justifie son prix un peu plus élevé : 300F environ. La dernière des trois interfaces de ce type actuellement disponibles pour PCW, nous ramène au paragraphe précédent, puisqu'elle conjugue le son et la manette de jeu. Toujours issue des usines DK'Tronics, elle jouera à la fois le rôle de contrôleur de joystick et de synthétiseur de musique, le tout permettant de retrouver des caractéristiques identiques à celles du CPC pour la modique somme de 450 F. Toujours plus,
toujours plus vite... Mais bien sûr, dans l'intervalle qui avait précédé la sortie de toutes ces bonnes choses, d'autres utilisateurs avaient trouvé leur bonheur. Pour les secteurs d'activités nécessitant de grandes capacités de stockage d'informations, il existe plusieurs systèmes permettant de transformer un PCW 8256 en PCW 8512 par l'addition d'un deuxième drive, ainsi que des 256 Ko Ram complémentaires. L'un d'entre eux est le kit “Cameron” commercialisé au prix de 2 000 F environ. Par ailleurs, si seule l'extension mémoire vous intéresse, la société M.E.R.C.I. en commercialise une pour la somme d'environ 500 F. Partons du principe que nous disposons d'un PCW 8512, donc du maximum de mémoire disponible sur un PCW et du double lecteur de disquettes. Que pourrait-on vouloir de plus ? Pourquoi pas un lecteur au format 5"¼, formaté en 500 Ko ou 1 Mo. “Péri Electro Service” vous les propose respectivement pour 3 400 F et 3 600 F. Un autre lecteur 5"¼, distribué par Wing's, accompagné du logiciel Timatic-Dos permet par le truchement d'un simple switch, d'opérer des transferts de fichiers ASCII entre PC 1512 et PCW. Le must dans ce domaine de la mémoire sous toutes ses formes, reste encore le disque dur ou "Harddisc". Il n'y avait aucune raison pour que le PCW échappe à ces additionnels. Avant de les citer, il ne serait peut-être pas inutile de revenir une fois encore sur les multiples avantages que représentent les disques durs. Comment mieux définir un disque dur qu'en affirmant qu'il ne s'agit pas d'un disque souple, donc beaucoup plus résistant que ce dernier. D'autant plus d'ailleurs, qu'il est fréquemment inaccessible au toucher, voire à la vue. Mais là ne s'arrête pas la différence entre disquette et disque dur. Comme vous le savez, la disquette ne tourne que lors d'un accès disque, de plus, de par son extrême fragilité, sa rotation n'a rien d'endiablée. Le tout cumulé, donne des temps d'accès pour le moins significatifs. Le disque dur, quant à lui, remédie à tous ces problèmes en ayant une rotation continue très rapide. De ce fait, vous économisez à la fois le temps de mise en route et le temps d'accès à l'information, qui se voit ainsi ramené à environ 80 millisecondes.
La société M.E.R.C.I. propose un excellent disque dur (PCW 10) de 10 Mo. ASD Peripherals (Angleterre) distribue non seulement des dix, mais également des vingt Mo. Pour vous donner une idée, en utilisant Locoscript, conjugué à un disque dur de 10 Mo, il vous sera possible de stocker jusqu'à trois mille pleines pages de texte. Largement suffisant pour conserver ses mémoires. Le prix de ces périphériques est assez élevé, mais “comme le temps, c'est de l'argent”, celui que vous gagnerez devrait vite rentabiliser votre investissement. 
MERCITEL : le PCW à l'heure de la communication
Les réseaux L'existence des disques durs pour PCW allait bientôt faire naître dans l'esprit des plus avertis, l'idée de réseau. Une bien belle idée en fait. Puisque cela donne la possibilité de relier PCW, PC 1512 et CPC, en ressource partagée. Amstore, conçu par la société Northen Computer et distribué en France par M.E.R.C.I., consiste en une interface semblable à la CPC 8256 (interface RS 232/parallèle) et se connecte de la manière la plus simple aux PCW. Le but d'une telle opération, qui peut peut-être échapper à certains est, tout simplement, de pouvoir bénéficier, par exemple, d'un seul disque dur pour plusieurs ordinateurs et donc, d'y archiver tous les fichiers en provenance de ces derniers. D'où la notion de ressources partagées. Dans ce domaine, le PCW a eu l'aubaine d'être muni d'un Basic agrémenté de plusieurs fonctions pour fichiers multi-utilisa-teurs. Elles permettent l'indispensable verrouillage des fichiers si l'on veut éviter les collisions inhérentes au procédé même du réseau. Connexion fin Du réseau intra-entreprise au réseau téléphonique, il n'y a qu'un pas vite franchi avec Mercitel PCW 2. Les deux versions de ce superbe émulateur du Minitel, permettent, le cas échéant de ne pas faire double emploi avec votre propre Minitel. Il vous offrira la possibilité de créer votre propre serveur ainsi que d'émuler le mode “terminal". Bref, des possibilités très étendues, qui vous demanderons un certain temps avant d'en maîtriser toutes les facettes. Environ 3390 F. Puisque nous sommes dans les applications de communication, il est peut-être utile de rappeler qu'en plus de l'interface de type “Série/Parallèle” CPC 8256 d'Amstrad et du Mercitel de M.E.R.C.I., il existe un autre constructeur, Dataphone, qui distribue quant à lui la PCW RS 232/Centronics. Nous avons fait le tour de tout ce qui est matériel sur PCW. Il existe néanmoins d'autres accessoires pouvant encore vous tenter : - filtres d'écran, qui seront d'autant plus appréciés si vous utiliser souvent et de longues heures votre PCW ;
- des sacs de voyage ;
- des housses de protection en PVC pour les sentimentaux qui veulent conserver à leur PCW une apparence de jeunesse éternelle... ;
- des bureaux ergonomiques “spécial informatique”, pour votre confort.
Ce n'est pas fini ! Nous assistons à de nouveaux développements tant matériels que logiciels pour PCW. Un avenir prometteur pour notre “Personal Computer Word". Georges Brize , LES CAHIERS D'AMSTRAD MAGAZINE n°8
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CPCrulez[Content Management System] v8.7-desktop/c
Page créée en 288 millisecondes et consultée 3107 foisL'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
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