Après une entrée très remarquée dans le monde de la micro-informatique professionnelle, Amstrad présente son dernier né, le PPC512. Portable et autonome, ce micro offre les fonctionnalités courantes d'une machine compatible PC, pour un encombrement réduit et une rapidité d'exécution plus élevée. Notons que sa compacité et son prix en font un bon outil de travail pour des déplacements courants. Présenté dans un sac de transport qui contient tous les éléments de la machine, l'Amstrad PPC 512 se remarque facilement. Ce qui étonne dès le premier coup d'œil, ce sont des dimensions et le rapport longueur/largeur. Pour un poids de 5,4 kg, il mesure 45 cm de long pour seulement 23 de large et 10 de haut. L'Amstrad PPC 512 est une machine tout en long, ce qui est peu courant dans le monde micro. Ces dimensions s'expliquent dès que l'on ouvre la machine (avec les deux boutons à glissière situés de chaque côté du clavier) un peu comme un livre. Le clavier apparaît en premier, recouvrant l'écran en position fermée. Le reproche qui est souvent fait aux portables est la présence d'un clavier compact de 84 touches, souvent difficiles d'utilisation, par leur simple proximité. Le PPC 512, lui, offre un véritable clavier étendu de type AT3 : 102 touches avec bloc de déplacement du curseur séparé. Les dimensions de ce clavier ont, à elles seules, imposé une architecture en longueur, mais en apportant un confort de saisie très appréciable sur ce genre de machines, principalement dans un traitement de texte ou un tableur. Une machine complète et rapide Conçu autour d'un microprocesseur V30 NEC à 8 MHz (compatible 8086), l'Amstrad PPC 512 dispose d'une puissance de traitement deux fois supérieure à celle d'un PC classique. Doté de 512 Ko de mémoire vive (640 Ko pour la version PPC 640), il possède en standard une sortie série, une sortie parallèle, une sortie vidéo externe, deux connecteurs d'extension spécifiques Amstrad et deux sorties d'alimentation. La première permet la connexion d'un bloc secteur, pour une utilisation en poste fixe, ou d'un connecteur assurant la liaison avec l'allume-cigares 12 V de votre voiture. La seconde est utilisée avec l'écran standard des modèles de tables 1512 ou 1640 qui possèdent une alimentation intégrée, pouvant être réutilisée par l'Amstrad PPC 512. On notera ici, que l'électronique générale de la machine est de très bonne qualité, comme on peut le constater sur une machine démontée, avec une carte mère à forte intégration. A la droite de la machine, on trouve les deux logements des lecteurs de disquettes au format 3”l/2 de 720 Ko formatés. Ces modèles sont d'une conception telle qu'ils ne consomment que peu d'énergie, ce qui est idéal pour un portable. On trouve à côté de ces lecteurs la poignée de transport, fixe et rigide, solidaire de la coque en plastique moulé de la machine. A l'opposé de cette poignée, une série de micro-interrupteurs sont installés, permettant de configure! l'environnement vidéo : mode couleur ou monochrome, écran interne ou externe sélectionné. Un écran de taille réduite L'Amstrad PPC 512 dispose en standard d'un écran LCD de type SuperTwist orientable, compatible CGA (640 sur 200 points) avec un niveau de contraste réglable. Jusque-là, rien de très original, mais ce qui change c'est sa taille : 20 cm de diagonale. Pour une utilisation prolongée, il paraît vraiment trop petit et d'une visibilité restreinte, obligeant l'utilisateur à se concentrer sur une surface réduite. L'Amstrad PCC 512 dispose heureusement d'une sortie vidéo au standard CGA. On peut ainsi désactiver l'écran interne et employer un écran classique. On trouve à côté de l'écran intégré un ensemble de LEDs qui indiquent la mise sous tension, le fonctionnement du lecteur A ou B et la connexion éventuelle d'un écran externe, ainsi qu'un interrupteur de basculage de l'alimentation secteur sur la batterie interne. Cette dernière est composée de 10 piles au format U2 1,5 V, offrant une autonomie de quelques heures pour la machine. Une option modem intégré La version PPC 640 dispose, en plus des 640 Ko de mémoire vive, d'un modem intégré aux normes Hayes. Il est basé sur deux circuits, offrant les standards CCITT V21, V23, V22, V22bis et BELL 103 et 212A. Cette version apporte une très bonne solution aux problèmes de transmissions, car elle permet toutes les communications possibles, grâce à la présence de Mirror II (clone du célèbre Crosstalk XVI, crée par Softklone), livré dans cette version en standard avec la machine. Il permet de configurer complètement les paramètres d'une connexion et donne de nombreuses possibilités d'échanges de fichiers par le réseau commuté ou autre. L'Amstrad PPC 512 peut être étendu grâce à l'adjonction d'une base d'extension, disposant de quatre connecteurs pour des cartes au standard PC-AT (pour mettre un écran externe de type EGA par exemple) et d'un disque dur 20 Mo, gonflant ainsi les capacités de base de la machine. L'Amstrad PPC 512 est fourni avec MS-DOS 3.3 et PPC Organiser, un logiciel développé par la firme anglaise Clasma Software. Ce dernier est un programme résident ou non qui dispose des fonctionnalités suivantes : - gestion d'agenda, avec prise de rendez-vous et programmation de date d'alarme pour se rappeler un événement important ;
- gestion d'un carnet d'adresses, avec fonctions de recherches ;
- utilisation d'un bloc-notes (40 caractères sur 12 lignes) ;
- traitement de texte complet ;
- calculatrice multibase avec mémoire ;
- composeur automatique de numéros de téléphone.
Cet utilitaire offre des possibilités très intéressantes au niveau organisation, et convient parfaitement à un portable, pour une saisie rapide d'informations de gestion.Côté logiciels d'application, l'Amstrad PPC 512 ne semble pas poser de problèmes avec les classiques du genre, disponibles au format 3” 1/2, et la rapidité du V30 apporte en plus un confort d'utilisation bien utile. L'Amstrad PPC 512 se présente comme un portable très intéressant par son rapport prix/puissance. Il ofre un outil de travail complet, principalement avec la version modem intégré. On regrettera un peu ici la taille de l'écran de base, pénalisant l'utilisateur, pour un emploi fréquent sur batterie. Souhaitons ici que ce petit handicap ne soit pas préjudiciable au développement de cette machine. P- Barbier, MS
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